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Coopérative, une entreprise socialement responsable? Par Pierre Liret

Depuis le déclenchement de la crise financière de 2008 et de la crise économique qui s’en est suivie, le modèle coopératif suscite un nouvel intérêt des pouvoirs publics, des décideurs et de l’opinion. Orienté sur le service aux membres et non sur la rémunération du capital, ancré territorialement, ce modèle apparaît comme un garde-fou aux excès du capitalisme financier et porteur de bien des vertus. Elle est même souvent présentée, y compris par ses propres ambassadeurs, comme l’entreprise du développement durable et à tout le moins, une forme d’entreprise socialement responsable et qui s’inscrit plus naturellement dans les normes de la RSE (indifféremment libellé responsabilité sociale des entreprises ou responsabilité sociale et environnementale ou encore responsabilité sociétale des entreprises).

Appel à projets Economie sociale et solidaire au Pays de Brest: 2e session 2012, jusqu'au 15 septembre

L’objectif de l’appel à projet est de promouvoir la création, la reprise et le développement de structures relevant de l’économie sociale et solidaire ou intégrant des pratiques inspirées de celles de l’ESS et de favoriser l’émergence de projet d’innovation socio-économique dans des filières à potentiel d’emploi. Pour cette deuxième session, la clôture des candidatures est fixée au 15 septembre 2012.

Collectif d'élèves et de professeurs, Une fabrique de libertés Le lycée autogéré de Paris

Quand un lycée réinvente l'éducation. Depuis 1982, existe à Paris un lycée public autogéré. Unique en son genre, le LAP (Lycée autogéré de Paris) a relevé le défi d'un fonctionnement collectif pris en charge par les professeurs et les élèves. Gestion du lieu, libre fréquentation, assemblées générales régulières, régulation des conflits par la commission Justice, mais aussi interdisciplinarité, voyages, pédagogie alternative, ateliers artistiques et recrutement des profs par cooptation, sont quelques-unes des caractéristiques de cet établissement pas comme les autres. Le mot qui définit le mieux ce lycée, c'est celui qu'il a décidé d'adopter dans son titre : Lycée autogéré.

Cestes (Cnam) : cycle de formation des dirigeants de coopératives

La crise économique, morale et politique a modifié de façon radicale et contrastée les enjeux auxquels l’économie sociale et les coopératives doivent faire face. Le Centre d’économie sociale du Conservatoire national des arts et métiers (CESTES/Cnam) souhaite développer son engagement au service des acteurs coopératifs et de l’économie sociale en leur donnant les moyens de répondre à ces enjeux et particulièrement aux attentes sociales immenses qu’ils suscitent désormais. A cette fin, le CESTES propose un nouveau cycle de formations à l’attention des bénévoles, des militants, des administrateurs, des salariés et des cadres dirigeants d’entreprises de l’économie sociale et solidaire qui comprend trois formations :

ENTREPRENDRE DIRIGER AUTREMENT. Points de repère pour voyager au sein de la complexité du management des entreprises de l’économie sociale

Entreprendre et diriger autrement permet aux dirigeants de mieux penser la complexité et les spécificités des entreprises de l’Economie sociale, leur organisation, leur système de management et leur gouvernance. L’auteur les invite à affirmer leur vision volontariste pour construire, avec les acteurs concernés, un projet stratégique dans sa double finalité, économique et humaine. Enfin, il met en lumière l’utilité économique et sociale de l’entreprise en donnant du sens à l’ «acte» managérial, conjuguant tout à la fois le professionnalisme et la militance. Tous ces points de repères complémentaires ainsi assemblés, font de cet ouvrage un outil de travail, pragmatique et ambitieux.

Panorama de l’économie sociale et solidaire en Guyane

En 2009, en Guyane, 3 600 salariés travaillent dans l’économie sociale et solidaire. Parmi eux, neuf sur dix relèvent du milieu associatif, fortement représenté dans les secteurs de la santé et de l’action sociale. Dans le secteur social associatif, les rémunérations sont les plus faibles. Les emplois de l’économie sociale sont davantage féminins et à temps partiel. L’économie sociale et solidaire se distingue aussi par une surreprésentation des professions intermédiaires : 38 % soit 15 points de plus que le niveau régional et sept points de plus que la moyenne nationale. Enfin, avec 49 % des salariés de l’économie sociale et solidaire, le poids du secteur de la santé et de l’action sociale est plus faible en Guyane : quatre points de moins qu’en France métropolitaine.

Appel pour soutenir les organisations oeuvrant en faveur de la cohésion sociale et territoriale

Les organisations à but non lucratif (OBNL : associations, coopératives, …) qui interviennent pour le bien et le mieux être des populations dans les secteurs de la vie sociale (santé, logement, éducation, formation, environnement, culture, développement local, …) sont actuellement fragilisées et menacées du fait de la baisse importante des moyens qui leurs sont alloués. Leurs trésoreries sont souvent très tendues parce qu’elles manquent structurellement de fonds propres et parce qu’elles continuent à assumer des missions pour lesquelles elles sont de moins en moins bien financées. Cette crise sans précédent risque d’entraîner une déstructuration d’organisations apportant des réponses originales, adaptées et solidaires, au profit de la mise en place d’une vision conduisant à l’exacerbation des concurrences et au cloisonnement.

Nadia Bellaoui, nouvelle présidente de la CPCA

Lors de son assemblée générale annuelle le 4 juillet 2012, les membres de la CPCA ont élu leur nouveau conseil d'administration comprenant, conformément aux nouveaux statuts de la CPCA, dix coordinations associatives, quatre groupements sectoriels, deux représentants des CPCA régionales, un expert collectif. Nadia Bellaoui (secrétaire nationale de la Ligue de l'enseignement), élue à l'unanimité, succède à André Leclercq à la présidence du mouvement associatif.