L’ESS attire les diplômés des grandes écoles
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Un sondage récent (Etude Ipsos réalisée pour le Boston Consulting Group et la Conférence des grandes écoles auprès de 3 241 étudiants entre le 30 novembre et le 4 janvier) révèle qu’un diplômé de grande école sur deux souhaite travailler dans l’ESS et près de 25 % d’entre eux envisageraient même de créer leur propre entreprise. Sondage paradoxal, car, si 84 % de ces étudiants ont déjà entendu parler du secteur de l’ESS et si quatre sur cinq pensent que celui-ci va croître à l’avenir, 54 % admettent ne savoir que «vaguement» ce que cette expression désigne. C’est dire que, si les termes de l’ESS sont en résonance avec les préoccupations des étudiants, davantage chez les étudiantes d’ailleurs (Les étudiantes sont 87 % à avoir déjà entendu parler du secteur et 61 % à avoir envie d’y travailler, alors que leurs homologues masculins sont 81 % à en avoir déjà entendu parler et 45 % à souhaiter s’y engager), il souffre encore d’un déficit de notoriété, sans doute parce que ses spécificités et ses valeurs ne sont pas assez enseignées dans les universités et les grandes écoles !
Parmi les freins qui rendent les étudiants hésitants à travailler dans l’ESS, le manque de connaissances sur le milieu apparaît en première position (23 %), tandis que le niveau de salaire ne figure qu’en troisième
position (15 %), et seuls un quart des sondés seraient prêts à sacrifier 10 % de leur revenu potentiel pour travailler dans ce secteur.
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