De nouveaux usages pour les monnaies locales depuis Covid-19 ?
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Plusieurs monnaies locales complémentaires citoyennes (MLCC) bretonnes ont décidé de s’unir, tout en conservant leur identité propre, afin de pouvoir être utilisées dans tous les bassins de vie de la région par l’ensemble des acteurs économiques adhérant à l’une ou l’autre d’entre elles. Cette charte fédératrice de douze monnaies locales, qui représentaient en 2020 l’équivalent de 300 000 euros en circulation dans la Bretagne historique (Bretagne et Loire-Atlantique) et étaient utilisées par 6 000 acteurs économiques (dont 1 000 entreprises adhérentes), constitue à la fois une convergence et une nouveauté.
D’autres usages et initiatives innovantes témoignent d’un regain d’intérêt pour les MLCC dans le contexte créé par la crise sanitaire et économique due à la pandémie de Covid-19. Ainsi, certaines entreprises ont commencé à verser le salaire de leurs employés partiellement en Heol, la monnaie locale du pays de Brest, avec leur accord, bien sûr. Fin 2020, il était possible d’acheter des enveloppes cadeaux de 22, 29, 44 ou 56 Bizh pour Noël, ces montants correspondant au numéro des départements où elles étaient vendues. Des sommes qui pouvaient ensuite être dépensées dans les commerces locaux adhérents. Dans le Pas-de-Calais, la mairie d’une commune de 5 000 habitants, Saint-Pol-sur-Ternoise, s’est investie dans ce dispositif début décembre, avec pour double objectif d’offrir du pouvoir d’achat aux habitants et de soutenir les 70 commerces de la ville acceptant ce mode de paiement. Les familles ont reçu dans leur boîte aux lettres deux billets d’une valeur de 5 polopolos chacun, ce qui représente 10 euros en tout. Les habitants de la commune et ceux des villages alentour avaient également la possibilité d’acheter des polopolos à moitié prix, et 16 000 bons d’une valeur faciale de 5 polopolos ont été vendus en quelques semaines avant les fêtes de fin d’année. Face au succès, il est prévu d’étendre cette monnaie locale aux restaurants et aux cafés dès leur réouverture. Une monnaie locale « hélicoptère » pour irriguer de façon responsable et vertueuse l’économie du territoire, en quelque sorte.
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