De la partition du fait associatif à la loi de 2014 affirmant l’unité de l’économie sociale et solidaire : l’histoire d’une construction politique
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Par la partition du fait associatif, l’État a cherché à se prémunir contre la potentielle influence, notamment politique, du mouvement associatif. Au sortir de la Révolution française, la dynamique associative est en effet multiple, et ce que l’on nomme aujourd’hui les familles de l’économie sociale (mutuelles, coopératives, associations) n’a pas de réalité : ces groupements de personne, véritables corps intermédiaires, sont multifonctionnels. Le législateur va choisir de leur assigner des intérêts et rôles spécifiques (la partition), s’assurant ainsi le monopole de l’intérêt général. Retraçant cette histoire, l’article questionne la façon dont on peut appréhender la loi du 31 juillet 2014 : est-ce une nouvelle position du législateur qui a émergé ou peut-on y voir les traces d’une continuité historique ?
By dividing the voluntary sector, the state has tried to protect itself against the voluntary sector’s potential influence, particularly in politics. In the wake of the French Revolution, the development of the voluntary sector has been multiple. What we call the “families” of the social economy today (mutuals, cooperatives, nonprofits) did not exist. These groupings of people, genuine civil society organisations, are multi-functional. Parliament will choose to assign them specific interests and roles (the division), thus ensuring it keeps the monopoly over the general interest. Retracing this history, the article raises the question of how the Act of 31 July 2014 should be understood. Has parliament taken a new position, or are there traces of continuity with the past?
A través de la partición del asociacionismo, el Estado trató de protegerse contra la influencia potencial, particularmente política, del movimiento asociativo. De hecho, después de la Revolución Francesa, la dinámica asociativa es múltiple, y lo que hoy se llama las ramas de la economía social (mutuales, cooperativas, asociaciones) no tenía ninguna realidad: esos grupos de persones, verdaderos cuerpos intermedios, son multifuncionales. El legislador decidirá asignarles intereses y papeles específicos (la partición), asegurándose así el monopolio del interés general. Trazando esta historia, la autora interroga el modo en que se considera la ley del 31 julio 2014: ¿se trata del surgimiento de una nueva postura del legislador o se inscribe en una continuidad histórica?
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