Les coopératives de santé dans le monde
L’Institut de recherche et d’éducation pour les coopératives et les mutuelles de l’université de Sherbrooke (Irecus) vient de publier en libre accès sur son site,
L’Institut de recherche et d’éducation pour les coopératives et les mutuelles de l’université de Sherbrooke (Irecus) vient de publier en libre accès sur son site,
L’Association des régions de France (ARF) s’intéresse de près à l’ESS (voir la présentation de son Manifeste pour une économie sociale et solidaire présenté dans le numéro 311 de la Recma). Avec l’Avise et la Caisse des dépôts, elle vient de mettre en ligne un nouveau site présenté comme un centre de ressources sur l’ESS dans les territoires.
Le conseil international du Centre international de recherches et d’information sur l’économie publique, sociale et coopérative (Ciriec), qui compte quinze sections nationales,
Le Conseil national des chambres régionales de l’économie sociale (CNCres) vient de publier un panorama des vingt-trois Cres(s) existantes.
Après Lima 97, Québec 2001 et Dakar 2005, c’était au tour de l’Europe d’accueillir les rencontres intercontinentales du RIPESS[1]. Du 22 au 25 Avril Lux’09 a réuni environ 700 participants, dont 100 luxembourgeois, 400 européens, 80 africains, 50 nord-américains, 40 latino-américains, 25 asiatiques et 3 australiens. 55 pays étaient représentés dont 14 de l’Europe, 17 de l’Afrique, 10 de l’Asie et 11 de l’Amérique Latine et Caraïbes. Mais ce sont aussi 160 bénévoles qui ont apportés leur contribution et 20 stands installés dans le village de l’économie solidaire.
Les 17 et 18 juin 2009 se sont tenues à Roanne les IXes rencontres du Réseau interuniversitaire de l’économie sociale et solidaire (Riuess). Dans la ville d’où Henri Desroche est originaire, les participants se sont interrogés sur le thème « Entreprendre en économie sociale et solidaire : une question politique ? ». Autrement dit, alors qu’il est fréquent de parler de banalisation des entreprises de l’ESS, l’ambition du colloque a été de réinterroger le pôle moins économique de l’ESS. Il n’est plus sérieusement contesté que l’ESS ait une dimension économique, mais il reste alors à repérer les caractéristiques de cette activité qui la distinguent de celle des entreprises capitalistes. L’hypothèse qu’a voulu éprouver le réseau était que la finalité politique pouvait être une de ces caractéristiques.
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Pour répondre aux besoins de la société, a fortiori en période de crise économique, l’économie sociale a besoin d’un cadre doctrinal de référence. Or elle ne présente pas aujourd’hui d’unité. Nous proposons d’aborder cette question à partir de la dualité de conceptions de l’économie sociale et de l’économie solidaire. Dualité qu’il convient non pas de nier, mais de dépasser en recherchant dans chaque mouvement ce qui peut servir un projet futur. Après avoir rappelé les points de convergence (solidarité, liberté, égalité, volonté non violente de changement social…), l’article aborde trois questions plus discutées : le débat sur intérêt général ou intérêt collectif, le marché et la marchandisation, et l’importance des statuts. Au terme de ces discussions, il apparaît que le rapprochement de l’économie sociale et de l’économie solidaire n’est pas insurmontable. La capacité de l’ESS à faire face aux gigantesques enjeux écologiques, sociaux et économiques contemporains dépend de la capacité de ses acteurs à savoir assumer la double qualité économique et politique, celle qui permet au travailleur ou à l’usager d’être sociétaire participant à l’exercice du pouvoir.
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