Économie sociale

Faire vivre une ONG au Niger, entre précarité des ressources financières et instabilité des ressources humaines

Au Niger, le nombre d’ONG a connu une croissance spectaculaire depuis les années 1990. Mais peu d’entre elles ont consolidé une organisation et un savoir-faire. La plupart vivotent ou enchaînent des hauts et des bas. À partir d’entretiens approfondis avec des responsables de ces structures, cet article montre que, malgré les discours soutenant le rôle des ONG nationales dans le développement et l’évolution des flux d’aide en leur faveur, les associations nigériennes, situées en bas de la chaîne de l’aide, sont soumises à une double précarité : financière et en termes de ressources humaines, qui explique en partie leurs difficultés récurrentes d’institutionnalisation. L’article apporte ainsi un éclairage sur le développement d’un secteur de l’économie sociale dans un contexte de crise de l’emploi et de bureaucratisation de l’aide internationale, sur fond de politiques néolibérales.

 

Numéro de revue: 
349
Année de publication: 
2018
Auteur(s): 
Philippe Lavigne Delville

Appel à textes : « L’économie sociale et solidaire au Maghreb »

Créée en 1921 à l’initiative de Charles Gide, la Recma, Revue internationale de l’économie sociale, est une revue trimestrielle interdisciplinaire dotée d’un comité de lecture. Elle est la plus importante revue francophone d’économie sociale et une des toutes premières mondiale, lue dans plus de vingt pays. Son directeur est Jean-Claude Detilleux ; son rédacteur en chef est Jean-François Draperi.

La Recma s’est fait l’écho du dynamisme des pratiques d’économie sociale et solidaire dans les pays du Maghreb au travers de plusieurs articles (M. Jaad et E. Erraoui, « Tissu associatif et cohésion sociale au Maroc : le cas de la province de Taroudant », Recma n° 333, 2014 ; M.-A. Zoreli, « La régulation solidaire en Kabylie : l’exemple du village de Tifilkout », Recma n° 339, 2015 ; A. Roumane, « Structures coopératives et valorisation économique de la biodiversité : cas de la filière d’huile d’argan au Maroc », Recma n° 345, 2017 ; F. Elachab, « L’économie sociale en Tunisie », à paraître dans la Recma en juillet 2018.) et souhaite poursuivre cette présentation et réflexion au travers d’un dossier. Depuis les « Printemps arabes », on assiste en effet à un renouvellement important des pratiques en matière d’économie sociale. En témoignent l’essor des associations dans des pays comme le Maroc ou la Tunisie (Ipemed, 2013), les mises en réseau nationales ou sous-régionales (Maghreb-ESS) ou encore l’attention renouvelée des politiques publiques (débats sur la loi relative à l’ESS en Tunisie en 2016).

Année de publication: 
2018

L’Esper teste des outils pour former les enseignants – et leurs élèves – à l’ESS

Alors que l’association Esper (l’Économie sociale partenaire de l’école de la République, née en 2010), en partenariat avec l’Office central de coopération à l’école (OCCE) et Coop FR, a renouvelé, du 26 au 31 mars, la semaine « Mon ESS à l’école », le groupe de travail « Formation des éducateurs à l’ESS » constitué en son sein avançait dans l’élaboration du matériel pédagogique à destination des enseignants du primaire et du secondaire. Ce groupe mobilise des enseignants, des universitaires et des responsables de l’ESS, et poursuit deux objectifs stratégiques.

Agreenium et Coop de France partenaires pour des Moocs

A l’occasion du Salon international de l’agriculture 2018, Services Coop de France (l’organisme de formation de la Coopération agricole) et Agreenium (institut regroupant quinze grandes écoles et quatre organismes de recherche en agrobiosciences) ont signé un accord de partenariat afin de développer leur collaboration dans la production de ressources numériques pédagogiques à destination du grand public.