Base documentaire

Guide sur les achats publics issus du commerce équitable

Parmi les achats publics responsables, ceux issus du commerce équitable tiennent une place à part, du fait notamment du nombre encore assez limité de produits et de services concernés. Mais le souhait de nombreuses collectivités publiques d’y avoir recours démontre l’intérêt grandissant de cette démarche. C’est aussi une volonté politique qui s’exprime dans cet acte éthique et solidaire. Car si la crise financière accroit les déséquilibres économiques au plan mondial, le commerce équitable participe à la régulation des échanges. L’achat public, par son effet de levier, peut grandement participer à son développement, ouvrant ainsi la voie à une réduction effective des inégalités, principalement Nord / Sud. Au cœur de la responsabilité sociétale des organisations, mise à l’honneur par le vote de la norme ISO 26000  [lire ici et les articles publiés dans la Recma sur le sujet] par 93% des pays du monde, cette démarche porte totalement l’objectif du développement durable, à travers le développement économique local et de meilleures conditions de revenu et de vie pour les communautés concernées. C’est une illustration concrète de la démarche «penser global / agir local» qui fonde une action responsable et soutenable aux plans économique, social et environnemental. 20 ans après Rio de Janeiro, les objectifs du développement durable se traduisent dans les politiques publiques. Les politiques d’achat ne peuvent les ignorer. Face aux interrogations et, parfois, aux craintes sur l’opportunité ou la sécurité juridique des achats publics équitables, il était devenu nécessaire de donner aux acheteurs publics des indications sur la démarche à suivre. Car concilier les principes de la commande publique et ceux du commerce équitable mérite un peu d’attention et de précision.

Décentralisation, réforme de l’Etat: les associations concernées?

30 ans après les premières lois de décentralisation, où en est-on? Quel lien entre décentralisation et modernisation de l’Etat? Quelle place pour les associations dans la réforme à venir? Autant de questions qui méritent un approfondissement pour mieux comprendre les enjeux qui se profilent dans la réforme en discussion. Dossier complet de la Conférence permanente des coordinations associatives.

30 ans de monnaies sociales et complémentaires. Thirty Years of Community and Complementary Currencies

Bringing together 17 new research papers from around the world, this special issue celebrates thirty years of community and complementary currencies, and assesses their impacts, potential and challenges. Edited by Jerome Blanc (voir les articles publiés dans le numéro 324 Recma à l'occasion de ce colloque organisé à Lyon les 16 et 17 février 2011)

Coopérative, une entreprise socialement responsable? Par Pierre Liret

Depuis le déclenchement de la crise financière de 2008 et de la crise économique qui s’en est suivie, le modèle coopératif suscite un nouvel intérêt des pouvoirs publics, des décideurs et de l’opinion. Orienté sur le service aux membres et non sur la rémunération du capital, ancré territorialement, ce modèle apparaît comme un garde-fou aux excès du capitalisme financier et porteur de bien des vertus. Elle est même souvent présentée, y compris par ses propres ambassadeurs, comme l’entreprise du développement durable et à tout le moins, une forme d’entreprise socialement responsable et qui s’inscrit plus naturellement dans les normes de la RSE (indifféremment libellé responsabilité sociale des entreprises ou responsabilité sociale et environnementale ou encore responsabilité sociétale des entreprises).

Panorama de l’économie sociale et solidaire en Guyane

En 2009, en Guyane, 3 600 salariés travaillent dans l’économie sociale et solidaire. Parmi eux, neuf sur dix relèvent du milieu associatif, fortement représenté dans les secteurs de la santé et de l’action sociale. Dans le secteur social associatif, les rémunérations sont les plus faibles. Les emplois de l’économie sociale sont davantage féminins et à temps partiel. L’économie sociale et solidaire se distingue aussi par une surreprésentation des professions intermédiaires : 38 % soit 15 points de plus que le niveau régional et sept points de plus que la moyenne nationale. Enfin, avec 49 % des salariés de l’économie sociale et solidaire, le poids du secteur de la santé et de l’action sociale est plus faible en Guyane : quatre points de moins qu’en France métropolitaine.

Repères sur le secteur associatif sanitaire et social - Juin 2012

Les salariés du secteur associatif sanitaire et social sont au nombre de 999 306 à la fin 2011 (il ne s’agit pas d’emplois en ETP, car les temps partiels sont significatifs dans certaines composantes, notamment l’aide à domicile). Ces emplois sont percutés de manière variable par les effets d’une conjoncture qui de fait pèse différemment selon les sous-secteurs, malgré une tendance générale au resserrement des contraintes.

ESS: bilan de l'emploi en 2011, par Recherches & Solidarités

L’économie sociale, entendue sous le seul angle juridique, représente en 2011 : 200 000 établissements, 2 350 000 salariés, et une masse salariale de 51,6 milliards d’euros, dont 14% relèvent du régime agricole. Avec 2,35 millions de salariés, l’économie sociale (associations, coopératives, mutuelles et fondations) a représenté un emploi privé sur huit en 2011. Cet ensemble est principalement porté par le secteur associatif (83% des établissements et 77% des emplois). L’année 2011 marque un coup d’arrêt à la croissance continue de l’emploi dans l’économie sociale.