Médiations catholiques en Europe du Sud. Les politiques invisibles du religieux
Xavier Itçaina, 2019, 269 pages, Presses universitaires de Rennes
Xavier Itçaina, 2019, 269 pages, Presses universitaires de Rennes
Depuis sa création, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) a changé plusieurs fois de dénomination : Codevi, Livret de développement durable (LDD) puis ajout, fin 2016 (loi Sapin), du dernier terme pour soutenir la finance solidaire. Cependant, le LDDS n’était qu’à moitié solidaire, à travers le fléchage des fonds vers l’ESS par les banques et la Caisse des dépôts. Il pourra désormais l’être totalement avec l’option de partage des intérêts : après trois ans d’attente, le décret manquant a été publié le 6 décembre 2019.
20-21 juin : 10 e atelier international organisé par Euricse sur le développement de la finance coopérative et responsable. Organisé en collaboration avec l’Université de Trente (Italie), la Fédération italienne des banques coopératives de crédit (Federcasse), l’Association européenne des banques coopératives (EACB). Trente, Italie. Renseignements : conference@euricse.eu
Depuis la fin des années 1990, les banques communautaires de développement (BCD) du Brésil expérimentent une démocratisation de la finance en rendant son accès plus égalitaire et en relocalisant sa gestion à l’échelle des quartiers. Leur modèle repose sur la solidité du développement communautaire qui fait de l’auto-organisation des favelados, les habitants des favelas, la clé pour améliorer leurs conditions de vie. À partir d’une étude de cas consacrée à Banco Bem, première banque communautaire créée en 2005 en dehors de l’État du Ceará, et d’observations sur Banco Palmas, cette contribution analyse les retombées et les difficultés des pratiques de finance solidaire dans un contexte marqué par des pratiques clientélistes et une pression normalisatrice du marché.
Selon les chiffres du 15 e baromètre de la finance solidaire, publié par La Croix et l’association Finansol, la quantité d’argent investie dans les produits d’épargne solidaire au 31 décembre 2016 s’élevait à 9,8 milliards d’euros, un chiffre en hausse de 15,5 % sur un an.
Les près de soixante-dix candidats de l’édition 2015 des Grands Prix de la finance solidaire, organisés par Le Monde et Finansol, apportent un cinglant démenti à ceux qui voudraient nous faire croire que le repli sur soi est une solution, que la solidarité doit forcément se déliter en raison d’une crise économique dont on peine à voir la fin.
Cette recherche explore les raisons qui motivent la participation aux finances solidaires informelles dans le contexte de l’Amérique latine, celui du Pérou notamment, à travers la notion de capital social. Dans ce but, nous examinons le cas des associations d’épargne et de crédit rotatif (AECR), une forme de crédit tontinier fondée sur la confiance et l’information partagée. Malgré le développement et la consolidation des microfinances dans ce pays, on observe que les associations de type tontinier sont encore très utilisées. A partir d’une étude exploratoire qualitative, nos résultats suggèrent que le type de capital social mobilisé explique en partie les motifs de leur utilisation. Par ailleurs, notre analyse met en exergue les motivations sociales, moins souvent explorées dans la littérature.
L'Association Internationale des Investisseurs dans l'Economie Sociale - INAISE - et son membre péruvien la Coopérative FORTALECER ont le plaisir de vous inviter à la Conférence Internationale de la Finance Sociale et Solidaire qui se tiendra les 13 et 14 mai 2015 à Lima (Pérou), dans le centre culturel La Casona de l'Université Nationale Majeure de San Marcos.
Wiseed, 1ère plateforme en equity-crowdfunding et le Crédit Coopératif, banque coopérative engagée dans l'économie sociale et solidaire ont signé le 27 janvier, une convention de partenariat qui illustre la complémentarité forte entre deux acteurs du secteur financier : banque et plateforme de crowdfunding.
« Les financements alternatifs pour les particuliers : pour quels publics et pour quels usages ? »
Si les outils de financement alternatif existent depuis longtemps en réponse à des besoins insatisfaits, le récent succès des plateformes de financement participatif en ligne montre que l’innovation est en marche. Se développent-ils à la marge d’une offre de crédit rendue moins facilement accessible par une réglementation protectrice ? Sont-ils une réponse à de nouvelles formes de pauvreté ? Révèlent-ils l’aspiration à de nouveaux modes de consommation plus collaboratifs, voire un rejet des institutions intermédiaires ?