intérêt général

Les fondations d’entreprise, partenaires émergents de l’écosystème économique sociale et solidaire ?

Les travaux sur les fondations d’entreprise dans un contexte français sont peu nombreux. Or les fondations d’entreprise constituent non seulement un bailleur et un partenaire potentiel des acteurs de l’économie sociale et solidaire, mais aussi un acteur de l’intérêt général. Sur la base d’entretiens semi-directifs menés auprès de 20 structures, les auteures proposent une contribution à la connaissance des fondations d’entreprise en France. Ces organisations se révèlent être un acteur souple, s’adaptant en permanence à des contraintes internes et externes fluctuantes, se ménageant la possibilité de s’extraire de ces contraintes en prenant du recul, en  redéfinissant son rôle, voire en participant à la définition de l’intérêt général.

 

Numéro de revue: 
365
Année de publication: 
2022
Auteur(s): 
Anna Cournac, Nathalie Touratier-Muller

De la partition du fait associatif à la loi de 2014 affirmant l’unité de l’économie sociale et solidaire : l’histoire d’une construction politique

Par la partition du fait associatif, l’État a cherché à se prémunir contre la potentielle influence, notamment politique, du mouvement associatif. Au sortir de la Révolution française, la dynamique associative est en effet multiple, et ce que l’on nomme aujourd’hui les familles de l’économie sociale (mutuelles, coopératives, associations) n’a pas de réalité : ces groupements de personne, véritables corps intermédiaires, sont multifonctionnels. Le législateur va choisir de leur assigner des intérêts et rôles spécifiques (la partition), s’assurant ainsi le monopole de l’intérêt général. Retraçant cette histoire, l’article questionne la façon dont on peut appréhender la loi du 31 juillet 2014 : est-ce une nouvelle position du législateur qui a émergé ou peut-on y voir les traces d’une continuité historique ?

 

Numéro de revue: 
349
Année de publication: 
2018
Auteur(s): 
Anne Fretel

Concurrence entre institutions sans but lucratif (ISBL) : la déloyauté en question

Décidément, les ISBL n’en sont plus à un paradoxe près. On sait depuis longtemps que ces personnes morales peuvent poursuivre un but non lucratif, tout en exerçant des activités économiques, voire même commerciales. On ignorait qu’elles pouvaient nous fournir un cas d’école en matière de pratique déloyale. Les comportements induits par ces « monstres juridiques » n’en finissent donc plus de nous étonner et obligent constamment à nous interroger. C’est en cela que le jugement rendu par le tribunal de grande instance de Lyon en date du 30 juillet 2013 est tout à fait remarquable : d’une part, parce qu’il met en présence une association et un fonds de dotation au cœur d’une typologie de contentieux habituellement réservée aux opérateurs commerciaux ; d’autre part, parce qu’il nous montre combien la recherche de l’intérêt général peut quelque fois emprunter des voies détournées.

Le rôle des coopératives sociales dans les Services d’Intérêt Général en Europe

Le secrétaire général de CECOP, Bruno Roelants et Giuseppe Guerrini, président de l’association italienne des coopératives sociales, Federsolidarietà, ont présenté à la Commission européenne un document sur le rôle des coopératives sociales dans les Services d’Intérêt Général (SIG) en Europe. Dans le document intitulé « La prestation de Services d’Intérêt Général en Europe et le rôle des entreprises sociales : une perspective coopérative », les auteurs soulignent comment et pourquoi les coopératives sociales sont aujourd’hui ansi importantes dans la prestation de Services d’Intérêt Général (SIG).

L'ESS à la Une de L'Huma :"L’ESS pour articuler démocratie sociale et intérêt général"

“L’appropriation sociale des moyens de production demeure pour nous un outil essentiel de la mise en œuvre de notre projet écosocialiste. Cela concerne autant les modes d’appropriation publique, comme les nationalisations et les municipalisations que les reprises en coopérative, SCOP ou SCIC (sociétés coopératives d’intérêt collectif). Notre fil conducteur est le respect de l’intérêt général, tant du point de vue de son fonctionnement interne, que de la finalité de son activité. C’est en ce sens que nous soutenons aussi bien le projet de nationalisation des sites sidérurgiques d’Arcelor-Mittal que les mouvements de reprise en coopérative des Fralibs, d’Hélio Corbeil ou de SeaFrance.

"Les associations, actrices du développement des territoires" : 6 propositions de Mut'Asso (CPCA/France Active)

Le 22 janvier 2013, la troisième rencontre CPCA / France Active, organisée dans le cadre de Mut'asso en partenariat avec Jurisassociations et l'Association des régions de France, visait à démontrer le rôle crucial joué par les associations dans les dynamiques territoriales. A l'issue de cette journée la CPCA et France Active proposent 6 mesures d'évolution du cadre juridique et fiscal propres à favoriser le développemen des associations.