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Au Liban aussi, l’économie sociale s’organise

(Sans partager le raccourci de Michel Abhervé sur les "gentils libanais et les méchants syriens") voici une information intéressante sur la structuration des réseaux de recherches sur l'ESS au Liban. L’Association Libanaise Pour l'Economie Sociale (ALPES) est une association qui réunit un ensemble d’enseignants-chercheurs rattachés à la Faculté de Sciences économiques de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth.  Son objectif principal est de créer un réseau universitaire qui réunit des enseignants, des chercheurs, des penseurs et des étudiants dans les domaines des sciences humaines et sociales, notamment dans le domaine de l’économie, du droit, de la sociologie et de la philosophie. L’association vise ainsi la création d’une plate-forme multidisciplinaire capable de penser les changements institutionnels que connaît aujourd’hui le monde arabe en général et le Liban en particulier.

Faire une place aux jeunes dans les coopératives laitières

Les Jeunes Agriculteurs (JA) souhaitent rénover la coopération laitière « pour inciter les jeunes à s'y investir ». Jérôme Chapon, vice-président du syndicat, avance plusieurs propositions. « Quand on s'installe, on n'a pas le choix du collecteur, explique Jérôme Chapon. Des éleveurs se retrouvent ainsi coopérateurs “par héritage”, mais pas par volonté. Et doivent parfois suivre une stratégie dans laquelle ils ne se retrouvent pas. Or l'outil coopératif – un projet collectif – est une chance. Nous souhaitons le rénover, pour inciter les jeunes à s'y investir. » Le syndicat Jeunes Agriculteurs a donc travaillé sur la coopération, en particulier dans la filière laitière. Pour impliquer davantage les nouveaux coopérateurs, les membres du réseau ont donc élaboré une série de propositions. Ils les présenteront à la coopération laitière (FNCL) en septembre. Leur objectif : créer une « pépinière » de jeunes dans la coopérative, et accélérer le renouvellement de génération.

Guide sur les achats publics issus du commerce équitable

Parmi les achats publics responsables, ceux issus du commerce équitable tiennent une place à part, du fait notamment du nombre encore assez limité de produits et de services concernés. Mais le souhait de nombreuses collectivités publiques d’y avoir recours démontre l’intérêt grandissant de cette démarche. C’est aussi une volonté politique qui s’exprime dans cet acte éthique et solidaire. Car si la crise financière accroit les déséquilibres économiques au plan mondial, le commerce équitable participe à la régulation des échanges. L’achat public, par son effet de levier, peut grandement participer à son développement, ouvrant ainsi la voie à une réduction effective des inégalités, principalement Nord / Sud. Au cœur de la responsabilité sociétale des organisations, mise à l’honneur par le vote de la norme ISO 26000  [lire ici et les articles publiés dans la Recma sur le sujet] par 93% des pays du monde, cette démarche porte totalement l’objectif du développement durable, à travers le développement économique local et de meilleures conditions de revenu et de vie pour les communautés concernées. C’est une illustration concrète de la démarche «penser global / agir local» qui fonde une action responsable et soutenable aux plans économique, social et environnemental. 20 ans après Rio de Janeiro, les objectifs du développement durable se traduisent dans les politiques publiques. Les politiques d’achat ne peuvent les ignorer. Face aux interrogations et, parfois, aux craintes sur l’opportunité ou la sécurité juridique des achats publics équitables, il était devenu nécessaire de donner aux acheteurs publics des indications sur la démarche à suivre. Car concilier les principes de la commande publique et ceux du commerce équitable mérite un peu d’attention et de précision.

Projet de communication en conseil des ministres du 5 septembre 2012, loi relative à l'ESS

Au cours de la campagne électorale, le Président de la République a pris plusieurs engagements structurants pour assurer la mise en place d’une véritable politique publique en faveur de l’économie sociale et solidaire (ESS).Ces engagements traduisent une reconnaissance de l’apport au pays qu’assurent les acteurs de l’ESS en matière de production, de redistribution et de création d’emplois non délocalisables (50 milliards d’euros de masse salariale soit 10% de la masse salariale globale, 13% du PIB). Particulièrement impliquées dans la mise en œuvre des politiques publiques de cohésion sociale et territoriale, d’insertion par l’activité économique, de développement durable et de transition écologique, les entreprises de l’ESS constituent également des partenaires majeurs de la politique de la ville.

Québec: le réseau Accorderie cherche un/e directeur/trice (candidature jusqu'au 9 septembre)

Situé au centre-ville de Québec, le Réseau Accorderie est un regroupement d’entreprises d’économie sociale portant le nom d’Accorderie. L’organisme a pour mission de favoriser et d’accompagner l'émergence et le démarrage de nouvelles Accorderies et de les réunir afin qu'elles se donnent des services en commun. Afin de baliser la mise en place de nouvelles Accorderies, le Réseau Accorderie a créé une formule de franchise sociale, fondée sur une relation contractuelle entre une Accorderie (le franchisé) et le Réseau Accorderie (le franchiseur).

Barcelone: bilan du 1er Salon de l'Economie Solidaire (27-28 octobre 2012)

Entre  quatre et cinq mille personnes ont visité la Foire de l'Economie Sociale et Solidaire organisée par le réseau catalan d’économie solidaire à Barcelone le 27 et 28 octobre dernier. 114 exposants, une quarantaine d'activités entre conférences, tables rondes, ateliers et animations, et, surtout, un accueil chaleureux et une ambiance optimiste ont présidé les rencontres et les réunions, les conversations animées et les débats passionnés qui ont rempli les 1500 mètres carrés de l'entrepôt, mémoire vivante de l'industrie textile du XIXe siècle catalan.

Arnaud Montebourg à propos d'Atol : "La coopérative, c'est le capitalisme qui allie, à l'inverse de celui qui subordonne, et parfois écrase"

Profitant de l'extension d'un site de production du réseau d'opticien Atol, près de Beaune (Côte d'Or), le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, a rendu visite le 27 août à cette entreprise coopérative qu'il a déjà cité comme exemple à plusieurs reprises. «Vous avez emprunté un chemin extraordinaire ces dernières années, ce chemin c'est celui de l'avant-garde», a lancé le ministre. Depuis 2003, Atol a en effet relancé sa production en France pour ses montures hauts de gamme, notamment sous la marque Ushuaïa. Très en vogue auprès du gouvernement, le thème du Made in France a cette fois permis de chanter les louanges du modèle coopératif. « La coopérative, c'est la coopération, a assuré le ministre, très en forme. C'est le capitalisme qui allie, à l'inverse de celui qui subordonne, et parfois écrase.»