Base documentaire

L’économie sociale et solidaire dans l’enseignement supérieur

L’Observatoire national de l'économie sociale et solidaire porté par le Conseil national des Chambres régionales de l'économie sociale et solidaire (CNCRES) publie aujourd’hui sa nouvelle étude sur les « Formations en économie sociale et solidaire au sein de l’enseignement supérieur et insertion professionnelle ». S’appuyant sur un recensement inédit comptabilisant 72 formations diplomantes et transversales dédiées à l’économie sociale et solidaire (ESS) à travers toute la France, cette étude présente un recueil qualifié de ces formations, mais également l’analyse de leur évolution et du taux d’insertion professionnelle des étudiants issus de ces formations (sur la base de 16 formations enquêtées), afin de vérifier l’adéquation entre ces formations en ESS et les besoins à venir dans les entreprises du secteur face au vieillissement des salariés notamment.

 

Accompagner le développement de l’économie solidaire sur les territoires (PACA)

Dans un contexte où l’Économie Solidaire devient une perspective concrète pour le développement des territoires, des politiques publiques et des réseaux d’accompagnement se développent pour répondre à cet enjeux. A travers ce guide, les animateurs-trices du réseau des Pôles d’Initiatives Locales d’Economie Solidaire en région Provence Alpes Côte d’Azur souhaitent partager leurs approches, savoirs, méthodes et outils avec tous ceux qui, de près ou de loin, sont concernés, souhaitent inscrire une activité dans une démarche d’économie solidaire ou s’impliquer dans le développement d’une économie replaçant l’Homme au centre des échanges.

La responsabilité sociétale des entreprises d'ESS et développement durable (Cress Pays de Loire)

L’observatoire de l’Economie Sociale et Solidaire des Pays de la Loire a souhaité travailler sur le secteur du tourisme associatif à vocation sociale, en collaboration étroite avec l’Union Nationale des Associations de Tourisme des Pays de la Loire. Cette étude s’inscrit dans la continuité des travaux menés par l’Observatoire de l’ESS sur la Responsabilité Sociétale des Organisations de l’ESS.

Le tiers secteur allemand en plein essor: comparaison germano-française

En Allemagne, les autorités publiques, les chercheurs, et les entreprises sociales elles-mêmes, n’ont que trop peu conscience de leur appartenance au tiers secteur. En effet, les difficultés commencent dès la recherche d’un terme équivalent à « économie sociale et solidaire », « tiers secteur » ou « secteur non-lucratif », qui n’ont pas d’équivalent direct (reconnu) en Allemagne.  Pourtant, le tiers secteur y est très étendu et son importance s’amplifie constamment. Il est donc temps d’observer de plus près le tiers secteur allemand, en comparant son développement historique, son ancrage juridique et la situation actuelle avec celle de son voisin français, où l’économie sociale et solidaire existe de longue date et est ancrée dans les discussions politiques, constituant un panorama très différent de la situation outre-Rhin. 

Cadre conceptuel pour définir la population statistique de l’économie sociale au Québec (Chaire du Canada en économie sociale)

Marie J. Bouchard, Paulo Cruz Filho, Martin St-Denis (décembre 2011).

L’objectif du cadre conceptuel est de fournir des concepts et des définitions pour guider la collecte de données et la production de statistiques cohérentes et comparables sur l’économie sociale québécoise. L’objectif est aussi de contribuer au développement de la recherche analytique sur l’économie sociale en identifiant des indicateurs pertinents pour la décrire quantitativement. Le cadre conceptuel doit être à la fois assez général pour témoigner de l’appartenance de l’économie sociale à un mouvement international, et assez particulier pour bien refléter son originalité québécoise. Dans ce document, nous employons le terme économie sociale dans une définition large et inclusive, couvrant les domaines de l’économie sociale coopérative, mutualiste et sans but lucratif ainsi que l’action communautaire et l’action communautaire autonome, tels que généralement reconnus au Québec.

"Pratiques du don. La philanthropie en France et aux États-Unis", La Vie des idées

On a longtemps opposé les modèles de philanthropie français et américain. Pour les quatre chercheurs (Anne Bory, MCF en sociologie à Paris I ; Nicolas Guilhot, CNRS; Sabine Rozier, MCF science politique à Paris Dauphine; Olivier Zunz, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Virginie) conviés à débattre par la Vie des idées, cette opposition, trop rapidement ramenée à celle entre marché et État, ne tient plus. La France, comme les États-Unis, a encouragé, certes selon une chronologie décalée et conformément à des motivations différentes, la philanthropie privée, que celle-ci prenne la forme du don, du volontariat ou du bénévolat. Aujourd’hui, la puissance publique n’a plus le monopole de l’intérêt général, et les différences entre logiques philanthropiques, entrepreneuriales et gouvernementales tendent à s’estomper.

Les stratégies des coopératives agricoles européennes à l’international Quelles perspectives à l’horizon 2015 ? étude Eurostaf

Les coopératives agricoles françaises sont les plus nombreuses et les plus dynamiques dans le top 30 européen mais ne sont pas les plus importantes.  Avec 8 coopératives (InVivo, Sodiaal, Terrena, Tereos, Champagne Céréales, Agrial, Axereal, Triskalia) dans le top 30 européen en 2010, la Coopération Agricole française est bien représentée et se positionne devant l’Allemagne qui a 6 représentants. 

Entreprises sociales & territoires: une réponse adaptée aux enjeux sociétaux

Les entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire, au-delà de leur activité de production de biens et/ou services, poursuivent deux objectifs prioritaires : avoir une finalité sociale, sociétale ou environnementale et être créatrices d’emplois. À lucrativité limitée, elles cherchent à associer leurs parties prenantes à leur gouvernance. Par essence, les entreprises sociales représentent une réponse possible aux enjeux sociétaux d’aujourd’hui et de demain. Les collectivités locales et territoriales peuvent ainsi trouver dans ces entreprises une solution à leur problématique d’accompagnement de leurs citoyens.En favorisant la création d’entreprises sociales sur leur territoire, en étant partie prenante, les collectivités peuvent permettre de démultiplier leur impact au bénéfice de leurs usagers. En effet, l’entrepreneuriat social nécessite de maîtriser et conjuguer des compétences économiques, sociales et politiques. Un accompagnement spécifique pour la création d’entreprises sociales, qu’il soit individuel, auprès de l’entrepreneur social, ou collectif, s’avère donc nécessaire afin de mener à bien ces projets et de leur permettre de se pérenniser.

Panorama de l'ESS en Martinique

En 2009, en Martinique, 10 900 salariés travaillent dans l’économie sociale et solidaire. Parmi eux, huit sur dix relèvent du milieu associatif, fortement représenté dans les secteurs de l’éducation et de l’action sociale. L’économie sociale et solidaire est un secteur très féminisé, près de 70 % des salariés sont des femmes.