Actu

La Mutualité française et la perte d’autonomie

La pandémie n’a pas épargné les résidents des Ehpad, pourtant soumis à un régime de confinement radical qui les a privés de la visite de leurs proches pendant des semaines. La gestion très critiquée d’un grand nombre de ces établissements – particulièrement ceux du groupe Korian – a contribué à accélérer le débat public sur la prise en charge des personnes âgées ou en situation de handicap.

Femmes et mutualité : un « Dialogue de la Recma »

Le 14 avril dernier, un « Dialogue de la Recma » a eu lieu pour la première fois en webinaire. L’historienne Charlotte Siney-Lange présentait son article « La prise en compte des besoins des femmes dans le cadre mutualiste (XIX e -XX e siècles) », paru en janvier 2020 dans le n° 355 de la Recma. En préambule, elle a rappelé que la justice sociale était au cœur du projet mutualiste, qui vise à rendre accessibles à tous des soins de qualité.

Regards pluriels sur l’avenir mutualiste dans le monde d’après

Au cours de la crise du coronavirus, les organismes mutualistes de Livre II et de Livre III ont rempli leur mission d’acteurs de la protection sociale en mettant en place diverses actions de solidarité (cf. rubrique « En bref » du n° 356 de la Recma). Cette période a vu fleurir nombre de propositions ou de spéculations sur « le monde d’après » de la part de tous ceux qui espèrent une disqualification définitive de la doxa de la rentabilité, notamment dans le domaine sanitaire.

Entre stratégie disruptive et pouvoir de régulation, quel rôle pour la mutualité ?

Le rôle joué par les mutuelles depuis la fin du XVIII e siècle est unanimement reconnu comme primordial dans la protection sociale de notre pays, en raison de leur objet – répondre aux besoins de protection contre la maladie et la vieillesse – et de la « spécificité de la pratique mutualiste, [qui] repose, depuis l’origine, sur certains invariants de nature éthique et fonctionnelle [1] ». Pourtant, les mutuelles sont le plus souvent présentées comme sinon passives, du moins intimement dépendantes de la législation en vigueur.

De la seconde guerre mondiale à la pandémie du coronavirus, quel rôle pour la Mutualité en temps de crise ?

La crise provoquée en France et dans le monde par le coronavirus amène à s’interroger sur le rôle de la Mutualité dans des circonstances exceptionnelles. Les différences sont évidemment considérables, pour de nombreuses raisons, entre la Seconde Guerre mondiale et la crise sanitaire actuelle, mais on peut tout de même relever quelques points communs.

En amont de la crise sanitaire, le Mouvement associatif célèbre ses vingt ans et mobilise sur la citoyenneté

Plus qu’une célébration, un creuset des dynamiques associatives et un temps de réflexion. Le 31 janvier, « Droit de cité », la journée organisée par le Mouvement associatif à la Cité internationale universitaire de Paris, a réuni militants et acteurs de terrain, chercheurs, responsables d’associations et de mouvements de l’ESS, sans oublier de nombreux représentants des pouvoirs publics, dont Gabriel Attal, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, autour du thème « Être citoyen.ne aujourd’hui ».

Coopérativisme des plateformes numériques : une conférence à New York dresse un état des lieux

Avec pour titre « Who owns the world ? The state of platform cooperativism » (« Qui détient le monde ? Le point sur le coopérativisme des plateformes numériques »), la rencontre qui s’est tenue à New York du 7 au 9 novembre 2019 a célébré dix ans de conférences sur le digital labor (1) et le coopérativisme des plateformes numériques, un mouvement impulsé par Trebor Scholz, fondateur de l’Institute for the Cooperative Digital Economy (de la New School de New York) et inventeur du terme « platform cooperativism ».

Au Cédias-Musée social, un colloque sur l’histoire de l’ESS

Les 7 et 8 février 2020, le Cedias-Musée social (Paris) organisait un colloque intitulé « Dynamiques, méthodes et perspectives pour l’histoire de l’ESS », avec le soutien de la Comue Paris-Lumières, du CHS (Centre d’histoire sociale des mondes contemporains), du GRHIS (Groupe de recherche d’histoire de l’Université de Rouen), du CHRS-Uqam (Centre d’histoire des régulations sociales de l’Université du Québec à Montréal), de l’Addes (Association pour le développement des données sur l’économie sociale) et du Ciriec (Centre international de recherches et d’informat