Le rôle des coopératives sociales dans les Services d’Intérêt Général en Europe

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Le secrétaire général de CECOP, Bruno Roelants et Giuseppe Guerrini, président de l’association italienne des coopératives sociales, Federsolidarietà, ont présenté à la Commission européenne un document sur le rôle des coopératives sociales dans les Services d’Intérêt Général (SIG) en Europe. Dans le document intitulé « La prestation de Services d’Intérêt Général en Europe et le rôle des entreprises sociales : une perspective coopérative », les auteurs soulignent comment et pourquoi les coopératives sociales sont aujourd’hui ansi importantes dans la prestation de Services d’Intérêt Général (SIG).

Les modifications graduelles dans les habitudes familières, le vieillissement de la population, les changements économiques apportés par la globalisation et par le poids de la dette souveraine, ont procédé à une réduction importante du budget des états. Cette diminution aurait été insupportable si elle n’avait pas été accompagnée par l’augmentation des activités et des services gérés par la société civile et organisés en coopératives. Les coopératives sont impliquées dans différents secteurs des SGI, tels que la santé, les services sociaux, l’éducation, la gestion des ressources naturelles et l’intégration professionnelle des personnes vulnérables. Mais, de quelle manière les coopératives sont-elles capables de satisfaire la livraison des SGI ? La réponse dépend de la capacité des coopératives à répondre efficacement à 5 critères : qualité, longévité, couverture géographique, accessibilité, inclusion et participation des différents acteurs concernés.

Les coopératives sociales ont été en mesure d’inclure progressivement les principales parties prenantes dans une dynamique de contrôle démocratique sur le service fourni. Cela a permis un niveau élevé de participation à la gouvernance d’entreprise qui, à son tour, permet à ces entreprises d’identifier les besoins des citoyens. Le contrôle démocratique a, en conséquence, un impact fort sur la qualité des services. Tout d’abord, parce que les utilisateurs peuvent prendre part aux processus de prise de décision, et d’autre part, parce que les fournisseurs qui participent également à la prise de décision, sont en contact quotidien avec les utilisateurs et peuvent connaître leurs besoins. Cette connexion peut contribuer directement à une conception qui prend en considération, à la fois les besoins des utilisateurs et la manière dont leurs compétences peuvent correspondre.

L’extension géographique de la SGI est proportionnelle au degré d’inclusion dans lequel les différents acteurs d’une communauté (y compris ceux qui sont distanciés) ont été intégré. La longévité est assurée par le chiffre d’affaires lent, mais progressif, des coopératives parties prenantes dans une communauté. Enfin, l’accès aux coopératives sociales est lié à la rentabilité qui, à son tour, est lié à deux questions : d’une part, au dévouement des fournisseurs en raison de leur participation au contrôle démocratique, et d’autre part, au fait que le capital dans les coopératives n’est pas rémunéré (sauf forme d’intérêt marginal).

En conclusion, les auteurs démontrent et soutiennent que, lorsque la communauté s’organise en formes de solidarité entrepreneuriale et s’occupe du bien-être des individus, elle offre des possibilités d’assistance et de travail. Ce processus génère divers avantages qui sont le résultat d’un cercle vertueux : une meilleure qualité de vie et le bien-être de la communauté qui sont des facteurs qui favorisent la compétitivité, l’emploi et la productivité.

Télécharger le document (en anglais)


Sur les coopératives sociales, lire

Flaviano Zandonai, Recma n°286, "La coopération sociale en Italie, entre consolidation et transformation"