Économie sociale

MedESS : l'ESS méditerranéenne s'organise

Le travail reste un mirage en Tunisie. Ce constat n'est pas que tunisien, mais méditerranéen. Les vrais problèmes ne sont ni religieux, ni politiques, mais socio-économiques !" Salma, jeune tunisienne bénévole du Medess, a donné le tempo dès le début du premier congrès organisé par le Medess du 2 au 4 mai 2013 à Tunis. Rassemblés par la société coopérative espagnole IesMed, les trois cents acteurs de l'économie sociale et solidaire (ESS), venus de quinze pays et présentant cinquante initiatives, veulent poser les jalons d'une nouvelle forme de développement en Méditerranée. Un article de Frédéric Dubessy pour econostrum.info. (lire également le compte-rendu d'Hugues Sibille)

L’économie sociale en Espagne: un bilan de la législation nationale et régionale

En 2011 a été votée en Espagne la première loi nationale en Europe dédiée exclusivement à l’économie sociale, comprise dans sa globalité. Par cette loi, le gouvernement espagnol a reconnu institutionnellement l’économie sociale et s’est engagé à la promouvoir. En effet, dans la grave crise économique et sociale que traverse l’Espagne, l’économie sociale résiste mieux que l’économie classique et peut être un secteur de relance de l’économie et de l’emploi tout en répondant aux nouveaux besoins sociaux de la population. Malgré sa forte résilience, l’économie sociale souffre aussi du contexte macroéconomique. Un accompagnement économique reste indispensable aux côtés de la modernisation législative afin d’assurer le développement du secteur.

Loi cadre ESS : "c’est aussi affirmer implicitement que la "loi du marché" est la norme"

Dans les brèves n°65, lettre mensuelle du Ciriec France, Jean de Mathan, président de l’ACMIL (Association de Coordination des Moyens d’Intervention pour le Logement) réagit également au canevas d'avant projetde loi cadre ESS proposé le 9 avril :"La distinction entre l’Economie marchande et l’Economie sociale et solidaire doit être fondée sur la philosophie qui anime chacune d’entre elles, certainement pas sur les biens et services offerts ou sur le public auquel ils sont destinés.

Québec : projet de loi économie sociale, le débat est bel et bien engagé

Un projet de loi, le projet de loi 27 sur l’économie sociale a été déposé par le gouvernement du Québec en début d’année. Depuis lors toutes les organisations de ce «tiers secteur» c’est-à-dire les coopératives, les mutuelles et les associations ayant des activités marchandes, s’affairent à produire leur mémoire dans l’éventualité d’une commission parlementaire sur la question. [...] L’économie sociale en France, ce sont les coopératives, les mutuelles et les grandes associations à vocation économique (grandes, moyennes et petites). L’«économie solidaire» à la française, indépendamment de son discours un peu «inflationiste», correspond davantage au monde associatif de nos centres de la petite enfance, de nos OBNL en habitation et de nos petites entreprises de services à domicile par exemple. L’intérêt de ce projet de loi du gouvernement du Québec est d’afficher des couleurs qui vont dans le sens européen du terme : additionner les différentes dynamiques sans en négliger aucune. Un article de Louis Favreau

L’économie sociale et solidaire est-elle une alternative? Dossier des Idées en mouvement

Pour représenter l’économie sociale et solidaire (ESS), on cite le plus souvent des chiffres : 10 % de l’emploi en France, 2,3 millions de personnes salariées, 215 000 établissements. Mais derrière ces éléments censés donner la mesure de cette « autre économie », des interrogations et des enjeux se dessinent : quel est le périmètre de l’ESS aujourd’hui ? Quel poids a-t-elle réellement dans le PIB ? Peut- on/doit-on l’évaluer à l’aune des critères établis par la finance ? Est-elle condamnée, au pire, à la marginalité, au mieux, à l’indifférenciation ? Un dossiede Ariane Ioannides et Richard Robert Des idées en mouvement, le mensuel de la Ligue de l'enseignement, centré sur la région Rhône-Alpes, avec ntoamment un texte de cadrage "ESS et crise" de Danièle Demoustier, membre du comité de rédaction de la Recma., un texte du RTES sur les politiques locales? de la CPCA sur les associations, un article sur Ardelaine et les Amap L’histoire des Amap, entre ESS et éducation populaire.

Entreprise sociale et insertion : une perspective internationale

Laurent Gardin, Jean-Louis Laville, Marthe Nyssens (dir.). Desclée de Brouwer, 2012, 336 p

Cet ouvrage constitue une nouvelle contribution du réseau Emes à la connaissance de l’entreprise sociale. Depuis le milieu des années 90, Emes a réalisé plusieurs études importantes sur l’émergence et les conditions de développement de l’entreprise sociale en Europe, notamment l’étude Perse (2001-2004), dont les résultats ont été publiés en 2004 sous la forme de plusieurs working papers (www.emes.net) et ont donné lieu à de nombreuses publications ici et là sous forme d’articles.

La transition écologique de l’économie : la contribution des coopératives et de l’économie solidaire

Louis Favreau et Mario Hébert. Presses de l’université du Québec, coll. « Initiatives », 2012, 152 p.

Ce petit livre de conviction sur les enjeux de la transition écologique de l’économie et le rôle que les coopératives et l’économie solidaire peuvent y tenir est une « synthèse accessible », comme le précise la ligne éditoriale de la collection. Si le contexte québécois tient dans cet ouvrage un rôle non négligeable, son point de départ est une série de rencontres internationales, dont les Rencontres du Mont-Blanc (RMB) de la fin 2011 ont été le pivot. C’est donc comme suite et prolongement des réflexions développées alors, mais aussi en vue de la conférence Rio+20 que les auteurs ont composé ce livre. A ces égards, celui-ci est assez circonstanciel : c’est un ouvrage d’intervention, politique dans le sens des propositions concernant l’organisation du monde.

Chorum : 10 fiches de pilotage des RH dans l'ESS

La mutuelle CHORUM vient de publier 10 fiches pratiques « ressources humaines ». Leur objectif : « Outiller » les responsables de petites et moyennes structures de l’ESS sur leurs obligations législatives en droit du travail, en protection sociale complémentaire, leur donner davantage de moyens d’agir sur leur méthode de recrutement, les informer sur les nouveaux dispositifs…