Association

70% des associations (hors sanitaire et social) ont dû suspendre leurs activités

Cette enquête du Mouvement associatif auprès des associations a récolté en dix jours près de 12 000 réponses. Après échantillonnage de représentativité, plusieurs tendances se dégageaient à la date du 26 mars :
• 70% des associations ont dû suspendre leurs activités habituelles, hors cas des associations mobilisées sur les activités de première nécessité. En creux, on retiendra que seules 17% de l’ensemble des associations échappent à la difficulté liée au report ou à l’annulation des événements.

A Lille, un colloque dédié au mouvement des associations de travailleurs au XIX e siècle

Les 7 et 8 octobre 2019, à l’Institut de recherches historiques du Septentrion (université de Lille), s’est tenu un colloque sur le mouvement des associations de travailleurs au XIX e siècle, organisé par Carole Christen (université de Lille), Caroline Fayolle (université de Montpellier) et Samuel Hayat (CNRS Lille, Ceraps). Son but était d’insérer l’association ouvrière dans l’histoire longue des formes d’organisation de travailleuses et des travailleurs, tout en restituant la pluralité des sens du mot « association ».

Le profil des associations culturelles de l’ESS

Après la publication, en 2017, du rapport « Rapprocher la culture et l’économie sociale et solidaire », de Bernard Latarjet, puis la rencontre « Culture et ESS : la 3 e voie ? », organisée en 2018 dans le cadre du 72 e Festival d’Avignon, un document vient rendre compte des réflexions issues de la 73 e édition du Festival, lors de la rencontre du 12 juillet 2019, placée sous l’égide du Festival d’Avignon, de la Fondation Crédit coopératif et du Labo de l’ESS.

Les vrais chiffres du bénévolat

Les bénévoles sont-ils près de 12 millions en France, comme l’annonce l’Insee, ou 22 millions, comme l’avancent d’autres études ? Le site « Associations mode d’emploi » a établi une intéressante confrontation des différents périmètres retenus par cinq enquêtes nationales, synthétisés dans un tableau à double entrée, tout en rappelant qu’aucun chiffre n’est faux : tout dépend de ce qui est compté et de ce que l’on cherche à mettre en valeur.

Les clubs d’investisseurs Cigales et leur gestion de l’épargne solidaire : un commun de la finance territoriale ?

En quoi l’activité d’un Club d’investisseurs pour une gestion alternative et locale de l’épargne solidaire (Cigales) relève-t-elle du champ théorique et pratique des communs ? À partir de l’analyse
d’Elinor Ostrom et de ses prolongements, cet article caractérise la ressource immatérielle qui réunit les investisseurs des clubs Cigales, analyse leurs droits et obligations et montre qu’une Cigales peut s’auto-organiser sous réserve de dispositions légales et associatives. La deuxième partie illustre, au travers de l’enquête menée au sein de la Métropole de Lyon, comment les  cigaliers se dotent de règles implicites et explicites pour mener à bien leurs actions de financement. Le « faire commun » semble trouver un prolongement dans le co-accompagnement de projets par plusieurs Clubs, ou encore dans la mutualisation des droits exercés par leurs membres.

Numéro de revue: 
355
Année de publication: 
2020
Auteur(s): 
Jérôme Trotignon

Des « Fonjep recherche » au bénéfice des associations

Au mois de juin 2018, le Mouvement associatif avait remis au Premier ministre un rapport portant 59 propositions « pour une politique de vie associative ambitieuse et le développement d’une société de l’engagement ». Dans ses mesures présentées en novembre 2018, le gouvernement avait retenu l’idée d’un « Fonjep Recherche » au profit du monde associatif. Un appel à projets est lancé pour tester le dispositif avant sa généralisation.

Moins de mécénat d’entreprise et plus de générosité successorale ?

Depuis plusieurs mois, le gouvernement défend une réduction de l’avantage fiscal des grandes entreprises mécènes de 60 à 40 % pour les dons supérieurs à 2 millions d’euros, qui sera entérinée ou amendée dans le projet de loi de finances discuté en novembre. Objectif : générer 80 millions d’euros de recettes fiscales supplémentaires pour l’État à l’horizon 2021 et moraliser des pratiques qui serviraient davantage à redorer l’image des grandes entreprises qu’à servir l’intérêt général.