Association

"Développer, accompagner et valoriser le bénévolat", note du Centre d'analyse stratégique

L’activité bénévole concerne aujourd’hui près d’un Français sur trois (32 % des plus de 18 ans). Ils s’engagent dans des domaines aussi variés que le sport, l’économie, la culture, la politique, le syndicalisme ou encore l’intervention humanitaire ou sociale. Si l’engagement est massif, la disparité reste grande en fonction :

Mauvais départ pour le Haut Conseil à la vie associative

La Charte des engagements réciproques destinée à reconnaitre et renforcer des relations partenariales fondées sur la confiance ente l'Etat et les associations, prévoit notamment (Art. 3.4) que "l'Etat s'engage à consulter les associations sur les mesures qui les concernent" et à "favoriser la représentation des associations dans les instances consultatives et les organismes de concertation".

Etude de Recherches et solidarités : tassement des créations d'association et de l'emploi associatif, évolution du profil des bénévoles

R&S confirme un tassement des créations d’associations : le bilan 2010-2011, arrêté fin août (66.500) marque une nouvelle baisse du nombre de créations (- 3,5%), consécutive à la diminution constatée (- 6%) en 2009-2010.

"Les associations résistent à la crise, mais leurs salariés pas forcément" FO absente des négociations "interbranches"

Le dernier bulletin "Economie sociale" de la CGT Force-Ouvrière présente notamment (avec la reprise de publications plus anciennes sur "ES et syndicalisme") une analyse de l'emploi associatif, au terme de laquelle la centrale justifie sa non participation aux négociations interbranches initiées par l'Usgeres.

"Accompagnement: les associations actrices de leur développement". La dernière publication de la CPCA

Vie associative n°15, le bulletin de la Conférence permanente des coordinations associatives, vient de paraître. Il est consacré aux enjeux de l'accompagnement des associations. "L’accompagnement des associations n’est pas une démarche nouvelle. Longtemps assuré par les seuls regroupements associatifs, il a également bénéficié de l’appui des pouvoirs publics depuis plusieurs années. À tel point que les dispositifs et les offres d’accompagnement se sont multipliés, selon des pratiques qui peuvent s’avérer assez éloignées les unes des autres. On peut dès lors s’interr oger sur ce qui constitue un accompagnement efficace dans le secteur associatif, mais plus encore sur les enjeux d’une telle fonction. Car si pendant longtemps les associations ont pu exercer leurs activités dans une relative autonomie, les transformations légales, réglementaires, environnementales ou démographiques qui les affectent aujourd’hui rendent plus que jamais nécessaire leur accompagnement. Dans ce contexte, les regroupements associatifs doivent relever le défi de l’accompagnement aux mutations sectorielles".

La formation des bénévoles : pour une véritable politique de partenariat avec les pouvoirs publics

Un collectif de 14 associations nationales vient de publier une étude sur la formation des bénévoles. Ce travail dresse un état des lieux des pratiques développées en leur sein et propose une critique raisonnée du CDVA, dispositif public d’accompagnement et de financement appelé prochainement à se transformer. Enfin, il formule plusieurs pistes d’amélioration qui permettraient une meilleure reconnaissance institutionnelle de cet enjeu fondamental pour la vie associative.

La place du secteur associatif et de l’action sociale dans l’économie

La place du secteur associatif et de l’action sociale dans l’économie. Deux dimensions de la vie sociale à l’aune des comptes nationaux. Par Mélanie Vanderschelden, division Synthèse générale des comptes, Insee

Les institutions sans but lucratif au service des ménages employaient 900 000 personnes en 2008, soit 3 % de l’emploi total. Elles ont versé 23 milliards d’euros de rémunérations et acheté pour près de 17 milliards d’euros de biens et services (y compris investissement). Ce faisant, elles ont produit et distribué gratuitement ou presque des services pour un coût de 40 milliards d’euros. La moitié de ces services relève d’activités d’enseignement et d’activités récréatives, sportives et culturelles, l’autre moitié relève de l’aide aux personnes handicapées et en difficulté. Mais la production d’action sociale correspond plus généralement à l’aide à l’ensemble des personnes fragiles ; elle s’élève en France à 62 milliards d’euros, car elle est aussi le fait d’autres acteurs de l’économie et couvre aussi d’autres publics, en particulier les personnes âgées. Les bénéficiaires, hébergés, accueillis à la journée ou pris en charge à domicile, financent 30 % du coût de l’action sociale.