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À Tunis, un colloque international sur l’ESS comme réponse aux inégalités sociales

Un colloque international sur l’économie sociale et solidaire (ESS) a eu lieu les 5 et 6 avril 2019 à Tunis, sous l’égide de l’Institut national du travail et des études sociales (Intes), laboratoire de l’université de Tunis-Carthage, en collaboration avec la Fondation Friedrich-Ebert, associée au Parti social-démocrate allemand (SPD). Cette rencontre, à laquelle ont participé de nombreux pays africains, avait pour thème : « L’économie sociale et solidaire à l’assaut des inégalités sociales : pour une approche territoriale du développement durable ».

7ème conférence internationale du Ciriec : l’ESS vers un nouveau système économique

Le Centre international de recherches et d’information sur l’économie publique, sociale et coopérative (Ciriec) a organisé du 6 au 8 juin à Bucarest (Roumanie) sa 7 e conférence internationale de recherche en économie sociale et solidaire, sur le thème « Social and Solidarity Economy : Moving towards a new economic system ». Elle s’est tenue pour la première fois en Europe centrale, région marquée par d’importants changements politiques et socio-économiques lors des dernières décennies.

Un colloque sur les mutations des régimes territoriaux de l’ESS vient clore le projet Essaqui

Les 28 et 29 mai 2019, un colloque intitulé « Les mutations des régimes territoriaux de l’économie sociale et solidaire. Institutionnalisations en miroir » s’est tenu à Sciences Po-Bordeaux. Organisé par le Centre Émile-Durkheim (UMR 5116 CNRS, Sciences Po-Bordeaux, université de Bordeaux) et par l’Ifaid Aquitaine, il venait clore un programme de recherche du même nom (projet Essaqui), soutenu par la région Nouvelle-Aquitaine.

In memoriam Jean-Louis Girodot

Les nombreux hommages consacrés à Jean-Louis Girodot depuis sa disparition, survenue le 1 er juin 2019, sont d’autant plus mérités que l’homme, au-delà du dirigeant mutualiste, coopératif et associatif et du journaliste connu et reconnu, fut un homme de conviction. Il appartenait à une génération qui a cru dans les principes, valeurs et spécificités de l’économie sociale, qui a su conjuguer projet politique et gestion, une génération qui a très largement contribué à faire de l’économie sociale ce qu’elle est aujourd’hui.

Vers une reconnaissance de la lucrativité limitée dans l’UE ?

L’entreprise de l’ESS bientôt mieux reconnue au sein de l’Union européenne ? Ce n’est pas une utopie. Actuellement, l’article 54 du traité de fonctionnement de l’UE ne reconnaît que deux modes d’entreprendre. D’un côté, les entreprises commerciales « classiques » de type capitaliste, mues par une logique de profit. De l’autre, les structures à but non lucratif qui relèvent du secteur caritatif et du bénévolat.

Un intergroupe ESS au parlement européen à la rentrée

Ce thème d’une meilleure visibilité et reconnaissance de l’entreprise d’ESS a été présent de multiples manières durant la campagne pour les élections européennes. Il a été question d’un meilleur fléchage des fonds disponibles et d’une réforme de la chaîne de financement, de règles juridiques et fiscales adaptées, d’un label européen d’entreprise ESS (soutenu en France par le Mouves et Finansol), etc.

Pact for Impact Summit : une alliance internationale autour de l’ESS

Cette montée en puissance et cette structuration de l’ESS vont-elles dépasser les frontières européennes ? Au siège de l’ONU, à New York, le 16 avril dernier, Christophe Itier, Haut-Commissaire à l’ESS, a annoncé la tenue d’une rencontre qui réunira « des États, des institutions et des acteurs en faveur du développement de l’ESS, de l’économie inclusive et de l’innovation sociale » : le Pact for Impact Summit.

La Maif et Carrefour : des entreprises à mission

Quelques jours après la promulgation de la loi, la Maif (mutuelle d’assurance des instituteurs de France) annonçait être le premier groupe français à s’engager sur la voie de l’entreprise à mission selon la loi Pacte, montrant que l’on peut relever de l’ESS et vouloir ajouter des labels. L’évolution de son statut sera soumise au vote des sociétaires lors de son assemblée générale en 2020. Sa « raison d’être » devra être approuvée, des engagements concrets devront