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Groupement d’intérêt écologique et économique: une chance pour la coopération agricole de production? Paris, 31 oct

La FNCUMA vous invite à participer à la quatrième de ses journées d’étude consacrées à la coopération agricole de production, pour remettre en débat les questions de coopération de proximité en agriculture. Cette journée d’étude supplémentaire visera à mieux comprendre ce que pourrait recouvrir le « groupement d’intérêt écologique et économique » actuellement travaillé par le Ministère de l’Agriculture (voir document joint), et en quoi pourrait-il encourager de nouvelles coopérations entre agriculteurs autour de l’acte de production.

"Baromètre d’opinion" à l’intention des responsables d’établissements de l’ESS

La CRESS Nord-Pas de Calais et ConcertES mettent en place un "baromètre d’opinion" à l’intention des responsables d’établissements de l’économie sociale et solidaire (mutuelles, associations, coopératives, fondations). Ce baromètre nous permettra d’analyser la perception des acteurs de l’ESS sur leurs moyens économiques et humains, présents et futurs, afin d’orienter au mieux nos actions de soutien et d’observation. 

Emplois d’avenir et entreprises d’insertion : premier acte manqué?

L’assemblée nationale a adopté la nuit du 12 septembre le projet de loi portant création des emplois d’avenir. Ce projet de loi à destination des jeunes de 16 à 25 ans, peu ou pas qualifiés, venant de zones défavorisées était attendu par le Comité National des Entreprises d’Insertion (CNEI). Et pour cause : les 560 entreprises qu’il rassemble œuvrent au quotidien à la requalification sociale et professionnelle des personnes éloignées de l’emploi et parmi elles 27% de jeunes. Mais c’est aujourd’hui la déception qui prédomine dans les rangs du CNEI. Certes, les structures d’insertion par l’activité économique ont désormais été ajoutées à la liste des employeurs d’emplois d’avenir. Pour autant, cette avancée par rapport au texte initial ne permettra pas l’embauche de jeunes en difficulté par les entreprises d’insertion qui se sont vues refuser l’instauration du contrat à durée déterminée d’insertion (CDDI) comme la troisième forme des emplois d’avenir, financé à 75% du SMIC.

Lionel Orsi (CGScop): créer un nouveau statut ou aménager celui des Scop pour faciliter la reprise des entreprises par leurs salariés

Lionel Orsi, directeur juridique de la Confédération générale des Scop, explique les enjeux du nouveau statut de coopérative proposé par le ministre de l’Economie sociale et solidaire.  "Il faut trouver le moyen de permettre qu’un tiers extérieur puisse être majoritaire au capital, pendant un certain temps après lequel il se verra rembourser son investissement (avec plus-value) grâce à l’activité de la coopérative. C’est une façon d’étaler le financement en justifiant le fait que les salariés ne soient pas majoritaires pendant un temps donné. Ce n’est pas un système qui a vocation à durer. La coopérative doit ensuite reprendre son destin en main. Il faut que cela reste un statut de Scop transitoire. Les Scops sont soumises à des règles (dans la loi de 1947, puis celle, plus spécifique de 1978). Un salarié égale une voix. Mais il existe des dérogations pour mettre entre les mains d’un tiers le capital. Aujourd'hui, cet investisseur ne peut pas avoir plus de 49% des voix démocratiques. Nous sommes obligés d’élargir les possibilités de financement."

Stabilisation de l’emploi associatif en 2012, tassement confirmé des créations d’associations

Recherche et solidarités fait le point sur le secteur associatif. Le recul du nombre de créations d’associations se traduit par un retrait de 0,8% en un an, de septembre 2011 à fin août 2012. Après avoir résisté jusqu’à l’été 2010, l’emploi du secteur associatif a faibli pendant quatre trimestres consécutifs, avant de se stabiliser fin 2011, de rebondir un peu au début 2012, pour stagner à nouveau au 2 ème trimestre.

L’UFC-Que Choisir met au "banc" les mutuelles étudiantes

Opaques, peu compétitives : l'UFC Que choisir appelle à une remise à plat  du fonctionnement de ces organismes privés investis d’une mission de service public en demandant que la gestion du régime étudiant soit confiée aux caisses primaires d'assurance-maladie, ce qui pourrait engendrer jusqu'à 90 millions d'euros d'économie annuelle pour l'État, selon l'association.