Base documentaire

Proposition de définition de "l'entreprise sociale" par la Commission européenne

Le 6 octobre 2011, la commission européenne a proposé un "règlement du Parlement européen et du Conseil établissant un programme de l'UE pour le changement social et l'innovation sociale" dont un des objectifs vise à "stimuler l’emploi et l’inclusion sociale en augmentant la disponibilité et l’accessibilité du microfinancement pour les groupes vulnérables et les microentreprises et en améliorant l’accès au financement pour les entreprises sociales".

Revue Coopoint, volume 10, 2011 : la coopération québécoise

La 11e édition de la revue annuelle de la coopération québécoise, Coopoint, est maintenant disponible. Sous le thème « Année internationale des coopératives – 2012 : les valeurs et les principes coopératifs à l'échelle mondiale », la revue est produite par la Zone de coopération, soit le regroupement des CDR de Montréal-Laval, Lanaudière et Outaouais-Laurentides.

Six systèmes nationaux d'économie sociale : Afrique du Sud, Canada, Brésil, Mali, Espagne, Bolivie

(Reprise du blog de notre ami Philippe Kaminski, qui était au Fiess en octobre 2011)

Les équipes chargées des travaux préparatoires au FIESS ont préparé, en sus des cinq rapports de recherche mis en ligne hier, une série de documents par pays, véritables états des lieux nationaux de l'Économie Sociale et de son environnement institutionnel.

L'ESS interpelle les candidats à la présidentielle de 2012: "L'urgence d'une autre économie"

Le comité de pilotage des Etats Généraux de l’ESS, dans le cadre des campagnes électorales en 2012, a proposé un texte d'interpellation des candidats à la présidentielle, signé par une  soixantaine d’organisations de l'ESS.  Partant du constat qu’ « une autre voie est possible et réaliste, permettant une transition écologique et sociale pour une autre économie fondée sur la solidarité », les organisations signataires demandent aux politiques, décideurs citoyens, d’intégrer dans leur réflexion l’ensemble des propositions formulées dans ce texte, notamment sur le système financier, « en le mettant d’abord au service des entreprises et des particuliers ».

On ne peut que se réjouir de cette adresse de la part d’une ESS relativement peu coutumière de ce type d’interpellation publique. Même si la mise dos à dos du « marché » et de l’« Etat » revient à se couper doublement l’herbe sous le pied. D’une part, en s’interdisant des alliances avec les acteurs marchands non capitalistes ; d’une part, en ne prenant pas clairement la défense des services, de l’économie publique, car on se prépare ainsi « un champ de ruines » (Roger Sue) sur lequel rien de bon ne prospérera. Jordane Legleye

Les coopératives agricoles françaises renforcent leur position en Europe

Selon l'étude de PwC dédiée aux coopératives agricoles en Europe, les groupes coopératifs agricoles français sont devenus des acteurs majeurs du secteur agro-alimentaire européen. Avec huit coopératives dans le top 20 européen des coopératives agricoles, la France devient le pays le plus représenté au sein de ce classement. Particulièrement actives dans leur développement, les coopératives françaises se distinguent par leur caractère polyvalent et se heurtent à la concurrence internationale des coopératives spécialisées en Europe. Les tendances de consolidation et d'internationalisation s'accélèrent et incitent les coopératives à clarifier leurs choix stratégiques pour accélérer leur développement. Ces choix portent des dimensions financière, humaine, technique et managériale. 

Le rôle des sociétés mutuelles au XXIe siècle, étude du Parlement européen

Les mutuelles dans l’Union européenne et leur rôle en matière de protection sociale. Synthèse de l'étude

 

Les sociétés mutuelles sont des groupes volontaires de personnes (physiques et morales)
qui se proposent avant tout de répondre aux besoins de leurs membres plutôt qu’obtenir un
retour sur investissement. Elles fonctionnent selon le principe de la solidarité entre
membres, lesquels participent à la gestion de la société. Avec les coopératives, les
fondations et les associations, les mutuelles sont l’une des composantes principales de
l’économie sociale, ou troisième secteur, de l’Union européenne.
Dans de nombreux pays européens, les sociétés mutuelles ont une longue histoire et
remontent au Moyen Âge. Elles se sont diffusées au XIXe et au début du XXe siècle, servant
de filet de sécurité aux travailleurs industriels et autres groupes socio-professionnels, qui
par ce moyen rassemblaient des fonds pour se protéger des risques sociaux et
patrimoniaux, et elles peuvent être considérées comme les prédécesseurs de l’Étatprovidence
moderne.
Les réformes majeures entraînant la création des systèmes obligatoires de protection
sociale après la Seconde Guerre mondiale ont diversifié le rôle joué par les mutuelles dans
la société européenne. Dans la plupart des cas, les sociétés mutuelles ont endossé une
nouvelle fonction, en mettant en place des régimes volontaires d’assurance maladie et en
conservant ou en renforçant leurs activités liées à d’autres types de couvertures de risques
(comme l’assurance véhicule). Les mutuelles continuent de jouer un rôle essentiel dans de
nombreux États membres de l’Union européenne. Dans les nouveaux États membres de
l’UE, autrefois soumis à des régimes communistes, les sociétés mutuelles qui existaient
avant la Seconde Guerre mondiale ont été supprimées et ne sont, dans la plupart des pays,
pas encore réapparues depuis la chute du communisme.
En Europe, on retrouve essentiellement deux sortes de sociétés mutuelles, à savoir les
«organismes de prévoyance et de secours» et les «sociétés d’assurance mutuelle». Les
dernières sont des compagnies d’assurance organisées et gérées selon le principe de la
mutualité qui peuvent couvrir tous types de risques patrimoniaux et de risques de la vie,
tandis que les premières fournissent une couverture sociale supplémentaire, complémentaire,
ou bien s'intégrant dans le système obligatoire de protection sociale, et elles gèrent, dans
certains cas, leurs propres infrastructures (comme des hôpitaux et des pharmacies). Dans la
plupart des États membres, la législation prévoit que seuls certains types d’activités peuvent
être exercés par les sociétés mutuelles. Les organismes de prévoyance et de secours existent
surtout dans les pays européens occidentaux et méridionaux, alors qu’on retrouve des
sociétés d’assurance mutuelle dans la plupart des États membres. Au Royaume-Uni et en
Irlande, il existe des sociétés mutuelles qui ne rentrent pas dans ces deux catégories
principales (telles que les associations de logement et de supporters de football, mais surtout
des mutuelles actives dans le secteur du crédit). Les sociétés mutuelles n’existent pas à
Chypre, en République tchèque, en Estonie, en Lituanie et en Slovaquie.
Les principales caractéristiques des mutuelles, telles que décrites ci-dessus, sont
généralement communes dans toute l’Europe. Toutefois, les différences entre les États
membres de l’Union sont marquées. Les éléments par lesquels d'habitude les mutuelles se
différencient d'autres types d’organisations (à savoir, le lien entre le fait d’être membre et
celui d’être assuré, le principe d’un vote par personne et l’absence d’actions) ne se retrouvent
pas dans tous les États membres. Par conséquent, le concept de "société mutuelle" peut être
interprété largement en Europe et il arrive que des organisations définies dans différents
pays comme des mutuelles aient peu de points communs entre elles.

Les sociétés mutuelles sont des groupes volontaires de personnes (physiques et morales) qui se proposent avant tout de répondre aux besoins de leurs membres plutôt qu’obtenir un retour sur investissement. Elles fonctionnent selon le principe de la solidarité entremembres, lesquels participent à la gestion de la société. Avec les coopératives, les fondations et les associations, les mutuelles sont l’une des composantes principales de l’économie sociale, ou troisième secteur, de l’Union européenne. Dans de nombreux pays européens, les sociétés mutuelles ont une longue histoire etremontent au Moyen Âge. Elles se sont diffusées au XIXe et au début du XXe siècle, servant de filet de sécurité aux travailleurs industriels et autres groupes socio-professionnels, quipar ce moyen rassemblaient des fonds pour se protéger des risques sociaux etpatrimoniaux, et elles peuvent être considérées comme les prédécesseurs de l’État providence moderne.

Guide des métiers de l'USGERES

L'USGERES vient de publier, en partenariat avec Pôle Emploi, un guide des métiers et des parcours professionnels, avec pour objectifs de valoriser divers métiers de l'ESS auprès des demandeurs d'emploi et de développer l'attractivité du secteur. Les conseillers Pôle Emploi seront ainsi sensibilisés aux filières de l'ESS.

Ce guide présente les 12 branches professionnelles fédérés par l'USGERES et 70 métiers que l'on retrouve au sein de ses branches. Travail d'importance et d'une utilité incontestable, les coopérateurs s'étonneront toutefois d'y trouver une présentation des seules "entreprises participatives" (les Scop) en lieu et place des 12 familles coopératives existantes (agricoles, transports, artisans, commerçants, bancaires, maritime, consommateur, HLM, scolaires, copropriété coopératives et Scop-Scic).

ESS : 1 salarié sur 4 à la retraite d'ici 2020

Enfin, si l'âge de la retraite ne passe d'ici là à 72 ans avec 50 ans de cotisation... L’Observatoire national de l’économie sociale et solidaire porté par le Conseil national des Chambres régionales de l’économie sociale et solidaire (CNCRES) publie, grâce au soutien de l’Association des Régions de France, la Caisse des Dépôts, la Mutuelle CHORUM et la Fondation Crédit Coopératif,  une étude sur les « départs en retraite de

Etude de Recherches et solidarités : tassement des créations d'association et de l'emploi associatif, évolution du profil des bénévoles

R&S confirme un tassement des créations d’associations : le bilan 2010-2011, arrêté fin août (66.500) marque une nouvelle baisse du nombre de créations (- 3,5%), consécutive à la diminution constatée (- 6%) en 2009-2010.

L’économie sociale méditerranéenne en chiffres

Le Réseau euroméditerranéen de l’économie sociale (Esmed), né en 2000 de l’initiative conjointe des principales organisations représentatives de l’économie sociale d’Espagne, de France, de Grèce, d’Italie et du Portugal, s’est ouvert en 2004 au Maroc et à la Tunisie (soit 400 000 entreprises, 6,2 millions d’emplois et 134 millions de personnes associées) et travaille en étroite collaboration avec l’Algérie