L’assemblée générale de l’ACI à Buenos Aires
L’ACI (Alliance coopérative internationale) s’est réunie à Buenos Aires (Argentine) du 19 au 26 octobre 2018 en présence de quelque 250 coopérateurs représentants des 70 pays membres.
L’ACI (Alliance coopérative internationale) s’est réunie à Buenos Aires (Argentine) du 19 au 26 octobre 2018 en présence de quelque 250 coopérateurs représentants des 70 pays membres.
La 7 e édition du World Cooperative Monitor a été présentée à l’assemblée générale de l’ACI en octobre 2018 par Hyungsik Eum, coordinateur de la stratégie et des statistiques de cette institution. Il s’agit d’une initiative conjointe de l’ACI et d’Euricse (European Research Institute on Cooperative and Social Enterprises). Ce document, intitulé Exploring the Cooperative Economy, présente le classement mondial des plus grandes organisations coopératives et mutualistes à partir des résultats financiers de 2 575 entités en 2016.
La 20 e Conférence internationale des statisticiens du travail s’est tenue en octobre 2018 au siège de l’OIT (Organisation internationale du travail), à Genève. À cette occasion ont été adoptées les lignes directrices de la statistique des coopératives. Ce projet de directives permettant de disposer de statistiques fiables et comparables au niveau international a été accueilli favorablement par les délégués des différents pays, ainsi que par les représentants des travailleurs salariés et des employeurs.
Pour la première fois depuis le début du XXI e siècle, les Français se voient épargner la ritournelle du « trou de la Sécu », trop souvent médiatisée sur le mode discutable d’une santé qui serait devenue trop coûteuse du fait de l’allongement de la durée de la vie et d’une surconsommation médicale des assurés.
Prenant acte des diverses dispositions prévues dans ce PFLSS 2019, la Mutualité française « salue un certain nombre de mesures qui vont renforcer la prévention, contribuer à maîtriser l’augmentation des dépenses de santé et améliorer l’accès aux soins ». Parmi les préconisations qui emportent son adhésion figure la volonté affichée par le président de la République de réduire la part des rémunérations à l’acte pour les professionnels de santé, au profit des rémunérations forfaitaires.
Fin novembre, le Sénat a adopté une version remaniée du PFLSS prévoyant une hausse de 40 % de la taxe de solidarité additionnelle (TSA), qui passerait de 13,27 % à 18,02 %. Précisons que le produit de cette taxe finance intégralement le fonds CMU (couverture maladie universelle). La Mutualité française a réagi en alertant sur la flambée du montant des cotisations qui s’ensuivrait pour les adhérents.
À partir de novembre 2019, l’aide à la complémentaire santé (ACS), actuellement proposée à 90 % par l’Assurance maladie obligatoire, disparaîtra au profit de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), moyennant une contribution maximale de 30 euros mensuels. Cette mesure s’inscrit dans le plan pauvreté présenté le 13 septembre 2018 par Emmanuel Macron.
L’ordonnance du 4 mai 2017 sur la réforme du code de la Mutualité doit être ratifiée par l’article 71 de la loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), qui sera votée en janvier 2019 par le Sénat. Cette rénovation (partielle) du cadre réglementaire vise notamment à simplifier et
Dans son numéro d’octobre, le magazine trimestriel Mutations, édité par la Mutualité française, scrute les divers aspects de la perte d’autonomie, de sa prévention au financement de sa prise en charge. Une question d’actualité et... d’avenir dont s’est également emparée la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) dans deux études récentes (« L’Ehpad, dernier lieu de vie pour un quart des personnes décédées en France en 2015 », Études et Résultats n° 1094, novembre 2018.
Gouvernance et ESS. En rapprochant ces deux termes lors de son 28 e colloque, qui s’est tenu le 9 octobre 2018, l’Addes (Association pour le développement des données sur l’économie sociale) s’est intéressée à l’une des spécificités des entreprises de l’ESS mise en exergue dans l’article 1 de la loi sur l’ESS de juillet 2014 : la gouvernance démocratique. À l’instar de ses colloques précédents, celui-ci a témoigné de l’état des réflexions critiques du moment sur l’économie sociale. Au moins trois thématiques s’en sont dégagées.