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Le Papier mâché.Un restaurant-librairie autogéré (1978-1985)

De 1978 à 1985, à Nice, un collectif a autogéré un lieu qui regroupait un restaurant et une librairie, mais aussi une salle de spectacle, un lieu de réunions, une salle d’exposition… Un des membres du collectif en propose un récit. Ce livre raconte l’histoire d’un collectif créateur d’un lieu autogéré, d’activités multiples (librairie, restaurant, salle de réunions, cinéma, théâtre, lieu d’expositions…), à Nice de 1978 à 1985. L’essentiel du livre est consacré à la description de la naissance du projet et du collectif, aux activités qui ont été mises en œuvre pendant sept ans et au mode de fonctionnement du collectif. Il a paru important d’y ajouter des éléments de contexte de la société française des années 1970, et aussi plus anciens, dont le Papier mâché paraît être à la fois la conséquence et l’illustration.

Conférence débat : Les entreprises récupérées de l’Argentine à la France, 9 mars, Paris

Sergio Stocchero, journaliste argentin d’El Diaro del centro del païs, vient témoigner de 10 années d’expérience de récupération d’un journal argentin par ses travailleurs ! Quelle est la clé du succès des travailleurs d’El Diario del centro del país ? Comment se portent les entreprises récupérées argentines dix ans après la crise de 2001 ? Que peuvent-elles nous apprendre dans le contexte de crise actuel ? Venez en débattre, en la présence espérée de travailleurs français en lutte !  

Inaise, 2e Sommet Mondial de la Finance Solidaire, "Pour plus de justice économique", Oaxaca (Mexique), 28-30 mai 2013

Inaise (International Association of Investors in the Social Economy) organise avec le FOROLACFR (FORO Latino Americano y del Caribe de Finanzas Rurales) le 2e sommet international de la finance solidaire sur le thème "pour plus de justice économique" les 28-30 mai à Oaxaca (Mexique).  L’objectif général de ce Sommet est de créer un espace pour les efforts de convergence internationale sur la « finance sociale et solidaire » qui permettra de donner de la visibilité aux différentes pratiques du « financement du développement » favorisant le développement de l’économie sociale.

L'ESS à la Une de l'Huma (2/2) : "Loi cadre ESS : quelles avancées pour les salariés?"

Le programme «l’Humain d’abord» prévoit «l’extension de la propriété publique par le développement des services publics» et « de nouvelles appropriations sociales par la nationalisation de grands leviers de l’action économique, industrielle et financière». Il propose « des formes décentralisées de la propriété sociale» et le recours à l’économie sociale et solidaire (ESS) avec un soutien financier aux salariés qui reprennent ou créent leurs entreprises sous forme coopérative. 

L'ESS à la Une de L'Huma :"L’ESS pour articuler démocratie sociale et intérêt général"

“L’appropriation sociale des moyens de production demeure pour nous un outil essentiel de la mise en œuvre de notre projet écosocialiste. Cela concerne autant les modes d’appropriation publique, comme les nationalisations et les municipalisations que les reprises en coopérative, SCOP ou SCIC (sociétés coopératives d’intérêt collectif). Notre fil conducteur est le respect de l’intérêt général, tant du point de vue de son fonctionnement interne, que de la finalité de son activité. C’est en ce sens que nous soutenons aussi bien le projet de nationalisation des sites sidérurgiques d’Arcelor-Mittal que les mouvements de reprise en coopérative des Fralibs, d’Hélio Corbeil ou de SeaFrance.

Les chiffres clés des CUMA

On compte 11545 coopératives d'utilisation de matériel agricole en France en 2011. Ces coopératives de proximité regroupent environ 40% des exploitations agricoles françaises, jusqu'à 75% dans certaines régions. Alors que le nombre d'agriculteurs ne cesse de diminuer, le nombre d'adhérents de cuma se maintient. Chacune d'entre elles compte en moyenne 20 adhérents, avec une grande diversité : du groupe restreint de quatre exploitations à la cuma départementale de plus de 100 adhérents.

"L'ESS vue par les économistes" : à quoi joue Philippe Frémeaux? La réponse du Labo de l'ESS

Demande Colas Amblard  : "Dans une note de synthèse réalisée en janvier 2013, Philippe Frémeaux (Editorialiste à la Revue Alternatives économiques) s’attache à « évaluer la connaissance de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) d’un ensemble d’économistes reconnus dans le champ académique et actifs dans le débat social ». Si les résultats de cette enquête sont sans surprise, la méthode suivie interpelle : que peut-on en effet attendre d’une enquête dont son auteur reconnaît lui-même avoir interrogé des universitaires et chercheurs ne disposant d’aucune connaissance approfondie sur l’ESS ? Pourtant intitulée « Les économistes interrogent l’économie sociale et solidaire », cette note de synthèse réalisée pour le compte du Labo-ESS (avec le soutien de la Caisse des dépôts et consignations) constitue un véritable « pavé dans la mare » au moment précis où des négociations sont en cours pour finaliser le futur projet de loi d’ESS en France. Certes, il est peu probable que cette analyse ait une quelconque résonance. Néanmoins, l’ « idéologie » qu’elle sous-tend inquiète et apparaît bien peu en phase avec les espoirs que ce projet de loi suscite chez bon nombre de nos concitoyens."

Vent de fronde dans les Cuma

Les représentants des Coopératives d'utilisation de matériel agricole (Cuma) manifesteront cet après-midi à Toulouse, devant la préfecture de Région. Raison de cette fronde : la direction régionale de l'agriculture les a avertis par un simple courrier électronique de la décision de suspendre cette année les prêts bonifiés pour l'achat de matériel agricole.