Coopération

Colloque ACI à Lyon les 2-4 septembre 2010 : "contributions des coopératives à une économie plurielle"

La chambre régionale de l’économie sociale et solidaire (Cress) de Rhône-Alpes, l’université de Lyon II et le comité de recherche de l’Alliance coopérative internationale (ACI) ont organisé un colloque européen les 2, 3 et 4 septembre au coeur de la ville de Lyon. Cette rencontre a réuni environ cent cinquante universitaires provenant de vingt-deux pays d’Europe, d’Asie, d’Afrique et d’Amérique. C’est l’un des attraits de ces rencontres du comité de recherche de l’ACI que de réunir des participants de plusieurs continents, d’ouvrir les questionnements à des problématiques multiples et de permettre d’établir des échanges dans la durée.

Prix de la recherche coopérative, jusqu'au 30 novembre

Le Crédit Mutuel récompense en 2009 les meilleurs mémoires de Master 2 (recherche et professionnel) ayant comme sujet d'étude les coopératives.

Nous vous proposons de nous transmettre les mémoires des étudiants ayant obtenu la mention "Bien" avant le 30 novembre 2009.

Un jury universitaire sélectionnera les meilleurs mémoires.

Les lauréats recevront un chèque de :

 2 000 €, pour le premier prix

1 500 €, pour le deuxième prix

1 500 €, pour le troisième prix

Les défis du capitalisme coopératif. Ce que les paysans nous apprennent de l’économie.

Préface de Philippe Mangin. Georges Lewi, Pascal Perri, 2009, Pearson, 214 pages

80 milliards d’euros de chiffre d’affaire, 150 000 salariés, 40 % de l’agroalimentaire du pays avec des marques comme Candia, Béghin Say, Loïc Raison, D’Aucy … : la coopération agricole française est un poids lourd… très largement méconnu. Deux spécialistes du marketing et de la stratégie économique sollicités par Coop de France en livrent une introduction riche, bien documentée et vivante.

« Scop » pour « Sociétés coopératives et participatives » ?

Suite au dernier congrès de la CGScop tenu à Poitiers au printemps 2008, le conseil national du mouvement s’est prononcé pour un changement de la marque « Scop entreprise ». Confié à l’agence de communication à qui l’on doit « l’Artisanat, la 1ere entreprise de France », le projet a été soumis courant octobre aux adhérents. « Scop entreprises » deviendrait « les Scop : sociétés coopératives et participatives ».

Les coopératives s’engagent contre la menace climatique

A Sofia, lors de son assemblée générale du 21 septembre 2009, Cooperatives Europe a lancé une campagne de pétition pour un accord « juste, ambitieux et contraignant lors de la Conférence sur le climat à Copenhague » par laquelle les signataires « demandent instamment à tous les décideurs politiques, de toutes nations, de coopérer à ces fins ». Au centre de cette action pétitionnaire intitulée ACT ! (Adressing the Climate Threat), les coopérateurs sont invités à s’engager à diminuer de 10 % leurs émissions de CO2 en 2010 : « nous lançons ACT!

« Les coopératives, acteurs de l’économie sociale »

La lettre du GNC de septembre 2009 s’ouvre par cet important édito du président du Groupement national de la coopération. « Démissionner du Ceges ne veut pas dire renoncer à sa place dans l’économie sociale […] bien au contraire » écrit M. Detilleux. « Les crises financière, économique, sociétale récentes ont conforté notre confiance dans la pérennité et la validité de notre système.

1000 emplois par an créés en Scop

1893 entreprises (dont 73 Scic) adhéraient à la Confédération générale des Scop à la fin 2008, employant 39 929 salariés (hors filiales non coopératives), soit 4 830 de plus qu’il y a 5 ans. Si 335 Scop ont ainsi vu le jour sur cette période (très majoritairement des créations ex-nihilo), la hausse de l’effectif est pour les trois quarts due à la croissance des entreprises de 50 salariés et plus. Près de 60 % des Scop (et Scic) comptent moins de 10 salariés mais les 4 % d’entreprises de plus de 100 salariés réunissent 40 % des emplois.

Débat du GNC: "capitalisme coopératif" versus "capitalisme financier"?

Près de cent vingt personnes ont assisté au débat organisé par le Groupement national de la coopération (GNC) le 9 juin 2009 sur le thème: « Face à la crise, les autres réponses des coopératives ». A la table, les présidents Jean-Claude Detilleux (Groupe Crédit coopératif ), Yves Zehr (Coop Alsace), Marie-Noëlle Lienemann (Fédération nationale des coopératives HLM), Charles-Henri Montaut (Union technique bâtiment) et Michel Prugue (Maïsadour) ont librement échangé avec Jean Arthuis et Didier Migaud (respectivement présidents de la commission des Finances du Sénat et de l’Assemblée nationale), sous la direction fringante de Guillaume Delacroix, journaliste aux Echos.  

La législation allemande: un regard particulier sur les groupements coopératifs

Dans cet article, l’auteur se penche, à partir de l’exemple allemand, sur les limites imposées par la législation applicable aux coopératives. L’argument proposé est que ces sociétés, à l’instar de toute autre entreprise, sont libres de constituer des groupes et des superstructures et de coopérer avec d’autres entreprises, quelle que soit leur forme juridique, et qu’elles sont libres d’utiliser tous les outils mis au point par les sociétés commerciales traditionnelles pour autant que cela n’entre pas en contradiction avec l’unique objet légitime des sociétés coopératives, à savoir la promotion des intérêts de leurs membres. Pour les professionnels, nombre des dispositions contenues dans les lois qui régissent traditionnellement les coopératives doivent disparaître afin de leur permettre de survivre, quand bien même cela aurait pour effet d’amoindrir leur vocation coopérative. L’auteur suggère que le fait de protéger clairement la vocation des coopératives pourrait se révéler un avantage concurrentiel qui, accompagné de règles spécifiques, permettrait aux coopératives de prospérer en tant que pôles de développement local à la fois fiables et stables dans un environnement en constante évolution.

Numéro de revue: 
313
Année de publication: 
2009
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Auteur(s): 
Hans-H. Münkner