L’accueil des personnes âgées dépendantes : un chantier pour l’ESS
Actu
Agenda
Base Doc
Toute la Recma
- 2010
- 2019
- 2018
- 2017
- 2016
- 2015
- 2014
- 2013
- 2012
- 2011
- 2010
- 2000
- 2009
- 2008
- 2007
- 2006
- 2005
- 2004
- 2003
- 2002
- 2001
- 2000
- 1990
- 1999
- 1998
- 1997
- 1996
- 1995
- 1994
- 1993
- 1992
- 1991
- 1990
- 1980
- 1989
- 1988
- 1987
- 1986
- 1985
- 1984
- 1983
- 1982
- 1981
- 1980
- 1970
- 1979
- 1978
- 1977
- 1976
- 1975
- 1974
- 1973
- 1972
- 1971
- 1970
- 1960
- 1969
- 1968
- 1967
- 1966
- 1965
- 1964
- 1963
- 1962
- 1961
- 1960
- 1950
- 1959
- 1958
- 1957
- 1956
- 1955
- 1954
- 1953
- 1952
- 1951
- 1950
- 1940
- 1949
- 1948
- 1947
- 1946
- 1945
- 1944
- 1943
- 1942
- 1941
- 1940
- 1930
- 1939
- 1938
- 1937
- 1936
- 1935
- 1934
- 1933
- 1932
- 1931
- 1930
- 1920
- 1929
- 1928
- 1927
- 1926
- 1925
- 1924
- 1923
- 1922
- 1921
- 1920
Dans son numéro d’octobre, le magazine trimestriel Mutations, édité par la Mutualité française, scrute les divers aspects de la perte d’autonomie, de sa prévention au financement de sa prise en charge. Une question d’actualité et... d’avenir dont s’est également emparée la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) dans deux études récentes (« L’Ehpad, dernier lieu de vie pour un quart des personnes décédées en France en 2015 », Études et Résultats n° 1094, novembre 2018. « Comment les seniors financent-ils leur maison de retraite).
Selon les études prévisionnelles de la Drees, le nombre de personnes âgées dépendantes, qui était de 1,1 million en 2010, devrait atteindre 2,3 millions en 2060. Lorsque le maintien à domicile, solution souvent préférée par les intéressés, devient impossible, les familles sont appelées à porter leur choix sur un Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Or ceux-ci appartiennent à diverses catégories : 44 % d’entre eux sont publics, gérés par un CCAS (centre communal d’action sociale ? », Études et Résultats n° 1095, novembre 2018.) ou un hôpital local ; 33 % relèvent du privé associatif (mutuelles, caisses de retraite, congrégations religieuses ou associations laïques) ; les autres appartiennent à des entreprises commerciales. La part du privé lucratif a augmenté de 38 % entre 1971 et 2010.
D’après l’enquête réalisée par la Drees fin 2016, il apparaît que la participation financière mensuelle des résidents s’élève à au moins 2 420 euros pour la moitié des résidents des établissements privés à but lucratif (plus de 3 100 euros à Paris et dans les Hauts-de-Seine), contre 1 790 euros dans les établissements publics hospitaliers, 1 730 euros dans les établissements publics non hospitaliers, et 1850 euros dans les établissements privés non lucratifs, dont font partie les établissements gérés par des mutuelles ou des associations. Il serait intéressant de disposer d’études comparatives précises portant également sur la qualité de l’accueil et de l’encadrement et les initiatives visant à un mieux-être des résidents, entre les Ehpad du secteur commercial et ceux gérées dans un but non lucratif.
Quoi qu’il en soit, l’hébergement des personnes âgées dépendantes, dans lequel l’État est très insuffisamment engagé, constitue un vaste chantier que l’ESS devrait investir davantage pour mettre un frein à l’appétit financier que suscite ce marché rentable. La réflexion sur la prise en charge du grand âge est en cours à La Mutualité française.
Mots clés
Thèmes
Sur le même thème
- L’entrepreneuriat social, une autre façon d’entreprendre? Une étude exploratoire sur l’émergence organisationnelle dans l’univers des services à domicile aux personnes âgées
- La régulation publique dans le secteur des Ehpad Quelles conséquences pour l’avenir des établissements de l’ESS?
- L’état des associations après la crise
- Gouvernement et secteur sans but lucratif des services à la personne en Chine: une relation d’interdépendance dépendante
- Les services d’aide à domicile, entre régulations publiques et stratégies de développement autonomes