COLLABORATIONS VERTUEUSES ENTRE COOPÉRATIVES ET MUNICIPALITÉS. Le cas historique de l’Emilie-Romagne après la Seconde Guerre mondiale
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Dans cet article, Tito Menzani analyse les synergies historiques entre l’action politique municipale et cette forme entrepreneuriale particulière qu’est la société coopérative en Emilie-Romagne, l’un des bastions mondiaux de la coopération, de la fin de la Seconde Guerre mondiale au début des années 70. Les relations entre le monde coopératif et les administrations publiques ont été particulièrement étroites, voire exclusives, entre 1943 et 1950. Soutenue par les diverses forces politiques progressistes, et particulièrement par le Parti communiste en Emilie-Romagne, la coopération a joué un rôle de premier plan dans la reconstruction morale et matérielle du pays. Les coopératives ont contribué à la modernisation des campagnes et du commerce et à résorber la crise du logement. A partir des années 60, le mouvement coopératif n’est devenu qu’un des diff érents interlocuteurs des administrations publiques locales, avec lesquelles il a continué à partager une même volonté de justice sociale. L’auteur soutient la thèse selon laquelle cette collaboration a été un vecteur de moralisation de la vie publique dans les territoires, du fait de l’exigence éthique qui sous-tend la pratique coopérative.
<p style="text-align: justify;">In this article, the author analyzes the historic synergy between local government and the unique business form of the cooperative in Emilia Romagna, one of the world’s bastions of the cooperative movement, from the end of the Second World War until the early 1970s. Cooperatives and government had a particularly close, almost exclusive, relationship between 1943 and 1950. Supported by various progressive political forces, and particularly by the Communist Party in Emilia Romagna, the cooperative movement played a crucial role in rebuilding the country’s moral and material foundations. Cooperatives helped modernize the countryside and business and overcome the housing shortage. Starting in the 1960s, the cooperative movement became only one of local government’s various counterparts, although it continued to share with them the same drive for social justice. The author argues that this partnership injected ethics into the region’s public life due to the ethical values that underpin cooperative practice.</p>
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