Traité d’économie sociale à l’usage des malentendants suivi de L’encre de la révolte
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Laurent Lasne. Le Tiers Livre, février 2009.
Une histoire politique de la coopération
Le Traité d’économie sociale se présente comme une histoire très politique et contemporaine de l’économie sociale française. L’auteur y retrace essentiellement les rapports conflictuels du socialisme marxiste et du socialisme coopérateur depuis la Révolution française jusqu’à aujourd’hui. La plume alerte et le goût prononcé du journaliste pour la polémique en rendent la lecture agréable. Ils se traduisent cependant par des raccourcis et des formules spectaculaires qui condamnent sans nuance les «marxistes»(2), en ce qu’ils ont dominé la gauche politique et syndicale, comme seuls responsables du non-avènement d’une « république sociale ». Laurent Lasne passe ainsi sous silence les difficultés propres aux mouvements d’économie sociale à se développer et semble oublier que, pour dominants qu’ils étaient à gauche au XXe siècle, les «marxistes» ont assez rarement eu l’occasion d’exercer le pouvoir en France…
(1) Voir notamment Taxis Paris solidaires, une histoire coopérative du taxi parisien et du groupement Gescop, paru en 2007 au Tiers Livre et présenté par Rémi Laurent dans le numéro 309 de la Recma.
(2) Terme qui qualifie sans distinction l’URSS, la SFIO du Front populaire, le Centre d’études, de recherches et d’éducation socialiste (Cérés) de Chevènement dans les années 70, le PCF, le PC vietnamien, les Khmers rouges…
(3) L’Aldéa, Agence de liaison pour le développement d’une économie alternative ; les Cigales, clubs d’investisseurs pour une gestion alternative et locale de l’épargne ; Solidarités nouvelles face au chômage ; le Réas, Réseau de l’économie alternative et solidaire…
(4) Le 6 avril 2009, les salariés-sociétaires du Courrier picard, par 146 voix contre 5, décidaient de sortir du statut coopératif qui leur avait réussi depuis 1944. Dans une conjoncture globalement difficile pour la presse écrite, ils n’ont pas souhaité procéder à une conséquente recapitalisation interne du dernier quotidien réalisé sous statut Scop. Le groupe La Voix du Nord – contrôlé par le groupe belge Rossel – était alors pressenti pour la reprise : il détenait déjà 45 % des parts du journal picard en partenariat avec le Crédit agricole et Groupama… (Source : Lexpress.fr du 6 avril 2009.)
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