Actu

En 2021, La République de l’ESS fera émerger une déclaration commune

Universitaires, citoyens ou encore collectifs tels que l’Udes Hautes-Alpes, Niort collectif, ou le Campus de Gap se sont déjà inscrits sur la plateforme numérique La République de l’ESS, mise en ligne à la fin de l’année 2020. Celle-ci fait suite à la tribune publiée en mai dernier par Jérôme Saddier, président d’ESS France, « Appel à tous ceux qui font l’économie sociale et solidaire : pour que les jours d’après soient les jours heureux ! ».

L’impact éducatif du dispositif « Mon ESS à l’école »

Créé en 2015, le dispositif « Mon ESS à l’école » (encore appelé « Mon entreprise sociale et solidaire à l’école ») a permis la création de 340 entreprises d’ESS par des collégiens et lycéens entre 2016 et l’année scolaire 2019-2020. En l’espace de cinq ans, ce sont 10 000 élèves qui se sont engagés dans des projets permettant de toucher du doigt les principes, métiers et entreprises d’ESS, grâce à l’accompagnement de leurs enseignants par l’Esper (L’Économie sociale partenaire de la République).

Modifier la constitution pour reconnaître les communs ?

Alors que, le 10 décembre 2020, une proposition de révision de la Constitution était discutée au Sénat pour y intégrer la notion de bien commun, soulevant des réticences de la part d’un certain nombre de sénateurs craignant qu’une telle reconnaissance limite la liberté d’entreprendre, le séminaire de clôture d’un projet de recherche ayant duré quatre ans, « Entreprendre en communs », qui a mobilisé quatre équipes d’universitaires et de chercheurs coordonnées par Benjamin Coriat, avait permis de réfléchir à cette question, du 18 au 20 novembre.

24 études pour connaître l’impact du Covid-19 sur les structures de l’ESS

Dès les premières mesures de confinement, en mars 2020, les réseaux de l’ESS se sont mobilisés afin de mieux comprendre les différentes conséquences de cette crise inédite sur leurs adhérents. Plusieurs enquêtes ont été menées, prenant en compte des critères tels que l’évolution du chiffre d’affaires, les  perspectives de recrutement, le lien avec les bénévoles et les adhérents, les changements d’organisation interne, ou encore le recours aux aides de l’État et  l’identification de nouveaux besoins.

Découvrir des projets de recherche à l’occasion du mois de l’ESS

En 2020, le mois de l’ESS avait indéniablement une dimension numérique, en raison de son déroulement lors du second confinement. De nombreuses  initiatives ont émaillé le territoire, permettant parfois de nouer des dialogues autour de projets de recherche, comme cela a été le cas pour le Réseau de  recherche et de formation en ESS du Grand Est (Ressor Grand Est).

Les libertés associatives restreintes par la loi contre le séparatisme ?

Le projet de loi contre les séparatismes (rebaptisé « projet de loi confortant les principes républicains ») présenté mercredi 9 décembre en Conseil des ministres comporte plusieurs articles concernant directement les associations : l’article 6 conditionne l’octroi de subventions à la signature d’un « contrat d’engagement républicain » ; l’article 8 vise à imputer à une association – en tant que personne de droit moral – les agissements répréhensibles de ses  membres ; l’article 10 renforce le contrôle des structures émettant des reçus fiscaux.

Une nouvelle charte inter-associative dans les quartiers prioritaires

En complément, pour porter une attention particulière aux quartiers prioritaires des villes et aux besoins qui y sont exprimés, le Mouvement associatif  propose aux associations de ces territoires, depuis le 25 novembre 2020, de signer la Charte de coopération inter-associative. Cette charte est accompagnée  d’un guide méthodologique d’action au niveau territorial, afin que les associations s’inscrivent dans une logique de solidarité au service de l’intérêt général et  coconstruisent avec les citoyens des cadres de débats contradictoires et démocratiques.

Des aides territoriales plutôt que les dispositifs de l’État

Depuis la crise sanitaire, nombre d’associations semblent trouver les dispositifs d’État peu adaptés ou insuffisants : elles se tournent naturellement vers les aides territoriales,  plus proches de leurs spécificités. Une association sur deux prévoit désormais de solliciter un soutien de la part de sa région, de son département ou encore de son intercommunalité, alors que les prévisions pour le recours aux aides de l’État (délai de paiement et fonds de solidarité) restent stables.