Actu

Economie collaborative, un enjeu de taille pour l’ESS

Accaparée par les géants de l’économie numérique, l’économie collaborative a connu un développement rapide au cours des derniers années via les plateformes capitalistes qui misent sur la concurrence généralisée, tirent les revenus vers le bas au prix d’une précarisation massive et de dérogation aux règles fiscales. Uber a symbo­lisé ce « capitalisme de plateforme », cher à la Silicon Valley, qui ne produit plus, mais exploite la coopération humaine hors du champ salarial, en mettant à mal le modèle social.

L’ESS attire les diplômés des grandes écoles

Un sondage récent (Etude Ipsos réalisée pour le Boston Consulting Group et la Conférence des grandes écoles auprès de 3 241 étudiants entre le 30 novembre et le 4 janvier) révèle qu’un diplômé de grande école sur deux souhaite travailler dans l’ESS et près de 25 % d’entre eux envisageraient même de créer leur propre entreprise. Sondage paradoxal, car, si 84 % de ces étudiants ont déjà entendu parler du secteur de l’ESS et si quatre sur cinq pensent que celui-ci va croître à l’avenir, 54 % admettent ne savoir que «vaguement» ce que cette expression désigne.

Plus d’épargne pour l’ESS ?

Le secteur de l’ESS, qui représente 10 % du PIB français et 12,7 % de l’emploi, milite depuis de longues années pour voir le flux de l’épargne des ménages mieux orienté vers ses entreprises. Finansol, organisme qui labellise les produits d’épargne solidaire, plaide ainsi pour la création d’un livret de développement durable et solidaire (LDDS) qui pourrait permettre d­ ’atteindre, à terme, l’objectif que s’est fixé le secteur : repré­senter 1 % de l’épargne financière des Français.

Retour de l’ESS sur la scène européenne ?

L’ESS sortira-t-elle de l’ornière institutionnelle européenne dans laquelle elle se trouve ? C’est la question que pose Alain Coheur, membre du Comité économique et social européen, dans la revue Ciriec France (février 2016) et à laquelle il apporte une réponse tempérée mais optimiste : « [...] Ces dernières années, nous avons constaté un intérêt croissant pour l’écono­mie sociale et l’entrepreneuriat social. »

Des traces historiques de l’économie sociale et solidaire conservées aux ANMT

Service à compétence nationale du ministère de la Culture et de la Communication, les Archives nationales du monde du travail (ANMT) sont un service public d’archives original par la diversité des fonds qui y sont conservés. Dans l’ancienne filature Motte-Bossut, à Roubaix, se côtoient en effet les archives d’entreprises, de syndicats, d’associations et d’architectes (Le Roc’h Morgerie Louis (dir.), 2014, Au fil des archives : le travail, c’est tout un monde ! Roubaix, ANMT, 160 p.

Les « Amis du Pavillon » : pour la sauvegarde du patrimoine mutualiste girondin

L’Union mutualiste de la Gironde (UMG) fut fondée à Bordeaux en 1921 par un ensemble de 70 sociétés de  secours mutuels, disséminées sur le territoire aquitain. Elle avait pour but initial de créer des pharmacies, dont la première fut implantée le 1 er  octobre 1921 au cœur de Bordeaux. Face à ce succès, l’UMG décida en 1926 d’élargir son offre de soins en construisant notamment une clinique chirurgicale.

Appel à articles de la RECMA "L’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE EN OUTRE-MER" ( jusqu’au 15 janvier 2017)

La RECMA, revue internationale de l’économie sociale, a été créée en 1921 à l’initiative de Charles Gide. Revue trimestrielle interdisciplinaire, elle est la plus importante revue francophone d’économie sociale. Son rédacteur en chef est Jean-François Draperi.