Base documentaire

Rapport d'activité 2011 du Conseil Supérieur de l'Economie Sociale et Solidaire - CSESS

Ce document présente l'ensemble de l'activité 2011 du Conseil, et les bilans des travaux des commissions et groupes de travail. C'est en 2006 que le Conseil supérieur de l'économie sociale a été mis en place se substituant au conseil consultatif antérieur, lequel n'avait pas été réuni depuis 2002. Créé par le décret n° 2006-151 du 13 février 2006, ce conseil était placé auprès du ministre chargé de l'emploi et de la cohésion sociale avec pour mission générale d'assurer la concertation entre les pouvoirs publics et les différents secteurs de l'économie sociale. Son action a pris appui sur 6 groupes de travail constitués le 25 janvier 2007.

Le Fonds social européen dans le cadre financier 2014- 2020: état des lieux et enjeux pour l’économie sociale

L’accès aux financements européens est un enjeu primordial pour le développement de l’économie sociale et solidaire, et ce encore plus dans un contexte marqué par des restrictions budgétaires de l’Etat et des régions. Le Think Tank Pour la Solidarité publie une note d'analyse retraçant les grandes lignes de la politique de cohésion et du Fonds social européen (FSE).

Quel potentiel de développement pour l'ESS? Par Philippe Frémeaux

Etude réalisée par Philippe Frémeaux, président de l’Institut Veblen et président de la Scop Alternatives Economiques, pour le compte de la Fondation Charles-Léopold Mayer et la Caisse des Dépôts et Consignations. 

Résumé :

1. Si la définition de l’économie sociale et solidaire (ESS) demeure encore l’objet de débats, la notion a acquis une réelle reconnaissance dans l’espace public au cours des trois dernières décennies. De nombreuses villes, communautés d’agglomération, départements et régions ont un élu en charge du développement de l’ESS, et soutiennent activement des structures destinées à y concourir. S’il n’existe plus de structure équivalente au sein du gouvernement, l’Etat ne s’en désintéresse pas non plus, comme l’ont prouvé diverses initiatives prises ces dernières années.

L’échelle des salaires est plus resserrée dans le secteur de l’économie sociale (Insee premières, fev 2012)

Pour les 2,3 millions de salariés travaillant dans le secteur de l’économie sociale, l'échelle des salaires est plus resserrée que dans le privé. On y observe en effet un écart moins important entre les plus faibles et les plus hautes rémunérations. Les salariés des associations, les plus nombreux, ont globalement des revenus assez faibles, qui ne s’expliquent pas seulement par la nature des emplois et les domaines d’activité. Ils sont aussi plus souvent à temps partiel. La santé est un des rares secteurs où les salariés sont en moyenne mieux payés que dans le reste du privé, grâce notamment à certains emplois très qualifiés dans des centres de recherche. Dans les coopératives, mutuelles et fondations, les salaires sont plutôt au-dessus de la moyenne, mais la grille salariale n’en est pas moins resserrée. Parmi les explications, l’organisation de certaines coopératives et mutuelles, notamment dans le secteur bancaire et assurantiel, qui concentrent les activités les mieux rémunérées dans des filiales de droit privé. Une étude de Laurent Bisault, direction régionale de Midi-Pyrénées, Insee

Circuits de proximité à dimension sociale en Agriculture Biologique

La Fédération natioale de l'agriculture biologique (Fnab) vient de publier un recueil d’expériences innovantes, 13 expériences et 11 fiches de capitalisation pour comprendre comment les citoyens, les producteurs et consommateurs créent sur le terrain une autre économie solidaire de l'alimentation... Avec le soutien de la Direction générale de l’alimentation du MAAPRAT et dans le cadre du Programme nationale de l’alimentation, la FNAB a réalisé en 2011 un recueil d'expériences de circuits courts à dimension sociale (hors restauration collective). 

Québec: "Coopératives, action communautaire autonome et économie sociale: des dynamiques distinctes", par Louis Favreau

C’est pendant la conférence internationale organisée par le mouvement coopératif (sous la coordination du CQCM) en 2010 que j’ai été interpelé par un dirigeant de la CDEC de Québec qui me demandait pourquoi je n’utilisais pas dans ma présentation l’expression « entreprises d’économie sociale » pour parler des coopératives.

Trois fois plus de coopérateurs que d'actionnaires dans le monde. Une étude de co-operatives UK

Co-operatives UK publie une intéressante étude "Members and shareholders across the world". Selon l'étude, le monde compterait 328 millions d'actionnaires contre plus d'un milliard de membre d'entreprises coopératives. L'Europe, et particulièrement l'Irlande, la Finlande et l'Autriche, affiche un ratio positif membres/actionnaires, même si l'Inde, la Chine et les Etats-Unis d'Amérique comptent le plus de membres en chiffres absoluss. En Afrique, une personne sur treize est un membre d'une coopérative.

Les 100 1ères coopératives françaises ont créé 76 000 emplois en deux ans. Panorama sectoriel de Coop FR

A l'occasion de son (très réussi) changement d'identité visuellle, Coop FR (ex-Groupement de la coopération) vient de mettre à jour son Top 100. Le chiffre d'affaires des 100 plus grandes coopératives tricolores a progressé de 4% entre 2008 et 2010 pour atteindre 188 milliards d'euros malgré la crise. Ces sociétés ont continué de créer des emplois.

6e cahier de l'économie sociale: Les contributions des coopératives à une économie plurielle /Co-operatives contributions to a plural economy


LES CONTRIBUTIONS DES COOPÉRATIVES
À UNE ÉCONOMIE PLURIELLE

La Recma est heureuse d'annoncer à l'occasion de l'année internationale des coopératives la sortie de son 6e cahier de l'économie sociale, Les contributions des coopératives à une économie plurielle, sous la direction de Jérôme Blanc et Denis Colongo, avec la collaboration de Jesse Bryant, Jean-François Draperi, Jordane Legleye et Patricia Toucas-Truyen.  Les coopératives participent à la pluralité économique de plusieurs façons. Elles rompent la dualité lucratif-public ; elles mettent l’accent sur la dimension collective de l’entrepreneuriat ; elles sont ellesmêmes plurielles du fait de la grande variété de leurs formes, que vient renforcer une dynamique continue d’innovations organisationnelles ; enfin, elles sont fréquemment partie prenante de dynamiques de développement local où une pluralité d’acteurs intervient dans des objectifs euxmêmes pluriels et irréductibles au seul motif de profit. Les écueils ne sont cependant jamais loin : mécompréhension politique, banalisation par alignement sur les concurrents non coopératifs et formes d’opportunisme individuel font de ces éléments vifs de la pluralité économique des espaces d’utopies pratiques. La coopération n’est pas seulement une conception de l’entreprise : elle porte aussi une conception de l’économie fondée sur le respect de l’être humain et sur la volonté de vivre ensemble et d’agir ensemble.