L’innovation et l’économie sociale au cœur du modèle québécois. Entretiens avec Benoît Lévesque
Marie J. Bouchard, Presses de l’Université du Québec, 374 pages
Marie J. Bouchard, Presses de l’Université du Québec, 374 pages
Le premier numéro de la Revue des études coopératives (REC), daté d’octobre-décembre 1921, s’ouvre sur une Lettre à nos lecteurs dont les premières lignes sont les suivantes : « La Revue des études coopératives tient au moment de son apparition à exposer à ses lecteurs les raisons qui ont décidé de sa constitution et les buts qu’elle poursuit. Sans doute on voudra d’abord savoir qui nous sommes.
Une introduction au texte de Claude Vienney, 1985, « L’organisation coopérative comme instrument de politique économique », REC, n° 16(1), p. 55-64.
Au 4 e trimestre de 1985, la Revue des études coopératives, devenue depuis la Recma, publie un dossier sur « l’économie sociale dans la nouvelle donne de l’économie ». On y trouve, aux côtés des articles d’André Piatier (« Y a-t-il de nouveaux champs pour la coopération ? »), de François Sellier (« Une forme d’économie collective : l’association »), d’Albert Pasquier (« L’osmose de l’économique et de l’“autre domaine” »), de Jean Lacroix (« L’économie sociale sans profondeur ») et d’Antoine Antoni (« Pour une réflexion sur l’économie sociale »), celui de Claude Vienney intitulé « L’organisation coopérative comme instrument de politique économique ».
Commenter ce dernier texte à l’occasion de ce numéro spécial célébrant le 100 e anniversaire de la Recma est un privilège impossible à refuser, qui incite à l’humilité. En effet, Claude Vienney a eu une influence considérable. Dans la sphère de la socio-économie, il a développé un « dispositif d’analyse » (comme il le disait avec modestie) des activités, des agents et de leurs règles, dont la portée théorique a été et demeure remarquable.