Article Recma

LES COOPÉRATIVES AU MAROC : ENJEUX ET ÉVOLUTIONS

A travers leurs valeurs de démocratie, de solidarité, de partage et d’entraide, les coopératives jouent un rôle de plus en plus important dans le développement économique et social du Maroc. Leur attractivité croît surtout depuis 2005, année du lancement de l’Initiative nationale du développement humain (INDH) encourageant la création et la pérennisation des structures de l’économie sociale et solidaire.

LES COOPÉRATIVES AU MAROC : ENJEUX ET ÉVOLUTIONS

A travers leurs valeurs de démocratie, de solidarité, de partage et d’entraide, les coopératives jouent un rôle de plus en plus important dans le développement économique et social du Maroc. Leur attractivité croît surtout depuis 2005, année du lancement de l’Initiative nationale du développement humain (INDH) encourageant la création et la pérennisation des structures de l’économie sociale et solidaire. La présente contribution traite des enjeux de l’entrepreneuriat coopératif, examine les appuis institutionnel et fiscal offerts par l’Etat marocain aux coopératives et présente enfin le poids économique et social des coopératives dans l’économie marocaine.

 

Numéro de revue: 
322
Année de publication: 
2011
Fichier attachéTaille
PDF icon recma322_023026.pdf363.29 Ko
Auteur(s): 
Saïd Ahrouch

SYNDICALISME ET ESS : L’EXPÉRIENCE QUÉBÉCOISE

Les syndicats de travailleurs du Québec soutiennent l’économie sociale et solidaire (ESS). Ils ont créé des fonds d’investissement et des caisses d’épargne et de crédit. Une organisation syndicale en particulier, la Confédération des syndicats nationaux (CSN), a été à l’avant-garde de ces activités. L’auteur, militant à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) au niveau local, régional et national de 1968 à 1994, aborde ici la question du rôle des syndicats dans le renforcement de l’économie solidaire.

SYNDICALISME ET ESS : L’EXPÉRIENCE QUÉBÉCOISE

Les syndicats de travailleurs du Québec soutiennent l’économie sociale et solidaire (ESS). Ils ont créé des fonds d’investissement et des caisses d’épargne et de crédit. Une organisation syndicale en particulier, la Confédération des syndicats nationaux (CSN), a été à l’avant-garde de ces activités. L’auteur, militant à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) au niveau local, régional et national de 1968 à 1994, aborde ici la question du rôle des syndicats dans le renforcement de l’économie solidaire.

Numéro de revue: 
322
Année de publication: 
2011
Fichier attachéTaille
PDF icon recma322_016022.pdf371.21 Ko
Auteur(s): 
Yvon Poirier

Evolution passée et récente des villages coopératifs en Israël. Par Zvi Galor et Michaël Sofer

Durant la période ottomane, ont eu lieu des tentatives d’établissement de villages coopératifs, tels que les Mochavim des Poalim (ouvriers). Bien qu’elles se soient soldées par des échecs, ces expérimentations ont inspiré Eliézer Wilkansky et Eliézer Yaffé, les deux initiateurs du Mochav Ovdim fondé en 1921, dans la vallée de Jezréel. Il existe aujourd’hui 400 Mochavim, regroupant 254 300 habitants, assurant l’indépendance agricole du pays et exportant largement hors de ses frontières.

Aux entreprenants associés La coopérative d’activité et d’emploi, d'Elisabeth Bost

Elisabeth Bost. Editions Repas, 2011, 206 p.

Les coopératives d’activité et d’emploi (CAE) constituent une nouvelle expérience coopérative qui marque par son dynamisme et son caractère innovant dans la création d’activité. Outre leur mérite propre, elles présentent encore celui, plus subtil, d’attester la vitalité d’un modèle qui dans les autres familles se caractérise davantage par sa banalisation. Dans l’ouvrage qu’elle leur consacre, Elisabeth Bost, la principale initiatrice de cette expérience, nous offre tout à la fois une présentation de ses spécificités, de l’histoire de son émergence et de ses possibles orientations. La collection des Editions Repas s’enrichit ainsi d’un nouvel élément qui s’y inscrit parfaitement. Le propos de l’auteur est précédé d’une préface de Hugues Sybille et d’une postface de Jean-François Draperi, deux recommandations de poids.

Les territoires des finances solidaires, une analyse régionale en Bretagne et dans les Pays de la Loire, de Pascal Glémain

Glémain P. (dir.). L’Harmattan, Paris, 2010, 226 p.

L’ouvrage rend compte des résultats d’un programme de recherche pour l’innovation sociale et le développement de l’économie sociale et solidaire. Pour entrer dans sa lecture, il faut évidemment sortir de la marginalisation de l’espace dans les théories économiques, mais aussi se dégager d’une acception purement physique du territoire pour explorer ses dimensions institutionnelles, économiques et sociales. En effet, là où l’on s’attendrait à un zonage géographique pour analyser la couverture des finances solidaires en région, on découvre progressivement une démarche dynamique qui appréhende les transformations de ces fi nances dans le grand ouest de la France.

Mémoires d’un goujat, de Laurent Lasne

Laurent Lasne. Le Tiers Livre, Paris, 2011, 212 p.

Qui se souvient du Limousin Antoine Cohadon ? Du jeune « goujat » (apprenti du bâtiment) monté à Paris en 1840 au doyen respecté disparu en 1910, Laurent Lasne nous retrace l’itinéraire de ce militant injustement méconnu, eu égard à la constance de son engagement. Au cours de sa longue vie, ce maçon creusois aura été de tous les bons coups coopératifs, tout en prenant part aux grandes luttes sociales qui ont jalonné le destin des ouvriers parisiens du XIXe siècle.

COLLABORATIONS VERTUEUSES ENTRE COOPÉRATIVES ET MUNICIPALITÉS. Le cas historique de l’Emilie-Romagne après la Seconde Guerre mondiale

Dans cet article, Tito Menzani analyse les synergies historiques entre l’action politique municipale et cette forme entrepreneuriale particulière qu’est la société coopérative en Emilie-Romagne, l’un des bastions mondiaux de la coopération, de la fin de la Seconde Guerre mondiale au début des années 70. Les relations entre le monde coopératif et les administrations publiques ont été particulièrement étroites, voire exclusives, entre 1943 et 1950. Soutenue par les diverses forces politiques progressistes, et particulièrement par le Parti communiste en Emilie-Romagne, la coopération a joué un rôle de premier plan dans la reconstruction morale et matérielle du pays. Les coopératives ont contribué à la modernisation des campagnes et du commerce et à résorber la crise du logement. A partir des années 60, le mouvement coopératif n’est devenu qu’un des diff érents interlocuteurs des administrations publiques locales, avec lesquelles il a continué à partager une même volonté de justice sociale. L’auteur soutient la thèse selon laquelle cette collaboration a été un vecteur de moralisation de la vie publique dans les territoires, du fait de l’exigence éthique qui sous-tend la pratique coopérative.

Numéro de revue: 
321
Année de publication: 
2011
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PDF icon recma321_099111.pdf167.75 Ko
Auteur(s): 
Tito Menzani