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La coopérative Atol ouvre la voie du made in France à Optic 2000

C'est Atol qui avait dégainé le premier en annonçant, en 2005, la relocalisation dans le Jura de la fabrication d'une partie de ses montures. « L'argument du made in France nous touche tous », s'enthousiasme Philippe Peyrard, délégué général de la coopérative de distribution. « Mais, au-delà du patriotisme, il s'agissait pour nous davantage de la bataille de la valeur ajoutée et du produit. Les marques propres que nous avons fait fabriquer dans la vallée morézienne sont devenues des vraies marques plutôt haut de gamme, nous avons gagné notre pari. »

France Prune (coopérative) : bientôt la "paix des prix" ?

Maître Prunille, filiale de la coopérative France Prune et leader européen des fruits secs avec un chiffre d'affaires supérieur à 150 millions d'euros, a vu la semaine dernière plusieurs de ses sites bloqués par des dizaines de cultivateurs de prunes à pruneaux très remontés. Jugeant que les mauvaises récoltes enregistrées en Californie et au Chili leur étaient favorables, ils exigeaient une augmentation du prix d'achat de leur production. A l'issue d'une médiation de la préfecture, ils ont obtenu satisfaction avec en moyenne une augmentation rétroactive de 3 % sur les prix de 2012 et une hausse de 6,5 % sur ceux de l'actuelle campagne. L'accord envisage même une hausse supplémentaire de 1,5 % dans le cas où l'entreprise Maître Prunille serait bénéficiaire.

Québec : brochure syndicale sur les coopératives en milieu de travail

Les principaux syndicats québécois (la FTQ, la CSN et la CSD) avaient contribué au débat sur la loi 27. A l'occasion de de l'adoption à l'Assemblée nationale du projet de loi 27 sur l'économie sociale, ils lancent une publication à l'intention de leurs syndicats. Les coopératives en milieu de travail sont-elles un choix de développement ? Oui répondent les centrales syndicales dans ce document qui s'inscrit dans les suites d'un séminaire syndical conjoint sur le même sujet tenu à l'automne 2012 avec la collaboration du Chantier de l'économie sociale.

Québec : adoption de la loi cadre ESS (loi 27)

La loi 27 sur l'économie sociale a été adoptée le 10 octobre à l'unanimité. « La loi adoptée aujourd'hui permet d'entrevoir de grandes avancées en matière d'économie sociale au Québec », a souligné Gaston Bédard, directeur général intérimaire du CQCM, « Il s'agit d'un pas de plus vers une économie véritablement plurielle : une économie plus durable, plus solidaire et plus juste, dans laquelle se côtoient en complémentarité les entreprises coopératives, mutualistes, associatives, publiques et privées ».

Gouvernance démocratique dans les grandes entreprises de l’ESS : c’est possible? 8 novembre, Neuilly-sur-Seine

Au lendemain de la discussion au Sénat sur le Projet de loi de l’Economie sociale et solidaire, le CEGES et PWC organisent une rencontre sur la gouvernance des entreprises de l’ESS. Qu’en est-il de la gouvernance dans les entreprises dont le nombre de sociétaires est en constante augmentation : Véritable expression démocratique ou utopie ? Deux témoignages viendront éclairer les débats. Vendredi 8 novembre 2013 de 8h30 à 10h00 (Un petit déjeuner buffet sera servi dès 8h00) Auditorium Crystal Club / PwC 63 rue de Villiers 92208 Neuilly-sur-Seine.

L’économie sociale et la lutte contre la criminalité organisée, Bruxelles, 8 novembre

Le 8 novembre se tient au Comité économique et social européen une conférence intitulée "Impact des criminalité organisées sur l'économie de l'UE" consacrée en grande partie  à la "réutilisation sociale" des biens confisqués aux organisations criminelles (voir l'exemple italien exposé dans le N° 328 de la RECMA).

Ani : Marisol Touraine ne renonce pas aux clauses de désignation

Marisol Touraine a annoncé le 7 octobre qu'elle ferait tout pour que les clauses de désignation, qui permettraient à des branches professionnelles de désigner une complémentaire santé pour tous les salariés d'un secteur (par exemple pour tous les coiffeurs ou tous les boulangers...), soient inscrites dans la loi. Le Conseil constitutionnel avait pourtant, en juin dernier, censuré cette disposition de la loi sur la sécurisation de l'emploi qui les autorisait. Les Sages avaient jugé que cette disposition portait atteinte à « la liberté d'entreprendre et à la liberté contractuelle».

Reprise en Scop : la CFE-CGC et 76 parlementaires soutiennent le projet Hamon

Bien des choses ont été écrites sur le  projet de loi cadre ESS, mais son article 11 est de loin le plus médiatique (bien plus en tous les cas que ceux traitant de la gouvernance mutualiste  ou de la démocratie en général). Une partie du patronat est en effet très mobilisée contre ce "droit d'information des salariés" (en lieu et place d'un droit de préemption comme l'avait promis le candidat Hollande) pour se porter repreneurs de leurs entreprises . La CFE-CGC vient au secours du projet en proposant d'allonger de 2 à 4 mois la période d'information et 76 parlementaires signent une tribune ambigüe "halte aux guerres idéologiques".

Projet de loi de finance 2014 : budget en baisse pour l'ESS

Cides a fait le calcul : le projet de loi de finances 2014 n’est pas généreux pour l'ESS. Le budget, inscrit dans le cadre de la mission solidarité, insertion et égalité des chances, s’élève en dépenses d’intervention à 4,825 millions euros. Un budget légèrement plus faible que dans le PLF 2013 qui était de 5 millions 83 760 euros. Les répartitions sont les suivantes : 1,025 million d’euros pour les Cress afin qu’elles renforcent leur rôle central dans les territoires ; 3,8 millions d’euros de subventions aux organismes nationaux et locaux de l’ESS, associations, mutuelles et coopératives à travers des conventions pluriannuelles d’objectif et des subventions.