L’impact éducatif du dispositif « Mon ESS à l’école »
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Créé en 2015, le dispositif « Mon ESS à l’école » (encore appelé « Mon entreprise sociale et solidaire à l’école ») a permis la création de 340 entreprises d’ESS par des collégiens et lycéens entre 2016 et l’année scolaire 2019-2020. En l’espace de cinq ans, ce sont 10 000 élèves qui se sont engagés dans des projets permettant de toucher du doigt les principes, métiers et entreprises d’ESS, grâce à l’accompagnement de leurs enseignants par l’Esper (L’Économie sociale partenaire de la République). « Nous voulons permettre aux jeunes de bénéficier d’une éducation “à et par” l’ESS : c’est le cap suivi par notre collectif, qui fédère 43 organisations d’ESS intervenant dans le champ éducatif », rappelle Thibault Sauvageon, délégué national, qui souligne : « L’Esper, créée il y a dix ans, prend le relais du Comité de coordination des œuvres mutualistes et coopératives de l’Éducation nationale (Ccomcen), lui-même né en 1972 dans le sillage du Comité de liaison des mutuelles, coopératives, associations (Clamca) pour fédérer l’ESS. Cependant, en 2010, nous avons fait le choix de centrer notre projet sur l’éducation. »
Comment apprécier plus finement les effets du dispositif « Mon ESS à l’école » ? Une étude d’impact a été réalisée auprès de 174 élèves et 37 enseignants de l’année 2019-2020. Il en ressort les éléments suivants :
- Le dispositif assure une bonne découverte de l’ESS puisque 100 % des élèves et des enseignants ont intégré des notions telles que la lucrativité limitée et le principe « une personne, une voix », ou encore comprennent la différence entre coopératives, associations et mutuelles.
- Une fois sensibilisés au dispositif, 97 % des enseignants intègrent l’ESS dans leurs pratiques pédagogiques quotidiennes, par exemple en prenant l’avis de leurs élèves plus souvent, en organisant des assemblées générales avec eux, ou encore en valorisant la coopération.
- 98 % des élèves veulent aider les autres, qu’il s’agisse d’entraide entre camarades ou d’un investissement auprès d’associations de solidarité (Secours populaire ou Restos du cœur).
- 62 % des collégiens et lycéens veulent faire leur stage dans l’ESS.
« Le dispositif permet un apprentissage par la pratique, les élèves comprennent que l’intérêt général et le bien commun passent par la prise de décision collective », souligne Célia Attabary, chargée de mission. Parmi les entreprises créées et les projets menés à bien en 2019- 2020, notons l’alimentation, le développement durable et l’écologie avec « un jardin potager dans le lycée » ; la solidarité, la collecte et le partage avec « une coopérative de réparation et vente de vélos » ; le lien social avec « des cosmétiques maisons pour financer des associations d’accueil de victimes de violence » ; ou encore la solidarité internationale avec « une association basée sur l’artisanat du monde ».
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