13 e Forum national des associations et des fondations
17 octobre : Paris, Palais des Congrès. 13 e Forum national des associations et des fondations.
Programme des ateliers et conférences : www.forumdesassociations.com
17 octobre : Paris, Palais des Congrès. 13 e Forum national des associations et des fondations.
Programme des ateliers et conférences : www.forumdesassociations.com
Novembre : 11 e édition du Mois de l’ESS, avec de nombreux événements en régions.
Programme : www.lemois-ess.org
23-24 novembre : Dijon. « Les journées de l’économie autrement », manifestation organisée par le magazine Alternatives économiques.
www.journeeseconomieautrement.fr/
23-24 novembre : Toulouse. 18 e Forum régional de l’ESS, organisé par l’université Jean-Jaurès et le laboratoire Cerises sur le thème « ESS, changer d’échelle ? ».
10-11 décembre : Paris, IAE, université Paris I-Panthéon Sorbonne. 6 es Rencontres du GESS (Gestion des entreprises sociales et solidaires), sur le thème « ESS, communs, organisations alternatives : la gestion solidaire peut-elle fédérer autour d’une plus grande soutenabilité ? ». Contacts : Philippe Eynaud (eynaud.iae@univ-paris1.fr) et Nathalie Raulet-Croset (raulet.croset.iae@univ-paris1.fr).
Afin d’étudier la relation entre l’accès aux microcrédits collectifs et l’amélioration de la performance des organisations villageoises (OV) et des groupements féminins (GPF), une enquête par questionnaire a été menée auprès de 56 groupements de la région de Kolda, située au sud du Sénégal, où l’incidence de la pauvreté (proportion de la population vivant avec moins de 1 dollar par jour) est de 76,6%. L’étude vise à déterminer si les micro-crédits collectifs octroyés par les institutions de microfinance (IMF) ont un impact significatif sur l’amélioration de la performance commerciale et financière de ces groupements. Si les résultats de l’enquête attestent d’une relation
significative entre ces deux paramètres, plusieurs facteurs peuvent expliquer les situations d’échec.
Cet article présente l’évolution historique de l’économie sociale et solidaire à La Réunion. L’auteure met l’accent sur ses particularités liées aux contraintes géographiques de l’insularité et à l’histoire de cette île de peuplement devenue un département d’outre-mer. Apparue au XIX e siècle dans une logique de secours et d’urgence, l’économie sociale a été le terreau des associations d’action sociale et de la mutualité d’aujourd’hui. Son essor s’est poursuivi au début des années 1930 dans
le domaine de l’agriculture, puis dans celui des activités portuaires au cours des années 1990. Parallèlement, des associations d’insertion en lien avec les politiques publiques ont été créées. Face à ce développement en « tuyaux d’orgue », la médiation institutionnelle a encouragé l’interconnaissance comme levier de soutien à l’émergence d’autres modes d’entrepreneuriat.
La Réunion a connu trois périodes distinctes dans le développement de l’économie sociale et solidaire (ESS) entre 2000 et 2015. Dans un premier temps, les normes établies par les pouvoirs publics structurent le champ et lui permettent de s’ouvrir localement. La deuxième période voit des entrepreneurs de l’ESS utiliser les marges du système pour élaborer de nouveaux modèles organisationnels, mais le changement sociétal reste limité. La troisième étape est celle de la constitution de réseaux entrepreneuriaux animés par la volonté de changer les règles du jeu en s’appuyant sur la diversité des arrangements institutionnels et en développant un entrepreneuriat collectif. Dans cette recherche, les auteurs questionnent la capacité de ce dernier à être un vecteur du développement et de la vitalité de l’ESS à La Réunion.
A partir d’entretiens réalisés auprès des acteurs se revendiquant de l’économie solidaire au sein de la métropole lilloise, cet article met à jour les dynamiques locales émergeantes portées par ces structures, et s’interroge sur la portée des recompositions du champ de l’ESS qu’elles peuvent favoriser localement. Ainsi, l’ensemble des acteurs interrogés relève la très forte valorisation de l’entrepreneuriat, l’importance de l’hybridation de leurs ressources ou encore la référence désormais incontournable au territoire. Néanmoins, de nouvelles fractures apparaissent, liées à la capacité (ou non) des structures à se ménager des espaces d’autonomie. Le statut coopératif (ou non), l’organisation du travail et le rapport à la mobilisation politique apparaissent comme des variables majeures de différenciation des structures.
Lancé en 2015, le séminaire permanent Belkacem Krim est le lieu de rencontre annuel des chercheurs et des acteurs de l’économie solidaire en Kabylie (Algérie). L’édition 2018 s’est tenue les 6 et 7 avril à Yakourène et Iguersafène sur le thème : « Le territoire de Tizi-Ouzou, pour une réelle dynamique associative. Don, réciprocité, démocratie et solidarité créative ».