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Le 8 mars 2023 s’est tenu, au 101 rue de Grenelle, siège du Secrétariat d’Etat en charge de l'Economie sociale et solidaire et de la Vie associative, les premiers Trophées des femmes de l’ESS. La création de ces nouveaux trophées est l’occasion de mettre en lumière celles qui se mobilisent dans les organisations de l’ESS et participent par leurs actions à la vie politique et économique. C’est aussi le moment de faire le bilan sur la place des femmes dans l’ESS et de questionner l’exemplarité des pratiques.

Les mutuelles régies par le Code de la mutualité font trop rarement l’objet d’études académiques, de recherches ou de projets universitaires, comme en témoigne le nombre limité d’articles parus au cours des dernières années.

Le 28 février dernier, ESS France a remis à Marlène Schiappa son rapport sur « Les CRESS au service du développement de l’ESS ». Soulignant le rôle pivot des CRESS dans la vie économique des territoires et une situation financière globalement à l’équilibre, il y est aussi question de la fragilité de leur modèle économique pour mettre en œuvre pour remplir les cinq missions qui leur ont été confiées par la loi de 2014. En clair, l’État ne donne pas aux CRESS les moyens d’assurer les missions qu’il leur confie.

Marcel Hipszman (ancien adjoint du délégué à l’ESS) et Frédéric Rizolet (criminologue et président de CRIM’HALT) ont publié le 25 janvier dans l’hebdomadaire Marianne une tribune intitulée « La lutte contre le crime organisé, c’est l’affaire de tous ». S’appuyant sur l’exemple italien d’une véritable mobilisation citoyenne, les auteurs de cette tribune, signée par treize autres personnalités issues de la nébuleuse ESS, soutiennent l’idée que « la société civile a un rôle indispensable à jouer dans la lutte contre le crime organisé ».