"Banques coopérative, finances solidaires et gouvernance participative. Existe-t-il une alternative en matière financière?" Séminaire scientifique international, Marseille, 27 avril 2012
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Séminaire organisé par Nathalie HECTOR (Euromed management) et Nadine RICHEZ-BATTESTI (Aix-Marseille Université Aix-Marseille- laboratoire LEST-CNRS). L'ONU a proclamé 2012 Année internationale des coopératives par la résolution A/RES/64/136, adoptée le 18 décembre 2009. Le thème choisit est "Les coopératives, des entreprises pour un monde meilleur", reconnaissant ainsi que « le modèle coopératif est un facteur majeur dans la réalisation du développement économique et social et invite gouvernements, institutions internationales, les coopératives et les autres intervenants à soutenir le développement et la croissance des coopératives du monde entier. » (site ACI).
En trente ans les firmes coopératives bancaires ont démontré leur capacité à s’adapter aux transformations de l’environnement économique et financier national et international. Elles ont aussi contribué au développement d’innovations sociales en lien notamment avec l’entrepreneuriat (micro crédit notamment) ou la finance solidaire. Bien que n’ayant pas échappé aux crises financières successives dans la seconde moitié des années 2000, elles font cependant la preuve d’une « résilience du modèle coopératif en temps de crise » (Birchall, Ketilson, 2009).
Leur transformation en groupes bancaires coopératifs (GBC), via le rachat de filiales, la création de Holdings, de véhicule coté est perçu par certains comme une forme de banalisation du modèle coopératif, par isomorphisme ou mimétisme. D’autres y voient une évolution naturelle d’une organisation (Malo et Vezina, 2001) vers une stratégie d’innovation-hybridation induisant la cohabitation de deux systèmes de valeurs diamétralement opposés.
Assiste-t-on à l’émergence d’un nouveau « paradigme coopératif » (D. Côté, 2005 et 2007) ? Ce modèle hybride est-il viable ? Peut-il constituer une alternative en matière financière là où le modèle spéculatif a échoué ? Quelle place pour la gouvernance participative et le sociétariat, quelle contribution au financement de l’économie et aux innovations sociales ? D’autres alternatives bancaires et financières sont-elles envisageables.
Pour cela, les valeurs, la gouvernance participative constituent les enjeux de l’après crise non plus comme stratégie de différenciation, mais plutôt comme points de ralliement d’une économie réellement plus sociale et solidaire.
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