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L’esprit coopératif rajeunit

À l’approche des vacances d’été, diverses initiatives tendent à promouvoir l’esprit coopératif auprès des jeunes. Ainsi, avec une thématique « Coopérer pour l’avenir », la 4e Semaine de la coopération agricole, qui s’est tenue début juin, visait plus particulièrement à sensibiliser les jeunes agriculteurs à ces pratiques traditionnelles dans leur profession. Le mois de juin a vu également le lancement estival des Coopératives jeunesse de services (CJS), qui éduquent leurs jeunes adhérents (16-18 ans) à l’entrepreneuriat coopératif.

Une promesse gouvernementale généreuse... avec l’argent des mutualistes

Parmi les promesses faites par Emmanuel Macron lors de sa campagne électorale, figurait une mesure susceptible, a priori, de satisfaire tous les assurés sociaux : la suppression du reste à charge pour les frais d’optique et de prothèses dentaires et auditives. Cependant, en dépit de son apparente générosité, l’intention gouvernementale pose question dès lors que son accomplissement est délégué aux complémentaires santé, faute d’être confié à la Sécurité sociale, dont les comptes sont pourtant équilibrés.

La Mutualité française s’invite dans le débat sur la bioéthique

La Mutualité française a apporté sa contribution aux États généraux de la bioéthique, organisés par le Comité consultatif national d’éthique, en prévision de la loi de bioéthique prévue fin 2018. La révision de cette loi intervient tous les sept ans. Les participants à cette consultation répondaient à la question « Quel monde voulons-nous pour demain ? ». En tant qu’acteur séculaire de la protection sociale et d’une démarche préventive de prise en charge de la santé, le mouvement mutualiste est rompu à ces questionnements de long terme.

L’ANI ne profite pas aux mutuelles

Selon une étude récente de la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) (Alexis Montaut, « La généralisation de la complémentaire santé d’entreprise a peu fait évoluer le marché en 2016 », Études et Résultats, n° 1064, Drees, mai 2018.), la mise en œuvre en janvier 2016 de l’ANI (Accord national interprofessionnel), généralisant la complémentaire santé d’entreprise, a entraîné une hausse sensible des contrats collectifs au détriment des contrats individuels, majoritairement gérés par les mutuelles.

Se rapprocher sans fusionner ?

Conséquence d’une concurrence accrue au sein du monde mutualiste, la chronique des rapprochements entre les grands groupes témoigne d’une porosité croissante entre les deux secteurs autrefois distincts des mutuelles santé et des mutuelles assurances.

- La Macif – qui a connu en 2017 son meilleur résultat net grâce à l’assurance auto 4 – doit créer prochainement une coentreprise avec le groupe Aesio dans le domaine de la prévoyance individuelle et collective.

Référencement de deux grandes mutuelles de la Fonction publique par les ministères sociaux

Le système du référencement est un processus mis en place au milieu des années 1990, par lequel les ministères en charge de la Fonction publique sélectionnent des organismes pour la couverture santé et prévoyance de leurs agents. Le référencement est accordé pour unepériode de sept ans. Alors que la précédente vague, en 2011, avait plébiscité les mutuelles professionnelles de la Fonction publique, celle de 2017-2018 a mis ces mutuelles « historiques » en concurrence avec d’autres groupes mutualistes, des assureurs et des institutions de prévoyance.