Actu

Un statut européen pour les entreprises de l’ESS ?

Dans la perspective d’une meilleure reconnaissance de l’ESS au niveau européen, le projet de rapport du député européen Jiri Mastalka (Gauche unitaire européenne, République tchèque) qui sera soumis au vote au Parlement européen le 15 mai 2018 pourrait constituer une avancée. Il appelle notamment à la création d’un label européen pour les entreprises de l’ESS et demande à la Commission européenne de revoir la législation existante afin de proposer un cadre législatif plus cohérent pour soutenir les entreprises sociales.

Les étudiants des grandes écoles aiment l’ESS sans la connaître vraiment

Le Boston Consulting Group et la Conférence des grandes écoles publient leur deuxième baromètre « Talents : ce qu’ils attendent de leur emploi ». Interrogés sur leurs ambitions et leurs souhaits professionnels, les étudiants et anciens élèves des grandes écoles avaient révélé l’an dernier que l’économie sociale et solidaire était l’un des secteurs les plus attractifs à leurs yeux.

La culture et l’ESS, des liens étroits méconnus

Dans un rapport rendu public fin février, le consultant Bernard Latarjet souligne que les acteurs culturels et ceux de l’économie sociale et solidaire (ESS) auraient intérêt à se rapprocher : ils partagent des valeurs et objectifs tels que nourrir l’exercice démocratique, concourir à émanciper les personnes, concilier développement économique et utilité sociale, ancrer l’action dans les territoires, soutenir l’innovation et la  création sous toutes leurs formes, etc.

Les Parcours emploi compétences (PEC) sont en place

Ils remplacent les contrats aidés : préconisés par un rapport de Jean-Marc Borello et officialisés par Muriel Pénicaud, ministre du Travail, les Parcours emploi compétences (PEC) sont désormais mis en œuvre par les préfets. Au lieu de disposer d’un nombre de contrats aidés à attribuer, ces derniers reçoivent une enveloppe budgétaire annuelle à répartir entre PEC et postes au titre de l’insertion par l’activité économique (IAE), un autre dispositif d’emploi subventionné.

Quitter le statut d’association pour celui de coopérative ?

En quatre ans, le nombre d’associations se transformant en coopératives a augmenté de 46 %. Plus précisément, entre 2012 et 2016, le nombre de Scop (sociétés coopératives et participatives) et de Scic (sociétés coopératives d’intérêt collectif) issues de transformations d’associations a crû respectivement de 34% et 53 %. Ainsi, en 2016, on comptait en France 159 Scop et 127 Scic qui étaient auparavant des associations loi 1901. Soit 286 structures (sur un parc total de 2 991) comptabilisant 4 900 emplois et un chiffre d’affaires de 217 millions d’euros.

Édition 2018 du Panorama des entreprises coopératives

Tous les deux ans, Coop FR, organisation représentative de la coopération en France, publie un panorama sectoriel des coopératives, qui donne une visibilité à ces acteurs incontournables de la vie économique et  sociale. L’édition 2018 souligne les performances économiques de ces entreprises, dont le chiffre d’affaires cumulé a augmenté de plus de 3 % en quatre ans.

Coop FR prend position sur le Pacte

Le Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) est une initiative lancée par le gouvernement afin de « donner aux entreprises les moyens d’innover, de se transformer, de grandir et de créer des emplois ». Un projet de loi élaboré au fil d’une consultation citoyenne sera présenté au Parlement au cours de ce printemps. Dans le cadre de cette réflexion collective, une délégation de l’ESS, composée de Coop FR, la

Le statut Scic pour les centres de santé

Une ordonnance a été publiée au début de cette année par le ministère de la Santé en application de la loi du 26 janvier 2016 sur la modernisation du système de santé. Elle concerne les conditions de création et de fonc-
tionnement des centres de santé, qui pourront se constituer sous forme de société coopérative d’intérêt collectif (Scic), dès lors que leur caractère non lucratif sera confirmé.