Les territoires des finances solidaires, une analyse régionale en Bretagne et dans les Pays de la Loire, de Pascal Glémain
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Glémain P. (dir.). L’Harmattan, Paris, 2010, 226 p.
L’ouvrage rend compte des résultats d’un programme de recherche pour l’innovation sociale et le développement de l’économie sociale et solidaire. Pour entrer dans sa lecture, il faut évidemment sortir de la marginalisation de l’espace dans les théories économiques, mais aussi se dégager d’une acception purement physique du territoire pour explorer ses dimensions institutionnelles, économiques et sociales. En effet, là où l’on s’attendrait à un zonage géographique pour analyser la couverture des finances solidaires en région, on découvre progressivement une démarche dynamique qui appréhende les transformations de ces fi nances dans le grand ouest de la France.
Au fil du texte, on découvre ainsi que l’organisation des fi nances solidaires ne s’inscrit pas facilement dans les territoires administratifs, mais croise également les volontés politiques et les situations économiques et sociales (p. 67) dans une logique de dépassement de la « frontière- obstacle » (p. 137). On découvre ainsi, par le biais de la cartographie, la polarisation urbaine et l’attractivité « littorale » (p. 101) des finances solidaires. Mais on appréhende également, par le biais de l’analyse du profil de pauvreté de leur public, la part importante des « travailleurs pauvres » servis par ces fi nances qui fi nancent aussi, en amont du microcrédit professionnel, la mobilité vers l’emploi (p. 123). De même, le livre revient sur la manière dont le microcrédit solidaire des pays du Sud satisfait dans un premier temps les dépenses incompressibles (soudure alimentaire, santé), avant de financer les activités génératrices de revenus.
La référence au territoire revient quand le système bancaire local accompagne par des effets d’agglomération le développement économique local, comme le Crédit agricole en Bretagne. Mais dans cette région, la fi nance solidaire suit d’autres logiques plus ancrées dans les dynamiques sociales locales, confi gurant de nouveaux espaces de proximité, comme le suggère la conclusion, et inscrivant les finances solidaires dans la construction de nouveaux territoires de l’économie sociale et solidaire.
François Doligez, Iram-Université de Rennes-1
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