24 études pour connaître l’impact du Covid-19 sur les structures de l’ESS
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Dès les premières mesures de confinement, en mars 2020, les réseaux de l’ESS se sont mobilisés afin de mieux comprendre les différentes conséquences de cette crise inédite sur leurs adhérents. Plusieurs enquêtes ont été menées, prenant en compte des critères tels que l’évolution du chiffre d’affaires, les perspectives de recrutement, le lien avec les bénévoles et les adhérents, les changements d’organisation interne, ou encore le recours aux aides de l’État et l’identification de nouveaux besoins. Sur son site, ESS France présente la liste des 24 enquêtes nationales et européennes recensées par l’Observatoire national de l’ESS, ainsi que les résultats déjà disponibles. On découvre ainsi que 80 % des tiers-lieux font état d’un risque réel de fermeture à court ou moyen terme à la suite du premier confinement. Si les 2 000 tiers-lieux estiment à 111,5 millions d’euros la perte globale de chiffre d’affaires sur l’année 2020, elles sont 9 sur 10 à s’être mobilisées dans des actions de solidarité : solidarité numérique, aide aux personnes âgées, relais alimentaires, sans oublier les fablabs et makerspaces qui se sont organisés pour prototyper et fabriquer du matériel médical d’urgence (400 tiers-lieux et 30 000 makers mobilisés). Une autre étude révèle que 87 % des centres sociaux (soit 1 118 structures) sont restés actifs lors du premier confinement, en maintenant le présentiel au moins de manière partielle, et tout en développant de nouvelles actions d’entraide comme l’aide alimentaire et le portage des courses à domicile, ainsi que l’appui à l’accès aux droits. L’importance de la Fédération des centres sociaux et socio-culturels de France (FCSF), dont le travail en réseau s’est révélé essentiel pour mutualiser des ressources et trouver des solutions aux difficultés rencontrées, est soulignée par les répondants.
Pour avoir une vue d’ensemble des études et résultats : https://ess-france.org/fr/ressources/covid-19-les-enquetes-des-reseaux-d...
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