Les mutualistes à l’épreuve de la guerre (1939-1945)
Michel Dreyfus, Arbre bleu, 2021, 228 pages.
Michel Dreyfus, Arbre bleu, 2021, 228 pages.
Pôle international de ressources de Limoges et du Limousin pour l’histoire du monde du travail et de l’économie sociale, Éditions Mon Limousin, 2021,
192 pages
Le premier numéro de la Revue des études coopératives (REC), daté d’octobre-décembre 1921, s’ouvre sur une Lettre à nos lecteurs dont les premières lignes sont les suivantes : « La Revue des études coopératives tient au moment de son apparition à exposer à ses lecteurs les raisons qui ont décidé de sa constitution et les buts qu’elle poursuit. Sans doute on voudra d’abord savoir qui nous sommes.
Une introduction au texte d’Ernest Poisson, 1936, « L’application des contrats collectifs entre organisations coopératives et leurs personnels », Recma, n° 58 (1), p.144-153.
Ce texte d’Ernest Poisson sur la nature des contrats collectifs signés entre les sociétés coopératives et leur personnel est remarquable à plus d’un titre. Rappelons tout d’abord le thème dont il traite : les positions que doit prendre le personnel des sociétés coopératives en cas de grève. Soulignons ensuite qu’il approfondit une question déjà abordée par une composante du mouvement coopératif. En effet, en 1921, la Chambre consultative des associations ouvrières de production avait signé un accord avec la CGT confédérée, stipulant que les coopérateurs, sans être tenus de faire grève en cas d’action syndicale, devaient verser une partie de leur salaire au fonds de grève. Les coopératives étaient également tenues d’appliquer rétrospectivement les revendications obtenues et de respecter le monopole syndical d’embauche. Ce que propose Ernest Poisson en 1936 s’inscrit dans cette démarche.
La crise provoquée en France et dans le monde par le coronavirus amène à s’interroger sur le rôle de la Mutualité dans des circonstances exceptionnelles. Les différences sont évidemment considérables, pour de nombreuses raisons, entre la Seconde Guerre mondiale et la crise sanitaire actuelle, mais on peut tout de même relever quelques points communs.
Les 7 et 8 février 2020, le Cedias-Musée social (Paris) organisait un colloque intitulé « Dynamiques, méthodes et perspectives pour l’histoire de l’ESS », avec le soutien de la Comue Paris-Lumières, du CHS (Centre d’histoire sociale des mondes contemporains), du GRHIS (Groupe de recherche d’histoire de l’Université de Rouen), du CHRS-Uqam (Centre d’histoire des régulations sociales de l’Université du Québec à Montréal), de l’Addes (Association pour le développement des données sur l’économie sociale) et du Ciriec (Centre international de recherches et d’informat
Dans le cadre du Mois de l’ESS, une journée d’étude sur le thème « Que sait-on aujourd’hui des valeurs de l’économie sociale et solidaire ? Comment sont-elles transmises ? » était organisée au palais Bourbon le 28 novembre 2016 à l’initiative du Pôle international de ressources de Limoges et du Limousin pour l’histoire du monde du travail et de l’économie sociale (PR2L). Cette association limousine rassemble des historiens, des militants de l’économie sociale et des syndicats partageant un souci de mise en valeur des expériences d’économie sociale.