Bernard Lavergne

Le consommateur, clé de voûte d’un nouvel ordre économique et politique

Une introduction au texte de Bernard Lavergne, 1936, « La rénovation des sciences sociales et de l’ordre économique par l’idée du consommateur », REC n°58 (1), p. 97-120.


Bernard Lavergne (1884-1975) est l’une des chevilles ouvrières du mouvement coopératif français au XX e siècle, et plus encore de la Revue des études coopératives (REC). Des années 1910 aux années 1960, on le retrouve dans toutes les grandes initiatives. Économiste, agrégé en droit, il fut professeur dans plusieurs universités
avant d’intégrer la chaire de coopération à l’université de Paris après la Deuxième Guerre mondiale. Il fut l’un des fondateurs de la REC et la dirigea jusqu’en 1960, soit pendant plus d’un tiers de son existence.

Numéro de revue: 
361
Année de publication: 
2021
Auteur(s): 
Maryline Filippi, David Hiez

Vers un concept unitaire du secteur coopératif

Une introduction au texte de Georges Fauquet, 1935, « Rapport sur le secteur coopératif. Essai sur la place de l’homme dans les institutions coopératives et sur la place de celles-ci dans l’économie », REC n° 54(1), p. 82-167 (p. 82-98 pour l’extrait publié).

Georges Fauquet (1873-1953), médecin de formation, coopérateur dès son plus jeune âge, est nommé inspecteur du travail en 1905, contrôleur des retraites ouvrières et paysannes en 1911, puis sous-directeur des Assurances sociales et du Travail en Alsace en 1919. En 1920, il est appelé au Bureau international du travail (BIT) par Albert Thomas, en tant que chef du bureau sur la Coopération, poste qu’il occupera pendant treize ans. À ce titre, il a été un observateur attentif des mouvements coopératifs dans différents pays, en s’appuyant sur les méthodes inductives héritées de ses études médicales. Il revisite donc les doctrines coopératives (celles de Charles Gide et de Bernard Lavergne, notamment) au regard du contexte du début du XX e siècle.

Numéro de revue: 
361
Année de publication: 
2021
Auteur(s): 
Danièle Demoustier

Démocratie libérale, régime autocratique ou pays en développement : trois contextes pour la coopération

Une introduction au texte de Diva Benevides Pinho, 1963, « La coopération en régime capitaliste et en régime socialiste », REC, n° 131(1), p. 37-47.

De 1952 à 1953, Diva Pinho a suivi le cours de Bernard Lavergne sur les institutions et les doctrines coopératives à la faculté de droit de Paris. Sans doute a-t-elle pu assister aux cours d’économie politique de Raymond Barre, d’André Marchal (systèmes et structures économiques), de M. Niveau (histoire de la pensée économique) et de Maurice Duverger (institutions politiques et droit constitutionnel). Ceci explique l’approche strictement juridique et institutionnelle de son article autour des trois mots-clés qui le structurent – coopération, régime capitaliste et régime socialiste – et qui lui permettent d’estimer qu’a priori « les institutions étatiques des pays socialistes (révolutionnaires) sont les plus adaptées au projet d’un coopérativisme intégral ». Mais sous réserve d’un inventaire minutieux des textes constitutionnels et de la modification éventuelle de « la partie proprement doctrinale du coopérativisme ».

Numéro de revue: 
361
Année de publication: 
2021
Auteur(s): 
Maurice Parodi

100 ans

À la fin de cette année 2021, la Recma aura 100 ans.
La Recma a été fondée par Charles Gide et Bernard Lavergne. La notoriété de Charles Gide dans le monde universitaire permet de réunir la signature de 200 intellectuels à la sortie du premier numéro, dans lequel Gide publie pourtant un article très virulent – « un texte pamphlétaire », dit André Chomel 1 – expliquant « pourquoi les économistes n’aiment pas la coopération ».