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Caisse d’épargne et ADIE : une configuration partenariale innovatrice

Alors que les forces du marché poussent les organismes de crédit coopératif vers la banalisation, on observe aussi des forces de réciprocité qui font émerger des partenariats entre ces organismes et des associations dans le champ du micro-crédit solidaire. Une configuration partenariale est étudiée dans cet article : la Caisse d’épargne Ile-de-France-Paris (CE IDF-Paris) et l’Association pour le droit à l’initiative économique (ADIE) Ile-de-France, partenaires dans l’offre de prêts à des micro-entrepreneurs. L’approche socio-économique permet de dégager les caractéristiques institutionnelles et organisationnelles de ce partenariat, de même que les perspectives ouvertes. Ainsi, si ce partenariat permet de mieux répondre aux besoins de personnes exclues du marché financier, il contribue ce faisant à l’actualisation du projet fondateur de la caisse.

Numéro de revue: 
286
Année de publication: 
2002
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Auteur(s): 
Malo M.-C. Lapoutte A.

De nouveaux outils pour comprendre l’économie solidaire

Les auteurs partent du constat que l’économie solidaire n’est pas un concept a priori, mais une notion, une généralisation non encore stabilisée de pratiques diverses. Pour que le terme d’économie solidaire devienne un concept heuristique, il convient de travailler les pratiques empiriques qu’il recouvre en sortant du champ étroit de la socio-économie. Dans le cadre d’un travail de plus grande ampleur visant à utiliser des approches théoriques d’horizons divers (sciences de la communication, théories de la justice, sciences politiques, etc.), l’objet de ce texte est de dresser une typologie de l’économie solidaire à partir d’un outil encore peu présent dans ce domaine: l’approche globale du circuit économique. Les auteurs se réfèrent au discours public pour construire leur corpus, les organisations analysées et classifiées étant identifiées « économie solidaire » dans la presse généraliste. Si la méthode retenue n’est pas sans présenter des limites – les organisations comparées sont parfois très différentes –, elle fournit une importante matière à réflexion et à débat à tous ceux, chercheurs et praticiens, qui s’intéressent à l’économie solidaire.

Numéro de revue: 
284
Année de publication: 
2002
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Auteur(s): 
Dacheux E., Goujon D.

Pauvreté et ordre économique dirigé, l’expérience du revenu minimum en Angleterre (fin xviiie-milieu XIXe siècle)

La mise en place en Angleterre, à la fin du XVIII e siècle, d’une loi sociale connue sous le nom de Speenhamland marque les débuts de l’histoire du revenu minimum. L’application de la mesure et les débats qu’elle a suscités ont malheureusement jeté un doute sur la volonté et la difficulté de garantir à tout individu un droit à la subsistance, un droit à la vie. Pourtant, cette expérience, au-delà de son objectif de justice sociale explicite, reste marquée par une réelle efficacité économique.

Numéro de revue: 
283
Année de publication: 
2002
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Auteur(s): 
Clément A.

La gestion stratégique de la coopérative et de l’association d’économie sociale, IIe partie : L’entreprise et ses orientations

Dans la deuxième partie de sa contribution sur la gestion stratégique, (cf. le numéro 281), Marie-Claire Malo revient sur la définition de l’entreprise, puis sur ce que serait un processus stratégique coopératif : il doit tenir simultanément le fil de la perspective du changement social, qui s’attache au respect des valeurs, et celui du positionnement. La bonne option stratégique est celle qui tente d’articuler en permanence volontarisme et déterminisme. Loin d’être une contrainte, le compromis a un grand potentiel d’innovation, parce qu’il combine des grandeurs différentes. Chaque compromis est une combinaison originale qui porte une part d’innovation sociale. l Comme pour toute entreprise, les orientations stratégiques de la coopérative ou de l’association d’économie sociale sont fonction de l’entrepreneur, de l’environnement et de l’entreprise. L’analyse de l’entrepreneur collectif commande de considérer tous les acteurs du processus stratégique ainsi que leurs valeurs et leurs visions. Pour prendre en compte le secteur dans lequel évolue la coopérative ou l’association d’économie sociale, la grille d’analyse des forces concurrentielles est incontournable et sert de canevas à l’intégration de toutes les dimensions de l’environnement, y compris les dimensions socio-politiques. Après avoir présenté des grilles d’analyse de l’entrepreneur et de l’environnement (lire Recma, n° 281), voyons comment analyser l’entreprise et ses orientations stratégiques, avant de conclure sur la nécessaire combinaison des approches stratégiques du positionnement et de la perspective.

Numéro de revue: 
282
Année de publication: 
2001
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Auteur(s): 
Malo M.-C.

Formations en économie sociale et solidaire : l’action de la DIES

"La question de l’information et de la formation à l’économie sociale et solidaire est à inscrire dans le cadre de la politique territoriale du secrétariat d’Etat à l’économie solidaire et de la DIES qui a été lancée par les consultations régionales de l’économie sociale et solidaire, puis par l’appel à projets « Dynamiques solidaires » en 2000. Rappelons brièvement les principaux axes et faits dessinant le cadre de cette politique : l’application et le suivi de la circulaire du 22 décembre 1999 relative aux relations de l’Etat avec les associations dans les départements ; la circulaire du 5 septembre 2000 Voynet-Hascoët relative à la place de l’économie sociale et solidaire dans les processus de contractualisation territoriale ; la circulaire du 1er décembre 2000 sur les conventions pluriannuelles d’objectifs ; le projet en cours d’une circulaire relative au renforcement du rôle et des missions des correspondants régionaux ; la signature en cours d’une dizaine de conventions pluriannuelles d’objectifs avec les chambres régionales de l’économie sociale ; enfin, au-delà des contrats de plan Etat-régions, des moyens budgétaires nouveaux pour les correspondants et les délégué(e)s départementaux à la vie associative (moyens de services et appels à projets « Dynamiques solidaires »). Organisés à l’initiative de la DIES dans le cadre de cette politique d’animation territoriale, deux programmes d’information-formation, lancés en 2001, se déroulent actuellement en régions. "

Numéro de revue: 
281
Année de publication: 
2001
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Auteur(s): 
Courvoisier S.

La gestion stratégique de la coopérative et de l’association d’économie sociale, Ire partie : L’entrepreneur et son environnement

Les spécificités de la gouvernance des coopératives et associations sont au coeur de cet article. Pour ces sociétés de parties prenantes, le processus de décision stratégique se présente de manière plus complexe que dans les sociétés de capitaux. Cette première partie analyse deux facteurs essentiels qui influent sur les orientations stratégiques : l’entrepreneur collectif et la dimension idéologique, l’environnement et les acteurs qui l’animent. La seconde partie, publiée dans le prochain numéro de la Recma, sera centrée sur l’entreprise.

Numéro de revue: 
281
Année de publication: 
2001
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Auteur(s): 
Malo M.-C.

La mobilité professionnelle des cadres de l’économie marchande vers l’économie sociale : pourquoi ? comment ?

Le monde de l’entreprise et celui de l’économie sociale apparaissent souvent cloisonnés. Pourquoi certains cadres décident-ils de passer de l’un à l’autre? Comment se déroule ce processus de mobilité professionnelle? Telles sont les deux questions principales auxquelles cet article, basé essentiellement sur l’analyse de vingt entretiens avec des cadres ayant vécu cette mobilité, tente d’apporter des éléments de réponse.

Numéro de revue: 
281
Année de publication: 
2001
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Auteur(s): 
Mayaux F.

Réciprocité et échange

Cette réflexion tente de systématiser la conception analytique que l’on se fait des termes d’échange et de réciprocité. De cette reconstruction se dégage notamment l’importance de distinguer deux éléments. D’une part, les niveaux de société auxquels se réfèrent les concepts de réciprocité et d’échange, à savoir le niveau microsociologique des relations entre les personnes ou celui de l’action et de l’interprétation collective. D’autre part, le type de rationalité qui induit l’échange ou l’acte réciproque. L’analyse met ainsi en évidence que c’est au niveau sociétal de production d’une solidarité impersonnelle qu’il conviendrait de mener davantage de recherches théoriques et empiriques.

Numéro de revue: 
279
Année de publication: 
2001
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Auteur(s): 
Cattacin S.

La finance solidaire en France : coupler intermédiation financière et intermédiation sociale

L'offre répertoriée montre une diversité d'acteurs, se caractérisant par des différences de statut et des niveaux d'intervention variables. Outre la prise en charge de besoins de crédit qui ne sont couverts ni par l'Etat ni par le marché, ces organismes de finance solidaire jouent, vis-à-vis des populations bénéficiaires, un rôle spécifique d'accompagnement. Risquées si l'on considère le type de public concerné, ces expériences produisent néan- moins des effets qui dépassent la seule question financière : clarification du projet, développement des compétences, création d'un réseau relationnel, activation de soutiens. L'accès au crédit se double ainsi d'un véritable processus de resocialisation. 

Numéro de revue: 
277
Année de publication: 
2000
Auteur(s): 
Isabelle Guérin