Mutuelles

Marisol Touraine favorable aux réseaux pour l'optique et le dentaire

Touraine a précisé hier qu'elle s'opposait dorénavant "à un remboursement différencié" des adhérents selon qu'ils consultent ou non des professionnels de santé agréés par leur mutuelle, "sauf pour l'optique et le dentaire", seuls secteurs concernés actuellement par les réseaux de soins. Un article de John Sutton pour la Mutualité Française

Le groupe MGEN/Istya et Harmonie mutuelle prennent position sur la proposition de loi relative aux réseaux de soin conventionnés

Le groupe MGEN/Istya et Harmonie Mutuelle revendiquent le droit à des remboursements améliorés pour leurs adhérents lorsqu’ils recourent à des réseaux de soins conventionnés. Les réseaux facilitent l'accès des mutualistes aux soins et doivent être encouragés par une réforme sans ambiguïté de l'article L112-1 du code de la mutualité.

Gouvernance : la réforme passe mal chez les mutualistes

Le projet de loi sur la réforme bancaire contient un article qui inclut les assureurs à la stupéfaction... de ces derniers. Les mutuelles d'assurance ont évoqué leur réticence lors de leur conférence annuelle. En cause notamment, le droit de regard de l’Autorité de contrôle prudentiel sur la nomination des administrateurs. Un article de Madeleine Vatel pour l'Argus de l'assurance

Covea, ou comment faire sortir trois mutuelles de l’ESS

Les mutuelles d’assurance ont besoin de s’associer pour faire face à certains enjeux : solvabilité, réassurance, investissements, en particulier informatiques… Elles ont choisi des regroupements différents dont les deux principaux sont: SFEREN dont sont membres MACIF, MAIF et MATMUT; et COVEA dont sont membres MAAF, MMA et GMF.On peut penser que la logique de ces deux regroupements est fondée, au moins pour partie, sur l’investissement différent des mutuelles membres dans l’ESS, car il faut bien constater que celles qui se sont regroupées au sein de la SFEREN sont plus investies sur cette thématique, et davantage partie prenante d’initiatives partenariales que celles qui se sont regroupées au sein de COVEA, comme en témoigne la prise de position forte de Roger Belot, PDG de la MAIF. Mais il faudrait aussi voir comment ces regroupements respectent le pouvoir des mutualistes dans chacune des composantes. Sur ce point, Miroir Social, nous donne des informations, de source syndicale, inquiétantes, dans son article “Projet à haut risque de transformation de Covéa pour centraliser le pouvoir de décision”

Une mutuelle pour tous ou comment privatiser la Sécu

Des syndicats (pas tous ; voir également la pétition de la revue Pratiques) de chirurgiens, anesthésistes et internes futurs médecins libéraux battent le pavé contre l'encadrement des dépassements d'honoraires et le projet d'autoriser les mutuelles, comme cela existe pour les assurances capitalistes et les organismes de prévoyance, à constituer des réseaux de santé conventionnés. Les échanges d'arguments sont nourris (voir ici la tribune d'un anesthésiste réanimateur qui s'interroge sur le report de l'obligation de publication des frais de gestion des mutuelles) et pas toujours de très bonne foi. Claude le Pen, économiste à Paris Dauphine, nous offre dans les Echos l'occasion de prendre du recul sur l'articulation de la Sécurité sociale et des complémentaires suite à l'annonce par le président de la République d'une universalisation de la protection complémentaire maladie d'ici à 2016. Extraits

Une loi pourrait autoriser les mutuelles santé à avoir leurs propres réseaux de soins

Le groupe socialiste a déposé mardi 16 octobre à l'Assemblée nationale une proposition de loi visant à permettre aux mutuelles de santé de mettre en place des réseaux de santé de professionnels agréés comme les opticiens ou les dentistes pratiquant des prix moins chers. Une initiative qui intervient à la veille de l'ouverture du 40eme congrès de la Mutualité française à Nice du 18 au 20 octobre.

François Hollande promet des mutuelles pour tous en 2017

Le président de la République veut généraliser l'accès aux complémentaires santé d'ici à la fin du quinquennat. Quatre millions de Français en sont privés aujourd'hui. Il annonce une vaste remise à plat des aides et des taxes qui concernent le secteur. L'objectif fixé par François Hollande est ambitieux. D'ici à 2017, tous les Français devront avoir accès « à une couverture complémentaire de qualité » pour leurs frais de santé. Le président de la République s'exprimait samedi à Nice devant le congrès de la Mutualité française, qui fédère quelque 500 mutuelles. « Quatre millions de personnes » ne sont pas couvertes par une complémentaire santé (mutuelle, assurance ou contrat de prévoyance). Pour y remédier, le chef de l'Etat a annoncé une vaste refonte des aides et des taxes qui concernent le secteur.

La MNH fait valoir son droit de retrait du groupe ISTYA

La Mutuelle Nationale des Hospitaliers (MNH) annonce faire valoir son droit de retrait du groupe ISTYA. En effet, la première mutuelle santé et prévoyance des professionnels de la santé et du social ne souhaite pas prendre part à la démarche d’intégration financière. Le Groupe ISTYA s’est créé autour d’une ambition collective de mutuelles des trois Fonctions publiques fondée sur le partage et la promotion de valeurs communes.

La Mutualité de la fonction publique et l'ESS

La Revue de la mutualité de la fonction publique (MFP) consacre son dossier de septembre à l'économie sociale : "vers de nouvelles politiques publiques?". Au sommaire, une intéressante interview de Benoit Hamon où il réaffirme son refus du "social washing", un article de Michèle Dessenne sur le récent rapport de Marie-Noelle Linemann, et un long entretien avec Jean-François Draperi qui réaffirme, lui aussi, qu'en "l'absence d'une pensée propre,

Dépassements d'honoraires: l'interview du président de la FNMF par le Figaro

Étienne Caniard, le président de la Fédération nationale de la mutualité française (FNMF), précise ses attentes à la veille de son 40e congrès national, à Nice. LE FIGARO. - Que proposez-vous pour que la négociation sur les dépassements d'honoraires des médecins aboutisse? 

Étienne CANIARD. - Le système est très pernicieux. De plus en plus de praticiens pratiquent des dépassements de plus en plus élevés et de plus en plus fréquemment. Cela complique l'accès aux soins et mine notre système de protection sociale en vidant de son sens les tarifs de remboursement garantis par l'Assurance-maladie. Pour certaines spécialités, comme la gynécologie ou l'ophtalmologie, les taux réels de remboursement de la Sécu sont plus près de 40% que des 70% affichés. Les mutuelles veulent inverser cette tendance. Les syndicats de médecins sont prêts à approuver un contrat d'accès aux soins qui réduise les dépassements en échange d'une hausse des tarifs remboursables par la Sécu. Nous sommes prêts à investir, immédiatement, entre 150 à 175 millions d'euros, soit la moitié de ce que l'Assurance-maladie est prête à mettre sur la table pour revaloriser les tarifs opposables.