Coopération

Un numéro de Yes Magazine consacré aux coopératives aux Etats-Unis d'Amérique

Le magazine indépendant Yes consacre son numéro du printemps 2013 à la coopération nord américaine : "comment les coopératives sont le moteur d'une nouvelle économie". Au sommaire : un éditorial "the cooperative way" qui souhaite aux enfants de grandir dans un environnement coopératif, un article sur la Green worker cooperative's Co-op Academy du Bronx, sur les Credits Unions ("Bid dividends for your community"), un historique de l'électrification du sud du pays par les coopératives, sur les mutuelles de santé ("vous n'aimez pas les compagnies d'assurances? créez la vôtre !"). Bref un beau numéro, riche et instructif, d'un magazine soutenu par Danny Glover : l'arme fatale coopérative d'une nation qu'on a tôt fait de juger ici, à tôrt, comme exclusivemnet libérale et capitaliste.

Le rôle des coopératives sociales dans les Services d’Intérêt Général en Europe

Le secrétaire général de CECOP, Bruno Roelants et Giuseppe Guerrini, président de l’association italienne des coopératives sociales, Federsolidarietà, ont présenté à la Commission européenne un document sur le rôle des coopératives sociales dans les Services d’Intérêt Général (SIG) en Europe. Dans le document intitulé « La prestation de Services d’Intérêt Général en Europe et le rôle des entreprises sociales : une perspective coopérative », les auteurs soulignent comment et pourquoi les coopératives sociales sont aujourd’hui ansi importantes dans la prestation de Services d’Intérêt Général (SIG).

Scop : les chiffres 2012

Les Sociétés coopératives et participatives connaissent un développement régulier en France. En 2008, le nombre de Scop et de Scic était de 1 883 et les salariés (hors filiales) de 40 922. À fin 2012, on compte 2 165 sociétés coopératives et 43 860 salariés. 248 nouvelles Scop ont vu le jour en 2012, plus haut niveau de création depuis 2007, mais les défaillances sont également nombreuses, de sorte que le nombre net de Scop ne progresse "que" de 120, pour atteindre au total 2 165 coopératives employant 43860 salariés.

Les leçons et les enjeux du mouvement coopératif agraire à Cuba

Prochainement, le mouvement coopératif agricole à Cuba s’ouvrira à de nouvelles fonctions de service, d’approvisionnement et de commercialisation. Cependant, il ne concerne jusqu’à présent que la production. De multiples formes coopératives y diffèrent par le niveau et les types de mise en commun des moyens de production (terres, mécanisation, commercialisation). L’expérience de cinquante ans de ces coopératives de production (et donc leur évolution sur plusieurs générations) est riche d’enseignements dans une activité comme l’agriculture, où les investissements nécessitent des temps d’amortissement longs et posent des problèmes de transmission intergénérationnelle particuliers. Ceux-ci portent particulièrement sur la performance du secteur privé coopératif, sur l’inventivité institutionnelle des formes de tenure du foncier et de propriété du capital productif et sur les difficultés de transmission des formes de production privée collective.

Numéro de revue: 
328
Année de publication: 
2013
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PDF icon recma328_063074.pdf824.87 Ko
Auteur(s): 
Jacques Marzin

La fédération des coopératives agricoles du Nicaragua, entre capital économique et pouvoir politique

La Fédération nationale des coopératives du Nicaragua (Fenacoop) regroupe neuf unions et cent vingt-quatre coopératives associant plus de 6000 agriculteurs et artisans sur l’ensemble du pays. Elle se positionne dans le champ de l’économie sociale entre le pouvoir économique des opérateurs commerciaux agro-alimentaires et le pouvoir politique du gouvernement sandiniste soutenu par la coalition Albanisa, promue par le Venezuela. Dans le cadre de son plan stratégique 2011-2014, la Fenacoop se propose d’articuler un instrument financier (Fondefer) et un instrument d’appui à la commercialisation (Office de commercialisation coopérative solidaire) dans la promotion de chaînes de valeur agricoles bénéficiant aux petits producteurs. Le texte développe, dans une perspective d’analyse institutionnelle et d’économie politique, les enjeux de la mise en oeuvre de cette stratégie au niveau de la Fenacoop, l’adaptation des services d’appui (financement et commercialisation) dans un contexte économique et politique polarisé ainsi que les défis posés en termes d’organisation et de structuration de la fédération.

Numéro de revue: 
328
Année de publication: 
2013
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PDF icon recma328_048062.pdf908.12 Ko
Auteur(s): 
François Doligez

Coopératives et réutilisation sociale des biens confisqués à la mafia. Le projet Libera Terra en Sicile

Une loi de 1996 introduit en Italie le principe de la réutilisation sociale des biens confisqués aux mafias par leur concession en faveur de coopératives ou d’autres associations. L’étude s’intéresse au cas des coopératives sociales siciliennes du projet Libera Terra, et en particulier à l’exemple pionnier de la Placido Rizzotto, créée en 2001 dans l’arrière-pays de la province de Palerme. L’analyse du microcosme qui entoure cette genèse permettra d’approfondir les aspects économiques, sociaux et institutionnels de l’initiative, surtout dans une perspective de développement local. Avec un regard tourné vers les dynamiques de plus longue durée, cette expérience est l’occasion d’interroger le rapport entre instrument coopératif en agriculture et caractéristiques du terroir, sous la triple déclinaison de l’histoire héritée, des contraintes imposées par le contexte et des opportunités offertes par les ressources disponibles.

Numéro de revue: 
328
Année de publication: 
2013
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PDF icon recma328_033047.pdf843.14 Ko
Auteur(s): 
Niccolò Mignemi

Les coopératives agricoles des "Sud": quels enseignements pour les "Nord"?

L’année 2012, décrétée Année internationale de la coopération, a célébré les coopératives associant des valeurs sociales aux objectifs économiques. Mais qu’en est-il vraiment ? Différents rapports, dont celui de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) en octobre dernier, ont souligné le rôle essentiel des coopératives pour l’accès des petits producteurs aux marchés et la lutte contre l’exclusion. De nombreuses manifestations internationales, dont le colloque « L’étonnant pouvoir des coopératives » au Québec, comme celui sur « La diversité et la durabilité des modèles coopératifs agricoles » de Paris, ont étudié les situations, analysé les processus, confronté les expériences en mobilisant coopératives, pouvoirs publics, chercheurs non seulement pour mettre en exergue l’intérêt de ces formes d’organisation collective, mais aussi pour identifier les conditions de réalisation de leurs projets dans une dimension économique, environnementale et sociale. Ce numéro de la Recma propose de revenir sur certaines des problématiques abordées lors du colloque international de Paris sous l’égide de l’Inra, de la Société française d'économie rurale (Sfer), de l’Essec et de Coop de France les 6 et 7 novembre 2012, à travers la confrontation d’expériences de coopératives dans les « Sud » et plus précisément leur action dans un contexte politique difficile. Les coopératives sont-elles des outils d’émancipation et, si oui, à quelles conditions ? Comment les coopératives mettent-elles en oeuvre leurs valeurs et leurs principes coopératifs ?

Numéro de revue: 
328
Année de publication: 
2013
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PDF icon recma328_028032.pdf1.94 Mo
Auteur(s): 
Maryline Filippi