L’Économie sociale et solidaire dans les territoires. Les enjeux d’une coopération d’avenir
Raphaël Daufresne et François Rousseau, Éditions Territorial, 2021, 208 pages
Raphaël Daufresne et François Rousseau, Éditions Territorial, 2021, 208 pages
Timothée Duverger, Les Petits Matins, 2021, 141 pages
Pôle international de ressources de Limoges et du Limousin pour l’histoire du monde du travail et de l’économie sociale, Éditions Mon Limousin, 2021,
192 pages
Danièle Demoustier (dir.) Presses universitaires de Grenoble, 2020, 176 pages
Une introduction au texte de Jacques Moreau, 1991, « De la banalisation de l’économie sociale », Recma, n° 37(1), p. 8-11.
À la fin des années 1980, le grand mouvement de libéralisation de l’économie est en marche, et cette évolution – souhaitée par les uns et crainte par les autres – prend à revers l’ESS, dont les entreprises ont tendance à se focaliser sur les produits et les services au détriment du fonctionnement coopératif (sociétariat et démocratie coopérative). Comme si la standardisation des conditions de production des biens et des services devait nécessairement entraîner une banalisation des coopératives ou des mutuelles.
La tribune de Jacques Moreau (citant la position d’Étienne Pflimlin, alors président du Crédit mutuel, qui explique comment son organisation incarne « l’anti-banalisation ») rappelle fort opportunément que la thématique de la banalisation fait partie des controverses qui jalonnent l’existence de l’ESS, dès lors que les entreprises de ce secteur s’adaptent aux marchés dans lesquels elles opèrent.
Une introduction au texte d’André Chomel, 1990, « La problématique émergence de l’entreprise d’économie sociale au XIX e siècle », Recma, n° 33, p.28-32.
Élément d’un dossier intitulé « Du contrat participatif », ce court texte d’André Chomel 1 est intéressant à plus d’un titre. Rappelons tout d’abord qu’il paraît au moment où l’on s’apprête à fêter le dixième anniversaire de la Charte de l’économie sociale du CNLAMCA (1980), premier document institutionnel tangible accompagnant en France le renouveau du concept d’économie sociale après une longue éclipse de plusieurs décennies. 1989 est également l’année où la Revue des études coopératives étend son périmètre au-delà des coopératives et devient la Recma.
L’intitulé « économie sociale » apparaît en 1990 sur la couverture de la revue, qui se présente en 1995 comme la « revue internationale de l’économie sociale ». L’économie sociale se reconstruit en France depuis les années 1970, et l’évolution de la revue s’inscrit dans ce contexte, de même qu’elle reflète le déclin des coopératives de consommateurs, qui en ont été le principal acteur depuis sa création en 1921.
En cette année 2021, la Recma, fête ses 100 ans.
En dix ans, L’Esper (Économie sociale partenaire de l’école de la République), association qui regroupe aujourd’hui 43 organisations intervenant dans le champ de l’éducation, a bien grandi. Pour preuve, le nombre croissant d’enseignants et d’élèves qui pilotent ou participent à des actions d’éducation à l’économie sociale et solidaire par une expérimentation de son modèle.
La France a connu en 2020 un fort essor du commerce en ligne : une progression de 32 % selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance. En cause, la fermeture des commerces dits « non essentiels » (principalement non alimentaires) pendant les longs mois de confinements et de restrictions sanitaires, mais aussi les stratégies individuelles d’évitement des espaces fermés, dans un contexte de pandémie.
Cette année, la Recma fête le 100 e anniversaire de sa création en 1921, sous le nom de Revue des études coopératives (REC). Cela en fait une des plus anciennes revues au monde, dédiée à l’économie sociale, et une très respectable vieille dame au sein des revues de recherche françaises, classée par le HCERES (Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) dans la catégorie économie-gestion.