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La nomination de Marlène Schiappa, comme secrétaire d’État, est-elle une opportunité pour l’ESS ?

La création d’un secrétariat d’État dédié spécifiquement à l’économie sociale et solidaire est en soi un événement, car il y a de nombreuses années que cette fonction n’avait pas été attribuée à titre de charge principale à un ministre ou un secrétaire d’État. Mais derrière cette satisfaction juridique, il faut se poser la question plus générale de l’apport dans le passé des vingt secrétaires d’État ou ministres délégués qui ont été, plus ou moins, chargés de cette fonction depuis 1981.

Nouveaux défis, nouvel intérêt : les jeunes retrouvent les coopératives

Du 13 au 15 juillet se tenait à Athènes la conférence annuelle du comité de recherche de l’Alliance Coopérative Internationale (ACI) sous le titre de « Rethinking co-operatives : From local to global and from the past to the future ». La joie de se retrouver en chair et en os pour la première fois en trois ans, la situation sanitaire le permettant enfin, marquait cette édition des dites conférences. L’hospitalité des hôtes grecs redoublait la joie.

La feuille de route de Marlène Schiappa face aux attentes de l’ESS

Olivia Grégoire ayant été nommée ministre déléguée aux PME, au Commerce, à l’Artisanat et au Tourisme (à la satisfaction de la Fédération du Commerce coopératif et associé), Marlène Schiappa devient l’interlocutrice gouvernementale de l’ESS de par sa nomination au poste de secrétaire d’État auprès de la Première ministre chargée de l’économie sociale et solidaire et de la vie associative, deux secteurs relevant respectivement de la responsabilité du ministre de l’Économie et des Finances, et du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse dans le précéden

L’ESS au sein des quartier défavorisés de la politique de la ville

L’Observatoire national de l’ESS, en partenariat avec l’Agence Nationale pour la Cohésion des Territoires, livre une étude sur le rôle de l’économie sociale et solidaire au sein des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). On y découvre que dans ces quartiers socialement défavorisés, l’ESS représente 17 % des emplois, contre 10,4 % au niveau national.
L’écart le plus important entre ces quartiers et les autres territoires est la représentation de l’ESS dans les Arts et Spectacles, soit 66,1 % contre 31,1 % pour la moyenne nationale.