Traité d’économie sociale à l’usage des malentendants suivi de L’encre de la révolte
Laurent Lasne. Le Tiers Livre, février 2009.
Laurent Lasne. Le Tiers Livre, février 2009.
Thierry Revol. Glénat, Grenoble, décembre 2008.
Loin des multiples rapports théoriques (et souvent angéliques) sur la gouvernance des entreprises d’économie sociale, le livre de Thierry Revol nous plonge dans son parcours de directeur général de la coopérative de commerçants détaillants Technicien du sport-Twinner.
L’accession à la propriété est une aspiration forte d’une large majorité de la population française, mais la focalisation du marché et des politiques sur une accession individuelle socialement survalorisée pose de nombreux problèmes, financiers, sociaux et écologiques. Habicoop, association d’accompagnement des coopératives d’habitants basée à Lyon, promeut depuis 2005 une accession collective à la propriété fidèle aux grands principes de l’économie sociale : mutualisation, double qualité, gestion collective, responsabilité sociale et environnementale… Entretien avec Bertille Darragon, coordinatrice de l’association.
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Dans cet article, l’auteur se penche, à partir de l’exemple allemand, sur les limites imposées par la législation applicable aux coopératives. L’argument proposé est que ces sociétés, à l’instar de toute autre entreprise, sont libres de constituer des groupes et des superstructures et de coopérer avec d’autres entreprises, quelle que soit leur forme juridique, et qu’elles sont libres d’utiliser tous les outils mis au point par les sociétés commerciales traditionnelles pour autant que cela n’entre pas en contradiction avec l’unique objet légitime des sociétés coopératives, à savoir la promotion des intérêts de leurs membres. Pour les professionnels, nombre des dispositions contenues dans les lois qui régissent traditionnellement les coopératives doivent disparaître afin de leur permettre de survivre, quand bien même cela aurait pour effet d’amoindrir leur vocation coopérative. L’auteur suggère que le fait de protéger clairement la vocation des coopératives pourrait se révéler un avantage concurrentiel qui, accompagné de règles spécifiques, permettrait aux coopératives de prospérer en tant que pôles de développement local à la fois fiables et stables dans un environnement en constante évolution.
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Cet article vise à tracer un bilan de l’expérience québécoise en habitation communautaire (coopérative et associative). Une première partie brosse un portrait actuel du secteur. Une deuxième partie présente l’analyse des innovations sociales portées par ce mouvement, qui concernent les rapports de production, de consommation et de gouvernance du logement social. Ces innovations participent d’un modèle de développement qui se caractérise par une gouvernance distribuée en réseau et marquée par des relations partenariales avec l’Etat. La troisième partie présente certaines des retombées du logement communautaire et expose quelques défis auxquels se confronte maintenant le secteur. La conclusion revient sur les valeurs qui ont animé le mouvement au cours des trente dernières années et qui sont toujours d’actualité.
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L’article s’intéresse aux conditions qui permettent aux coopératives d’apiculteurs du Mexique et du Guatemala de contribuer au développement durable. Les liens possibles entre coopératives agricoles et développement durable sont d’abord présentés, en revisitant les statuts de ces organisations et leurs engagements dans différents mouvements du développement durable. L’analyse comparée des organisations apicoles de Mésoamérique révèle une diversité de situations et d’engagements, étudiés plus en détail pour trois coopératives du commerce équitable. Les résultats montrent le rôle clé du projet économique visant à améliorer la qualité du produit pour favoriser l’autonomie des coopératives. Mais cet engagement technique et commercial doit aussi s’insérer dans la construction d’un projet plus global faisant converger les projets d’adhérents hétérogènes pour gérer la diversité des ressources locales influençant la production de miel, et notamment la biodiversité.
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Pour répondre aux besoins de la société, a fortiori en période de crise économique, l’économie sociale a besoin d’un cadre doctrinal de référence. Or elle ne présente pas aujourd’hui d’unité. Nous proposons d’aborder cette question à partir de la dualité de conceptions de l’économie sociale et de l’économie solidaire. Dualité qu’il convient non pas de nier, mais de dépasser en recherchant dans chaque mouvement ce qui peut servir un projet futur. Après avoir rappelé les points de convergence (solidarité, liberté, égalité, volonté non violente de changement social…), l’article aborde trois questions plus discutées : le débat sur intérêt général ou intérêt collectif, le marché et la marchandisation, et l’importance des statuts. Au terme de ces discussions, il apparaît que le rapprochement de l’économie sociale et de l’économie solidaire n’est pas insurmontable. La capacité de l’ESS à faire face aux gigantesques enjeux écologiques, sociaux et économiques contemporains dépend de la capacité de ses acteurs à savoir assumer la double qualité économique et politique, celle qui permet au travailleur ou à l’usager d’être sociétaire participant à l’exercice du pouvoir.
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Annie Dussuet et Jean-Marc Lauzanas (dir.). Presse universitaires de Rennes, 2007.