Économie sociale

Forum Jeun’ESS, 13 juin, Paris

Le forum emploi Jeun’ESS est un événement d’ampleur, organisé par le programme Jeun’ESS, visant à mettre en lien les jeunes et les recruteurs autour d’offres de recrutement concrètes dans tous les domaines du secteur de l’ESS (Economie Sociale et Solidaire). Les postes à pourvoir le 13 juin 2013 lors du forum concernent des offres d’emplois, de stages et des contrats d’alternances et s’adressent à un public jeune (entre 16 et 30 ans), de tous niveaux de formation et de tous niveaux de qualification.

Nouveau guide de la Commission européenne : économie sociale et entrepreneuriat social

Le guide, disponible en version papier en anglais, français et allemand, de la DG Emploi et affaires sociales de la Commission européenne décrit le rôle des coopératives, mutuelles, associations et entreprises sociales pour la société européenne et la façon dont les autorités publiques soutiennent ces formes alternatives d’entreprendre. Il rappelle également le rôle qu’ont à jouer aussi les citoyens et toute la société en adoptant des comportements plus responsables. Une fois n'est pas coutume, le guide référence la Recma, sous son titre d'origine certes (Revue des études coopératives), mais c'est un bon début !

La France bénévole, 10e édition

Sous la direction de Cécile BAZIN et Jacques MALET, Recherches et solidarités vient de publier sa 10e enquête sur la France bénévole.  "Les valeurs choisies par les bénévoles, sont dans l’ordre : solidarité, tolérance, famille ; pour l’ensemble des Français : famille, honnêteté, justice. Tout le monde se retrouve donc sur la famille, mais l’ensemble des Français préfèrent l’honnêteté et la justice aux notions de solidarité et de tolérance. Les bénévoles croient beaucoup plus à l’entraide (88% contre 61%) et à la générosité (39% contre 30%), quand l’ensemble des Français comptent davantage sur la protection sociale (32% contre 24%) et les aides sociales (13% contre 7%).

L’économie sociale et solidaire, terra incognita des économistes?

Pourquoi les économistes – hormis ceux qui en ont fait leur spécialité – s’intéressent-ils si peu à l’économie sociale et solidaire ? Y compris ceux qui ne se satisfont pas du monde tel qu’il est ? C’est pour tenter d’apporter une réponse à ces questions que nous avons réalisé une série d’entretiens fin 2012, à l’initiative du Labo de l’ESS et de l’Institut CDC pour la recherche, auprès d’économistes reconnus dans le champ académique et actifs dans le débat social (voir annexe). Certains, parmi ces universitaires et chercheurs, travaillent ou ont travaillé sur l’ESS. D’autres, majoritaires au sein de l’échantillon, non. Ces derniers ont néanmoins accepté de se prêter à un exercice inhabituel pour ceux de leur profession : répondre de manière spontanée, sans préparation préalable, à des questions concernant un domaine qui n’est pas celui dont ils sont spécialistes. Qu’ils soient ici remerciés d’avoir bien voulu jouer le jeu et d’avoir ainsi rendu possible la réalisation de cette enquête. Celle-ci s’est concentrée sur trois points (1) : évaluer la connaissance spontanée de l’économie sociale et solidaire au sein de notre échantillon, identifier la vision du rôle remplie par celle-ci et, enfin, analyser si le peu d’intérêt marqué pour ce champ n’était pas lié également à la façon qu’ont les économistes d’appréhender la réalité.

Numéro de revue: 
328
Année de publication: 
2013
Fichier attachéTaille
PDF icon recma328_109117.pdf1.89 Mo
Auteur(s): 
Philippe Frémeaux

Albert Meister (1927-1982), sociologue désabusé de l’utopie

Albert Meister, sans aucun doute l’un des plus grands sociologues de l’association et de la coopération, est peu connu. S’intéressant aux associations et aux coopératives aux activités les plus différentes – l’habitat, l’industrie, le développement rural, etc. – et dans de nombreux pays – Italie, France, Israël, Etats-Unis –, il a introduit dans l’analyse de l’association à la fois la sociologie de l’action, celle des organisations et la démarche sociométrique. Dès 1969, il distingue participation volontaire et participation provoquée, afin de comprendre les formes de la participation dans la coopérative et dans un processus de développement. Il prolonge sa réflexion en étudiant comment la participation évolue lors des quatre étapes de la vie de l’entreprise coopérative : la conquête, la consolidation économique, la coexistence et le pouvoir des administrateurs. Il articule sa sociologie à des apports de psychosociologie. Meister n’intervenait pas comme un universitaire classique. S’appuyant sur les apports de la sociométrie, il concevait son intervention comme un moyen d’émancipation du groupe avec lequel il travaillait, définissant ainsi dans le champ coopératif une forme de recherche-action collective distincte de celle d’Henri Desroche, plus centrée sur les parcours individuels des coopérateurs. La sociologie de Meister se singularise par sa dimension critique, voire pessimiste et, simultanément, par son apport constructif et roboratif.

Numéro de revue: 
328
Année de publication: 
2013
Fichier attachéTaille
PDF icon recma328_095108.pdf1.97 Mo
Auteur(s): 
Eric Belouet

Thèse, mémoire ESS : le prix de l'ADDES est ouvert, jusqu'au 10 septembre 2013

L’ADDES (Association pour le Développement des Documentation sur L’Economie Sociale) remettra ce prix à l’occasion de son 25e colloque le 22 octobre 2013 à Paris. Les candidats devront faire parvenir leurs travaux : thèses (avec leur rapport de soutenance), M2, mémoires A dominante histoire, droit, économie, gestion, sociologie, soutenus en 2012 ou 2013 et non publiés à l’ADDES à l’attention de Véronique LAROSEE 12 Bd Pesaro CS 10002 - 92024 NANTERRE CEDEX Tel. 01 47 24 85 62 Date limite de réception des travaux : 10 septembre 2013.

"Les emplois d'avenir et l'ESS", 23 mai, Valenciennes

Invitation à la conférence « Les emplois d'avenir et l'économie sociale et solidaire » qui se tiendra le jeudi 23 mai 2013 à 17 h 15 sur le site des Tertiales de l'Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis. Pour affronter le chômage des jeunes plus durement frappés que leurs aînés par la crise, le gouvernement entend créer 100000 emplois d'avenir cette année dont une part importante dans l'économie sociale et solidaire (ESS). L'intervention d'une représentante du ministère du Travail permettra d'approfondir cette ambition grâce à la présentation du dispositif, de ses objectifs, de ses moyens, des premiers employeurs mobilisés… La restitution des travaux menés au Centre d’études de l’emploi (CEE) sur le programme Nouveaux services, Emplois jeunes et le devenir des jeunes y ayant recouru livrera ensuite des enseignements permettant de nourrir la réflexion sur la mise en place actuelle des emplois d’avenir. Enfin, cette conférence ouverte aux acteurs, aux chercheurs et étudiants comme aux représentants publics sera enrichie par les points de vue de représentants d'employeurs de l'ESS impliqués dans ce dispositif. 

"La construction de l’économie solidaire au Luxembourg: une mise en perspective internationale", 30 mai, Luxembourg

Depuis maintenant trois ans, le gouvernement luxembourgeois s’est doté d’un département de l’économie solidaire au sein du Ministère de l’économie et du commerce extérieur avec à la tête un ministre délégué à l’économie solidaire. En novembre 2011, le premier Plan d’action pour l’économie solidaire (PLES), élaboré par le département ministériel dans le cadre d’un processus concertatif, a été officiellement présenté et lancé. Le département ministériel entend promouvoir une conception large de l’économie solidaire, assimilée à ce qui est parfois encore appelé « économie sociale et solidaire ». Par ailleurs, Business Initiative a.s.b.l. a été mandaté par le département de l’Economie solidaire, du Ministère de l’Economie et du Commerce extérieur, pour développer un parcours “1,2,3 GO Social” dont le but est d’accompagner des porteurs de projets d’entreprises à finalité sociale ou solidaire au Grand-Duché de Luxembourg. Ce n’est toutefois pas parce que le terme d’économie solidaire est aujourd’hui sur toutes les lèvres, qu’il vient de naître, comme une chose venue de nulle part. Au Luxembourg, comme dans nombre de pays, l’économie solidaire moderne a des racines multiples qui remontent jusqu’au 19e siècle avec le mouvement mutualiste et coopératif. L’économie solidaire entretient par ailleurs des liens avec les mouvements sociaux, l’action sociale et la religion. L'objectif principal du workshop est de mettre en discussion le projet actuellement en cours de construction ou de reconstruction d'un « secteur » de l’économie solidaire au Luxembourg à partir d’éclairage international portant sur les multiples racines de l’économie solidaire.

France Active : 25 ans, 29000 emplois créés en 2012

Créé en 1988, France Active propose un accompagnement et des financements solidaires qui permettent de viabiliser les projets et d’accéder aux circuits bancaires et financiers. Il donne ainsi aux chômeurs créateurs d’entreprise et aux entrepreneurs solidaires les mêmes chances d’accéder aux financements que les entreprises ordinaires. Grâce à ses partenaires, à ses mécènes et aux épargnants solidaires, France Active a favorisé en 2012 la création ou la consolidation de plus de 29000 emplois, en s’engageant aux côtés de près de 6200 porteurs de projet pour lesquels il a mobilisé plus de 218 millions d’euros. Pour mener son action, France Active s’appuie sur de nombreux partenaires et sur un réseau de 40 structures de proximité, appelées Fonds territoriaux, constituées de 500 professionnels et de 2000 bénévoles. Au plus proche du terrain, ils conseillent les entrepreneurs et financent leurs projets pour en garantir la pérennité. France Active est l’acteur de référence du microcrédit bancaire garanti et le premier financeur non bancaire des entreprises solidaires en France