Coopération

Le Papier mâché.Un restaurant-librairie autogéré (1978-1985)

De 1978 à 1985, à Nice, un collectif a autogéré un lieu qui regroupait un restaurant et une librairie, mais aussi une salle de spectacle, un lieu de réunions, une salle d’exposition… Un des membres du collectif en propose un récit. Ce livre raconte l’histoire d’un collectif créateur d’un lieu autogéré, d’activités multiples (librairie, restaurant, salle de réunions, cinéma, théâtre, lieu d’expositions…), à Nice de 1978 à 1985. L’essentiel du livre est consacré à la description de la naissance du projet et du collectif, aux activités qui ont été mises en œuvre pendant sept ans et au mode de fonctionnement du collectif. Il a paru important d’y ajouter des éléments de contexte de la société française des années 1970, et aussi plus anciens, dont le Papier mâché paraît être à la fois la conséquence et l’illustration.

Conférence débat : Les entreprises récupérées de l’Argentine à la France, 9 mars, Paris

Sergio Stocchero, journaliste argentin d’El Diaro del centro del païs, vient témoigner de 10 années d’expérience de récupération d’un journal argentin par ses travailleurs ! Quelle est la clé du succès des travailleurs d’El Diario del centro del país ? Comment se portent les entreprises récupérées argentines dix ans après la crise de 2001 ? Que peuvent-elles nous apprendre dans le contexte de crise actuel ? Venez en débattre, en la présence espérée de travailleurs français en lutte !  

Les chiffres clés des CUMA

On compte 11545 coopératives d'utilisation de matériel agricole en France en 2011. Ces coopératives de proximité regroupent environ 40% des exploitations agricoles françaises, jusqu'à 75% dans certaines régions. Alors que le nombre d'agriculteurs ne cesse de diminuer, le nombre d'adhérents de cuma se maintient. Chacune d'entre elles compte en moyenne 20 adhérents, avec une grande diversité : du groupe restreint de quatre exploitations à la cuma départementale de plus de 100 adhérents.

Vent de fronde dans les Cuma

Les représentants des Coopératives d'utilisation de matériel agricole (Cuma) manifesteront cet après-midi à Toulouse, devant la préfecture de Région. Raison de cette fronde : la direction régionale de l'agriculture les a avertis par un simple courrier électronique de la décision de suspendre cette année les prêts bonifiés pour l'achat de matériel agricole.

Le syndicat ELB attaque la coopérative Lur Berri

La coopérative Lur Berri et ELB (Euskal Herriko Laborarien Batasuna, Confédération paysanne du Pays basque) ont des vues diamétralement opposées sur l’agriculture. Ce n’est pas nouveau, mais les positions s’éloignent encore avec le scandale de la fraude sur la viande de bœuf qui ricoche du Royaume-Uni jusqu’à Aïcirits, en passant par Castelnaudary. Hier, à l’appel d’ELB, 70 éleveurs ont déployé matériel, animaux et banderoles devant le siège de la coopérative. Leur but, au-delà de l’affaire qui agite ces jours-ci l’industrie agroalimentaire : rappeler les méfaits d’une course aux prix bas dans laquelle s’est lancé Lur Berri. « Les premiers touchés par cette politique, ce sont les consommateurs et les éleveurs. Ceux qui sont censés valoriser nos productions font le contraire », dénonce Jean-Paul Duhalde, qui a pris la parole pour les manifestants. « Lur Berri est devenu une machine énorme, démentielle. À la dernière assemblée générale, on a parlé des résultats et du chiffre d’affaires qui a doublé, mais pas des prix payés aux producteurs ! » Le constat est pour eux très simple : la coopérative s’enrichit et les paysans s’appauvrissent.

Coopérative laitière Coralis (Ille et Vilaine): la fronde des producteurs

Les mines sont graves devant la coopérative Coralis de Cesson-Sévigné (Ille et Vilaine). Près de 200 salariés ont débrayé, hier à 14 h. Et une centaine de producteurs de lait sur les 700 de Coralis ont déposé une pétition signée par 800 adhérents de la coopérative. Dans un contexte de crise au sein de la filière du lait, les éleveurs demandent la convocation d'une assemblée générale extraordinaire. « Il y a clairement une rupture de la base avec le conseil d'administration », explique Jean-Yves Roussel, éleveur et adhérent à Coralis.  

L’organisation paysanne Agra (Namibie) cotée en bourse

L’organisation paysanne Agra est désormais cotée à la Bourse de Namibie (NSX). Jusque-là, coopérative, la structure s’est transformée depuis le 1er février 2013 pour devenir une société publique. «La transformation de la société est donc considérée comme une évolution naturelle et la meilleure voie à suivre pour Agra dans un monde commercial en évolution», a dit Ryno van der Merwe, président du conseil d'Agra. Ce changement était attendu depuis 2007. Plus de 4500 membres ont été mobilisés en 2009 et finalement 67% ont voté pour la conversion.

Un collectif de producteurs quitte la coopérative Téranéo

Ils s'appellent Christophe Olivier, Marcel Bo, Manuel Gonzalez ou encore Jacques Fabre. Ils sont arboriculteurs à Ille, à Prades et à Néfiach. Et, depuis des années, ils adhèrent au groupe Téranéo. Lequel est implanté sur Saint-Hippolyte, mais également sur Prades et Ille, au travers des entités La Paysanne et La Jardinière. Pour ces producteurs l'heure est pourtant venue de quitter leur structure : "Ce n'est ni sur un coup de tête, ni de gaieté de cœur que nous prenons cette décision.

Crédit Agricole : heureusement que la banque coopérative limite les pertes de la SA

Michel Abhervé revient sur les pertes du Crédit agricole : "Nous avions relevé récemment l’évolution de la communication du Crédit Agricole. Cette évolution de la communication prend sens avec la parution des comptes de l’exercice 2012 qui montrent une perte très importante de Crédit Agricole SA, à hauteur de 6,47 milliards d’euros, partiellement compensée par les bénéfices de la banque coopérative, qui s’élèvent à 3,54 milliards d’euros, qui permettent de réduire le déficit global du groupe sur l’exercice à 3,8 milliards d’euros. Quel retournement de l’histoire depuis la période où les responsables d’une banque coopérative considérée comme archaïque faisaient l’éloge de la SA, machine à produire des excédents et à faire des investissements qui allaient produire des retours juteux. [...]"