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Des Régions misent sur les salons d’affaires pour l’ESS

Les outils de promotion de l’ESS ne manquent pas sur les territoires et des événements comme les Forums de l’emploi ESS ou encore les Ecossolies à Nantes illustrent la diversité des angles d’attaque pour toucher les publics non avertis. Mais il n’est pas toujours aisé de toucher le monde économique classique lors de ces manifestations. C’est pourquoi, certaines Régions se sont inspirées du salon d’affaires pour l’adapter à l’ESS. Le concept, inauguré en 2008 en Languedoc-Roussillon, et repris en 2012 en Franche-Comté, rend visible une volonté partagée par de nombreuses Régions d’arrimer leur politique ESS à leur politique de développement économique.

Le syndicat ELB attaque la coopérative Lur Berri

La coopérative Lur Berri et ELB (Euskal Herriko Laborarien Batasuna, Confédération paysanne du Pays basque) ont des vues diamétralement opposées sur l’agriculture. Ce n’est pas nouveau, mais les positions s’éloignent encore avec le scandale de la fraude sur la viande de bœuf qui ricoche du Royaume-Uni jusqu’à Aïcirits, en passant par Castelnaudary. Hier, à l’appel d’ELB, 70 éleveurs ont déployé matériel, animaux et banderoles devant le siège de la coopérative. Leur but, au-delà de l’affaire qui agite ces jours-ci l’industrie agroalimentaire : rappeler les méfaits d’une course aux prix bas dans laquelle s’est lancé Lur Berri. « Les premiers touchés par cette politique, ce sont les consommateurs et les éleveurs. Ceux qui sont censés valoriser nos productions font le contraire », dénonce Jean-Paul Duhalde, qui a pris la parole pour les manifestants. « Lur Berri est devenu une machine énorme, démentielle. À la dernière assemblée générale, on a parlé des résultats et du chiffre d’affaires qui a doublé, mais pas des prix payés aux producteurs ! » Le constat est pour eux très simple : la coopérative s’enrichit et les paysans s’appauvrissent.

Coopérative laitière Coralis (Ille et Vilaine): la fronde des producteurs

Les mines sont graves devant la coopérative Coralis de Cesson-Sévigné (Ille et Vilaine). Près de 200 salariés ont débrayé, hier à 14 h. Et une centaine de producteurs de lait sur les 700 de Coralis ont déposé une pétition signée par 800 adhérents de la coopérative. Dans un contexte de crise au sein de la filière du lait, les éleveurs demandent la convocation d'une assemblée générale extraordinaire. « Il y a clairement une rupture de la base avec le conseil d'administration », explique Jean-Yves Roussel, éleveur et adhérent à Coralis.  

L’organisation paysanne Agra (Namibie) cotée en bourse

L’organisation paysanne Agra est désormais cotée à la Bourse de Namibie (NSX). Jusque-là, coopérative, la structure s’est transformée depuis le 1er février 2013 pour devenir une société publique. «La transformation de la société est donc considérée comme une évolution naturelle et la meilleure voie à suivre pour Agra dans un monde commercial en évolution», a dit Ryno van der Merwe, président du conseil d'Agra. Ce changement était attendu depuis 2007. Plus de 4500 membres ont été mobilisés en 2009 et finalement 67% ont voté pour la conversion.

Un collectif de producteurs quitte la coopérative Téranéo

Ils s'appellent Christophe Olivier, Marcel Bo, Manuel Gonzalez ou encore Jacques Fabre. Ils sont arboriculteurs à Ille, à Prades et à Néfiach. Et, depuis des années, ils adhèrent au groupe Téranéo. Lequel est implanté sur Saint-Hippolyte, mais également sur Prades et Ille, au travers des entités La Paysanne et La Jardinière. Pour ces producteurs l'heure est pourtant venue de quitter leur structure : "Ce n'est ni sur un coup de tête, ni de gaieté de cœur que nous prenons cette décision.

Crédit Agricole : heureusement que la banque coopérative limite les pertes de la SA

Michel Abhervé revient sur les pertes du Crédit agricole : "Nous avions relevé récemment l’évolution de la communication du Crédit Agricole. Cette évolution de la communication prend sens avec la parution des comptes de l’exercice 2012 qui montrent une perte très importante de Crédit Agricole SA, à hauteur de 6,47 milliards d’euros, partiellement compensée par les bénéfices de la banque coopérative, qui s’élèvent à 3,54 milliards d’euros, qui permettent de réduire le déficit global du groupe sur l’exercice à 3,8 milliards d’euros. Quel retournement de l’histoire depuis la période où les responsables d’une banque coopérative considérée comme archaïque faisaient l’éloge de la SA, machine à produire des excédents et à faire des investissements qui allaient produire des retours juteux. [...]"

Europe : guide relatif aux SSIEG et SSIG en matière d'aides d'État, de "marchés publics" et de "marché intérieur"

Le présent document vise à apporter des réponses aux questions concernant l'application des règles en matière d'aides d'Etat aux SSIG ainsi qu'aux SIEG. Ce document vise également à répondre aux questions posées quant à l'application aux SSIG des règles sur les marchés publics afin de clarifier les obligations qui incombent aux autorités publiques lorsqu'elles achètent des services sociaux sur le marché.

Viande de cheval : comment la coopérative basque a dérivé

Entré chez Lur Berri à 18 ans, Sauveur Bacho a vu une « coopérative au service des agriculteurs » gagnée par la folie des grandeurs et l’appel de la finance internationale.Depuis que l’affaire Findus a éclaté, même le Times et la BBC ont appelé le maire de la petite commune d’Arbérats, dans sa maison basque sur la colline. Entre les piles de journaux, les meubles en bois foncé et le feu de cheminée, le retraité reste précis, factuel, prudent. Il savoure sans jubiler. Sauveur Bacho a été durant plus de trente ans le leader syndical de la coopérative Lur Berri, qui possède Spanghero, au cœur du scandale sur la viande de cheval.